G.I. Joe (1989): Mini-série / Opération Dragon de feu: Résumé des épisodes 01 à 05

Un nouvelle série arrive sur le blog (en remplacement de la série animée Mes aventures avec Superman) c’est la deuxième série de G.I. Joe héros sans frontières, appelée maintenant, tous simplement G.I. Joe avec pour commencer l’intégrale de la mini série Opération Dragon de feu.

Voici les génériques de début et de fin de la saison 01 de cette série 02.

G.I. Joe (1989): Opération Dragon de feu: Générique de début.

G.I. Joe (1989): Opération Dragon de feu: Générique de fin.


G.I. Joe: Opération Dragon de feu (1989) (s01x01): Jour 01.

Résumé: Serpentor prend le contrôle du Dragon de feu.


G.I. Joe, Opération Dragon de feu (1989) (s01x02): Jour 02.

Résumé: Le commandant Cobra retrouve sa forme humaine grâce à Baroness. Conscient de son potentiel, le commandant Cobra utilise le Dragonfire pour fusionner des pythons avec des machines et des troupes afin de créer la patrouille Python.


G.I. Joe, Opération Dragon de feu (1989) (s01x03): Jour 03.

Résumé: Le commandant Cobra découvre l’énergie Dragonfire et Scoop découvre que Cobra lui a menti !


G.I. Joe, Opération Dragon de feu (1989) (s01x04): Jour 04.

Résumé: Le commandant Cobra reprend le contrôle de Cobra lors d’un coup d’État (par Lowlight) sur Serpentor. En punition, Serpentor est fusionné avec un iguane et poursuivi par un Gnawgahydr affamé.


G.I. Joe, Opération Dragon de feu (1989) (s01x05): Jour 05.

Résumé: C’est la bataille finale entre G.I. Joe et Cobra.

ATTENTION: Je ne fais et ne propose AUCUNE COPIE d’épisode ni de quoi que ce soit, merci de ne pas me contacter à ce sujet car je ne répondrai pas.

La MAC Mons lance un nouveau label d’accueil LGBTQIA+

Amie-e-x – Mons Friendly: C’est le nouveau label d’accueil LGBTQIA+ qui arrive à Mons.

C’est un projet de la Maison Arc en Ciel de Mons, en collaboration avec la Ville de Mons. 

Laura Gilboux nous en parle avec Victor Lacôte, chargé de projets à la MAC Mons.

L’objectif est de rendre l’espace public plus sécurisant et de donner les clés aux commerçants pour faire preuve d’inclusivité et de bienveillance à l’égard de cette communauté.

L’idée est venue suite à l’appel à projet « Tant qu’il le faudra » lancé par Sarah Schlitz. Il découle aussi d’un constat: les membres de la communauté LGBTQIA+ ne sont pas toujours bien accueillis dans les commerces et services publics montois. Concrètement, le but est donc de répertorier les endroits non-jugeants. Mais aussi d’accompagner les structures signataires à s’engager positivement à assurer un maximum de non-discrimination, de sécurité et de respect envers la communauté.

Les commerces, restaurants et services qui désirent participer doivent s’inscrire à une des séances d’informations prévues. Elles auront lieu au Stade Tondreau à Mons. Il faut ensuite s’engager à respecter une charte. Une fois cela fait, un autocollant pourra être apposé sur la devanture.

Les séances d’informations:

Commerces:

> Mardi 31/01/2023 – 18h30 – 21h30

> Lundi 06/02/2023 – 18h30 – 21h30

Professions libérales- Services

> Jeudi 09/02/2023 – 18h30 – 21h30

> Jeudi 23/02/2023 – 18h30 – 21h30

Leisure Suit Larry: Wet Dream Dry Twice (Nintendo Switch)

Le deuxième jeu de la série Leisure Suit Larry (et le dernier que j’ai acheté aujourd’hui) est Wet Dream Dry Twice.

Après un retour bienvenu et salué, Larry Laffer nous présente aujourd’hui la suite directe de ses aventures. Toujours révélateur des mentalités de son époque depuis les années 80, Leisure Suit Larry continue d’enfoncer les portes du politiquement correct et de la décence pour nous offrir ses répliques de tombeur sur le retour. Mais comme la société, Larry évolue à son rythme. Et si cet épisode était celui de l’âge de raison… non faut pas déconner non plus !

Les rêves humides ça mouille les draps:

Seul bémol dans ce déroulement, la quatrième partie du récit, sur les cinq que comporte cet épisode, est moins inspirée. En revenant sur les lieux du dernier épisode en date, dans la ville de New Lost Wages, Larry sort un peu trop de son rôle de playboy. Même si l’aventure est toujours aussi plaisante et offre un final surprenant, nous ne retrouvons pas ce qui a fait l’ADN de la série. C’est une vraie prise de risque de la part des développeurs qui se rapprochent bien plus des canons d’un jeu d’aventure.

Malgré ce revirement, l’humour est toujours omniprésent dans cet opus. Cet humour, qui prend sa source sous la ceinture et qui a fait la joie des joueurs n’a pas disparu, loin de là. Les allusions coquines fusent à cent à l’heure tout le long de notre aventure. Pas une ligne de dialogue ne cache un sous-entendu, ou ne le cache pas d’ailleurs. Larry est en pleine forme et il ne rate aucune occasion pour tenter de montrer à quel point les années 80 fonctionnaient, d’après lui, de manière bien différente. Le décalage avec la technologie et la culture des années 2020 est lui aussi source d’amusement et de moquerie qui font mouche, même si ce décalage est moins exploité que dans l’épisode précédent.

Nos aventures se déroulant dans un archipel paradisiaque, nous allons aussi retrouver pas mal de références. Que ce soit à Mario ou à Monkey Island, une foule de détails sont cachés dans les décors que nous parcourrons. Une foule de phallus se cache aussi plus ou moins bien dans les décors, un choix esthétique qui nous met dans l’ambiance et qui fait rire au début, mais qui se montre lassant à force. Il est aussi regrettable que les conquêtes de Larry se jettent directement sur lui sans aucun préambule. La drague a disparu de cet épisode.

Bien sûr, il faudra toujours mélanger des items improbables pour obtenir l’effet, encore plus improbable, voulu. Souvent matière à prise de tête dans de nombreux titres, cette mécanique, dans ce Larry, n’échappe pas à la règle. Toutefois, de manière générale, j’ai moins souffert sur ce titre que sur d’autre point’n click. Seuls, deux ou trois passages ont demandé le sacro-saint « essai tout ce qui est possible » pour venir mettre en place une interaction difficile à prévoir. De même, la durée de vie semble dans la partie haute du panier des titres du genre. Il aura fallu presque 20 heures pour en venir à bout, il en faudra sans doute moitié moins pour les pros.

Avec la technique ça passe toujours mieux:

La série des Leisure Suit Larry a toujours offert des graphismes soignés, surtout pour ses protagonistes féminins. Ce second épisode, depuis son retour sur le devant de la scène, confirme cet état de fait. Les décors, dans un style très cartoon, regorgent de détails. Il est toujours regrettable que trop peu d’animations ne viennent nous divertir, mais cela ne vient pas non plus gêner la lisibilité. Un mal pour un bien. De manière générale, les animations des personnages sont correctes. Certes, un point’n click ne se juge pas sur ce critère, mais donner l’impression de faire partie d’un dessin animé est toujours un plus. De ce côté, le titre de CrazyBunch ne déçoit pas. Chaque protagoniste a ses mouvements propres. Ce n’est pas du Pixar, mais le rendu est suffisant pour ne pas nous sortir de nos aventures.

La navigation, que ce soit dans les menus ou dans les décors se fait parfaitement, aussi bien en nomade qu’en docké. La gestion des joy-cons est optimale. Les sticks servent à déplacer Larry ou le curseur. Les touches ZL et ZR permettent de faire défiler les points d’intérêts présents dans le tableau, évitant ainsi de rater un item important. Le reste est plus classique, mais associé au tactile en mode portable, c’est un vrai plaisir de naviguer à travers les menus, certes, c’est un peu moins souple qu’à la souris, mais tout aussi ergonomique. Le mode docké perd de cette souplesse, mais il reste tout à fait jouable et permet de profiter de ces plantureuses … aventures dans des conditions plus qu’acceptables.

Si les voix ne sont pas disponibles en français, les sous-titres et les traductions sont de qualités. Nous ne perdons rien de l’humour grivois du titre. Toujours en PEGI 16, les scènes de jambes en l’air sont toujours un peu plus que suggérées, mais restent visibles par un public allant des adolescents pervers avertis aux adultes dépravés consentants. De même, les suggestions de Larry et des truculents protagonistes de nos aventures sont adaptées à la limite d’âge proposée et sont toujours tournées en dérision allégeant ainsi les propos.

Voici ma vidéo de gameplay du début du jeu.

Leisure Suit Larry: Wet Dream Dry Twice #01: Partie 01.

Conclusion:

Qu’on se le dise, Larry Laffer est devenu un adulte ou presque. Fini les listes de conquêtes, il se concentre désormais uniquement, ou c’est tout comme, sur l’élue de son coeur dans une aventure légère et prenante. Ce que la licence a perdu en grivoiserie, elle l’a compensée en clarté sans jamais perdre en chemin l’humour porté sur la chose qui fait sa renommée. Ses énigmes sont toujours un modèle de logique et de débilités assumées. Le décalage entre Larry et les années 2020 s’estompe peu à peu, mais sa quête est d’autant plus attachante. Son gameplay, classique, est porté par des contrôles, optimisés pour nos Nintendo Switch, qui le rendent agréable à jouer peu importe les conditions. Les fans d’humour lubrique et de point’n click y trouveront forcément leur compte et seuls les aficionados de la première heure, attachés aux humiliations subies par Larry, risquent de se plaindre de ce revirement. La série des Leisure Suit Larry a su se renouveler et nous avons hâte de voir sa suite.

Leisure Suit Larry: Wet Dream Don’t Cry (Nintendo Switch)

Je me suis aussi acheté le pack avec les deux jeux Leisure Suit Larry sur Nintendo Switch à commencer par Wet Dream Don’t Cry qui est le premier.

S’il y a bien un nom parmi tant d’autres qui ont marqué la culture des point’n click, il s’agît bien de ce bon vieux Larry Laffer. Le protagoniste d’une série encore et toujours destinée à un public mature créé par Sierra fait un comeback après une dizaine d’aventures étalées sur les 30 dernières années. Cette dernière bien nommée Wet Dream Don’t Cry porte déjà avec ce titre un jeu de mot salace que l’on peut facilement rattacher à la personnalité de ce cher Larry.

Papy Larry découvre Internet:

Alors qu’a l’accoutumée, les aventures de Larry se passent dans un décor des années 80, avec des pantalons pattes d’éléphant et des chemises ouvertes laissant dépasser des buissons de poils encerclés d’une chaîne en or, cet épisode joue la carte de l’avancée dans le temps. En effet vous commencerez l’histoire en vous réveillant après plusieurs années dans un complexe étrange et insalubre avant de retrouver la lumière du soleil. Larry n’aura pas pris une seule ride pendant ce long sommeil. Ainsi une fois fraîchement arrivé dans le présent, vous ferez la rencontre du running gag qui vous suivra pendant toute la durée du jeu, une critique mêlée à une parodie de notre société actuelle du point de vue d’une personne venant du passé. Notez là qu’il s’agît bien d’un reboot et non pas d’une suite quelconque, de sorte que n’importe qui pourrait commencer le jeu sans ne jamais avoir entendu parler de la franchise sans être dépaysé (bien entendu il y aura des références aux anciens pour faire plaisir aux fans).

Notre protagoniste se retrouve tel un adulescent complètement dépassé par les nouveaux usages de la drague moderne et va donc faire face à des jeunes absorbés par leurs téléphones qui postent des photos sur Instacrap et Farcebook ou draguent sur Timber au lieu de se rencontrer physiquement. Vos aventures vous emmèneront dans une suite de rendez-vous sur Timber après avoir trouvé accidentellement un smartphone dans les toilettes d’un bar, une quête pour rattraper le retard technologique et augmenter votre note afin de pouvoir avoir un rendez-vous avec Faith, une cible de plus dans le tableau de chasse de Larry. Vous croiserez sur votre route une entreprise technologique malveillante appelée Prune et faisant office de parodie non cachée d’Apple avec un vagin en guise de logo… Préparez vous pour environ 8 heures d’allers-retours et de collecte d’objets pour progresser.

Bien (mal)heureusement, la touche Leisure Suit Larry est toujours présente et l’écriture des différents dialogues ne vous épargnera pas une bonne pelletée de blagues salaces qui vous feront probablement souffler du nez de temps en temps tant elles sont ridicules (même forcées parfois). C’est un point qui pourrait être handicapant et qui dépendra vraiment de votre humour, mais sachez que le jeu, se basant complètement la dessus, sera du quitte ou double. Fort heureusement, il y a quelques moments où le jeu brille, notamment un passage vous mettant dans un environnement complètement pixelisé en hommage aux premiers jeux de la série et se concluant dans un dialogue avec le président Donald Trump.

Au niveau du gameplay, c’est un point’n click tout ce qu’il y a de plus classique, vous pouvez, selon vos préférences, vous déplacer et pointer des objets avec les 2 sticks ou  avec l’écran tactile en mode portable. Les nombreuses interactions avec le décor laisseront l’occasion à Larry de sortir des petites blagues et les puzzles ne sortent pas de l’ordinaire avec des combinaisons d’objets que vous cumulerez dans votre inventaire et qui vous permettront de passer à la situation suivante. On appréciera, pour les néophytes ou ceux qui en ont marre de chercher, qu’au bout d’un moment, une pression sur la flèche du bas mette en surbrillance la totalité des interactions possibles dans la pièce dans laquelle vous vous trouvez.

Le style graphique est intégralement réalisé sous forme de dessins réalisés à la main par les équipes de CrazyBrunch pour un rendu très propre, le tout affublé d’animations qui n’ont rien à envier aux dessins animés de ces dernières années. Vous visiterez une vingtaine de lieux entre des clubs de strip tease, la plage de Cancun ou encore le centre ville de New Lost Wages. Les voix sont très bien réalisées et, chers francophones, nous avons le droit à des sous-titres ! Même si bien sûr, la plupart des blagues sont difficiles à traduire et que je ne peut que vous recommander d’avoir le tout en VO.

Voici ma vidéo de gameplay du debut du jeu.

Leisure Suit Larry: Wet Dream Don’t Cry #01: Partie 01.

Conclusion:

Leisure Suit Larry Wet Dreams Don’t Dry fait honneur à son héritage laissé par Sierra et fait peau neuve après une demi-douzaine d’années d’absence. Son humour très porté sous la ceinture ainsi que la personnalité attachante de ses personnages, autant anciens que nouveaux, donnent beaucoup d’occasions de décrocher des sourires. Le but principal de ce point’n click humoristique est bien atteint. On pourra noter cependant quelques blagues forcées et un type d’humour qui parlera plus facilement à des grands enfants ou adolescents qui poufferont à la moindre référence sexuelle, mais cela reste la signature de la franchise. Les puzzles restent classiques, à base d’inventaire et de combinaisons d’objets, et l’intégration du tactile est la bienvenue pour une expérience un peu plus fluide que manette en mains.

Glyph: Avance, avance, petit scarabée ! (Nintendo Switch)

Une fois de plus, j’ai profité des promos pour m’acheter des jeux Nintendo Switch, et le premier est Glyph.

Glyph du studio danois Bolverk Games, c’est le type même du jeu dont on n’attend rien et qui pourtant nous fait lâcher nos joy-cons après une séance de deux heures en se disant, quoi déjà ! Le jeu qui détend tout en offrant un gameplay exigeant. Le parfait mélange entre le plaisir de l’exploration, de la découverte et l’exigence de mécaniques accessibles, mais diablement efficaces.

Roule ma boule:

Le monde tel que nous le connaissons a bien changé, réduit en poussière par la faute de l’ultime création des hommes. Pour en savoir plus et peut-être remettre les choses en ordre, il faudrait un super-héros aux pouvoirs démesurés. Et c’est justement là qu’intervient Glyph, une petite morpho-ball. Nous devrons donc amener cette sympathique bille jusqu’au terrible boss de fin.

Loin d’être démuni face à l’adversité, notre boule possède quelques atouts dans sa manche pour traverser les étendues désertes et dangereuses dont son univers est fait. Elle sait tout naturellement sauter, charger un double saut, prendre appui sur les murs, taper le sol, et même prendre une apparence de hannetons qui lui permet de voler sur des distances appréciables.

Mais gare à la chute, car le sable qui constitue ce monde est dangereux et tout faux pas sera fatal. Sous la forme d’un plateformer en 3D, Glyph mélange des phases d’exploration et de puzzle. Il faudra toujours être attentif à notre environnement pour ne pas rater un secret caché ou un moyen de passer l’obstacle qui se dresse devant nous. Toujours très malin dans sa construction et son level-design, les développeurs de Bolverk Games ont su tirer le meilleur parti des mécaniques qu’ils ont mis en place en proposant une expérience aérienne qui fait la part belle à la découverte.

Sans jamais nous guider, hormis durant le court tutoriel, c’est à nous, joueurs, de mettre en place notre propre stratégie, en utilisant au mieux les capacités de Glyph, pour récupérer les différents éléments qui sont éparpillés dans les niveaux et ainsi pouvoir débloquer sa sortie. Il sera aussi possible de récolter de quoi acheter des customisations pour notre bille et de quoi débloquer des niveaux spéciaux, basés sur le speedrun.

Qui dit plateformer 3D, dit caméra. Les niveaux de Glyph étant très ouverts, aucun mur ne viendra gâcher notre plaisir. Si très vite, il nous faudra apprendre à contrôler notre boule rebondissante et volante, un rond nous indiquant sa position au sol nous aidera énormément dans la gestion des sauts et des vols. La possibilité de s’appuyer sur les murs pour y grimper à force de sauts aide aussi grandement en évitant la frustration de chute lors des premières parties.

Fly like a eagle:

Glyph répond parfaitement à nos sollicitations, et s’il faut un petit temps pour comprendre et apprécier son inertie, ses contrôles sont un modèle d’optimisation. Le stick gauche nous permet de déplacer la bille, tandis que le stick droit nous permet de déplacer assez rapidement la caméra centrée sur Glyph. Les touches ZL, ZR et Y complètent ce mapping et permettent respectivement de planer, de sauter et de venir taper le sol. Des ajouts viendront parsemer notre aventure, mais le principal se fera avec ces trois touches.

La mécanique de charge au sol permettra très souvent de venir « nous poser » sur une plateforme en annulant l’inertie acquise par Glyph, très pratique dans les phases aérienne, cette mécanique est complétée par le côté très aérien des niveaux que nous allons explorer. L’envie de déplacer la caméra tout autour de nous, pour découvrir de quoi est fait notre environnement et ce qui pourrait se trouver au-delà, apporte un contrepoint parfait à la difficulté induit par le côté plateformer.

Avec plus de 80 niveaux d’exploration, notre aventure nous tiendra occuper pendant une bonne dizaine d’heures, et cela sans atteindre (loin de là d’ailleurs) le 100 %. Venir à bout de tous les secrets de Glyph est un vrai challenge. Les 30 niveaux en contre-la-montre qui viennent compléter le tableau demandent, eux aussi, une pratique et un skill que je n’ai pas été capable d’atteindre pour en venir à bout, ce qui ne veut rien dire certes, mais ne soyons pas méchant…

Graphiquement, le titre des développeurs danois fait tout pour nous mettre dans une ambiance mélancolique. Les couleurs chaudes s’enchaînent dans ses paysages en ruines. Que ce soit de jour ou de nuit, notre voyage est toujours rempli d’émerveillement. Il est bien aidé par les thèmes musicaux du compositeur Frederic Keglberg. Avec une quarantaine de titres qui se suivent en accompagnant chaque note de beaucoup de douceur, les compositions ajoutent beaucoup l’atmosphère que cherche à mettre en place le studio Bolverk Games.

En termes de contenu, si venir à bout des niveaux est déjà gratifiant, en trouver tous les secrets permettra en plus de débloquer des skins pour notre bille. Que ce soit pour personnaliser sa forme ronde, sa forme de hanneton ou sa trace, il y en a pour tous les goûts et si ça ne rajoute rien aux mécaniques, c’est un petit ajout sympathique.

Le seul reproche que l’on peut faire à Glyph concerne sa difficulté. Et notamment nos morts. Si atteindre le bout du niveau en ayant récupéré toutes les clés ne pose pas trop de difficultés, mettre la main sur ses secrets est bien plus difficile, surtout lorsque notre trépas nous ramène directement au début du niveau. Alors certes, les éléments débloqués sont conservés, mais devoir retrouver toutes les clés pour sortir est un peu pénible, un retour à la dernière plateforme validée aurait encouragé davantage la découverte.

Voici ma vidéo de gameplay du début du jeu.

Glyph #01: Partie 01.

Conclusion:

Avec son concept de plateformer 3D mêlant réflexion et observation, Glyph nous emmène dans un voyage à l’ambiance mélancolique et aux mécaniques simples, mais diablement efficaces. Magnifiées par un level-design proposant beaucoup de verticalité, nos parties s’enchaînent alors que le temps défile sans que nous ne nous en rendions compte. Si voir le bout de l’aventure est à la portée de chaque joueur, réaliser un 100 % demandera un travail acharné qui plaira au fan de speedrun et de complétion. Si son prix, pour un titre indépendant, pourra en refroidir plus d’un (en promo actuellement), il n’en reste pas moins un jeu aussi agréable en session courte qu’en session longue qui mérite d’être connu.