C’est aujourd’hui que commence (et aussi termine) la saison 02 de la série animée Star Trek, la série animée avec les six uniques épisodes de la saison et qui en même temps termine la série.
Star Trek, la série animée (1974) (s02x01): Les pirates d’Orion.
Résumé: Spock tombe gravement malade. Alors qu’un vaisseau est dépêché pour lui transmettre le médicament qui pourrait le sauver, la cargaison est volée par des pirates venus d’Orion.
Notes:
Kirk mentionne le conflit entre Orion et Coridan, évoqué dans l’épisode Un tour à Babel (s02x10).
Les Orions font leur réapparition dans l’épisode Les améliorés de la série Star Trek: Enterprise
Il s’agit du premier scénario d’Howard Weinstein, alors âgé de 19 ans. L’épisode était à l’origine une nouvelle publiée dans le fanzine Probe.
Star Trek, la série animée (1974) (s02x02): Le commandeur Bem.
Résumé: Kirk, Spock et le commandeur Bem sont prisonnier sur une planète par une race primitive.
Notes:
C’est le premier épisode à révéler que le T. au milieu du nom de James T. Kirk est « Tibérius ».
Le nom de BEM est construit à partir des initiales « Bug Eyed Monster » (Monstre aux yeux d’insectes) la façon dont on décrit les monstres mal conçus dans les productions de science fiction.
L’épisode avait été écrit par David Gerrold pour la série originelle de Star Trek.
Star Trek, la série animée (1974) (s02x03): Le Farceur / Farces et Attrapes.
Résumé: Un vaisseau romulien force l’Enterprise à traverser un chant de force. Celui-ci cause un dommage à l’ordinateur du vaisseau qui commence à effectuer des blagues à l’équipage.
Note:
C’est la première apparition de l’Holodeck dans l’univers de Star Trek. Cette salle de réalité virtuelle sera réutilisé couramment dans la série Star Trek: La Nouvelle Génération.
Star Trek, la série animée (1974) (s02x04): Dramia: L’épidémie.
Résumé: Le Docteur Leonard McCoy est arrêté pour avoir propagé une épidémie qui a ravagé la planète Dramia, plusieurs années auparavant.
Note:
Lou Scheimer le cofondateur du studio Filmation joue le rôle d’un des gardes de Dramia.
Star Trek, la série animée (1974) (s02x05): Le retour de Kukhulan.
Résumé: A la recherche d’une sonde ayant scannée la Terre, l’Enterprise se retrouve face à un extra-terrestre affirmant être le dieu Kukulhan.
Notes:
Le titre original de l’épisode est basé sur une citation du Roi Lear de William Shakespeare: « Plus pointu que la dent d’un serpent est l’ingratitude d’un enfant. » Acte I, Scène 4.
Cet épisode a gagné l’Emmy Award du meilleur épisode de dessin animé pour enfant.
Star Trek, la série animée (1974) (s02x06): L’Univers à l’envers.
Résumé: L’Enterprise se retrouve dans un univers parallèle où le temps s’écoule dans le sens inverse.
Notes:
Robert April est établi comme étant l’un des premiers capitaine de l’Enterprise. Celui-ci doit originellement retourner sur la station Babel vue dans l’épisode Un tour à Babel (s02x10).
Celui-ci fait mention à la mission de Kirk dans l’épisode Le passé (s03x23).
John Culver est le pseudonyme du scénariste Fred Bronson, travaillant pour la NBC.
Le scénario se base sur un univers inversé où les individus naissent vieux et rajeunissent, comme dans l’histoire de 1921 de Francis Scott Fitzgerald, L’Étrange Histoire de Benjamin Button.
ATTENTION: Je ne fais et ne propose AUCUNE COPIE d’épisode ni de quoi que ce soit, merci de ne pas me contacter à ce sujet car je ne répondrai pas.
Pour ceux qui se pose la question de savoir ce que propose cette Owltimate edition en plus et bien voilà, ce sont tous les niveaux évènementiels offert en cadeaux.
Et en plus le jeux propose aussi une sauvegarde automatique.
Tout commence alors quand les deux soeurs sont tranquillement assises dos à dos, prêtes à s’endormir. Quand tout à coup, un diamant fait irruption dans leur chambre. Prise au jeu, l’une d’elle tente de l’attraper mais elle se fait elle-même téléporter par ce dernier. C’est alors que l’autre soeur bondit à l’intérieur du vortex créé afin de rejoindre sa soeur. Tout juste arrivée de l’autre côté de la dimension, elle assiste alors à l’enlèvement de cette dernière par un dragon qui vient d’en faire sa propriété. Il n’y a pas une seconde à perdre, vous voilà fin prêt à entreprendre une aventure haute en couleurs, mais qui saura vite devenir sombre, passant d’un rêve tout joyeux à un cauchemar où règnent les démons.
Giana Sister Twisted Dreams nous plonge dans un univers des plus enrichissants en matière de jeu de plateforme. Ici, nous avons le pouvoir de changer l’univers du décor en une fraction de seconde. Giana se retrouve plongée dans un univers très coloré, aux couleurs flamboyantes, mais ni vu ni connu la voilà au même endroit mais dans un décor qui en est tout autre. Vous êtes dorénavant du côté cauchemardesque de l’aventure, et là les décors sont bien différents, tout est sombre et les petits ennemis gentillets dans les rêves colorés de Giana sont ici remplacés par des démons et autres gargouilles. Bien que ces deux univers aient lieu au même endroit, ils sont très différents graphiquement, nous profitons ici d’un point de vue visuel très réussi où les deux univers se fondent mutuellement sans aucune contrainte.
Une chose nous attire particulièrement dès le début de l’aventure et des premiers pas effectués, c’est que nous dirigeons une Giana blondinette à la belle robe dans l’univers sombre alors que dans l’univers coloré cela fait ressortir le côté punk rock de Giana à la chevelure violette. Le décalage de personnalité dans les univers opposés donne une certaine originalité au titre. Chacune des personnalités possède d’ailleurs son propre pouvoir, là où la blondinette tournoie et virevolte sur elle-même c’est un coup enflammé et puissant qui en ressort quand on incarne ladite punk. Cependant, chacune a beau disposer d’un pouvoir il n’empêchera pas l’autre de l’utiliser. Sachez que si vous commencez à virevolter afin d’entamer une descente aux enfers, vous pourrez d’une simple pression incarner le côté punk de Giana, faites juste attention à ne pas relâcher la touche qui vous sert à virevolter sinon c’est la chute.
Quel est l’intérêt de changer de personnalité dans ces phases de jeu ? Il faut savoir qu’au fur et à mesure de votre aventure il vous faudra récupérer des joyaux appelés « gemmes ». Ces gemmes s’avèrent être de différentes couleurs où les bleus et rose pourront être récupérées peu importe la Giana que l’on incarnera, contrairement au rouge qui devront être ramassées par la punk alors que les jaunes ne seront accessibles que pour la chevelure doré. Ces gemmes vous permettront à la longue de débloquer l’accès au dernier niveau du monde, celui du boss, dans lequel vous jouez si vous avez opté pour le mode de jeu « normal ». Cela est différent si vous commencez par jouer en mode « facile », à ce moment-là les niveaux de boss ne demanderont pas de remplir la jauge de gemmes. Petite précision sur les modes de difficultés, il vous est possible de commencer votre parie en mode normal pour la poursuivre en facile, et vice versa.
D’autres joyaux sont aussi de la partie mais ces derniers dits « gemmes majeures » sont plutôt bien cachés, il faut les considérer comme des gemmes bonus qui, une fois trouvées, vous débloquent des images que vous pourrez admirer dans la galerie du menu principal. Il y a beaucoup de gemmes majeures dissimulées aux quatre coins des niveaux, la galerie étant composée de 10 pages eux-mêmes proposant 12 images. Vous voilà prêt à relever un défi de taille pour mettre la main sur ces 120 images du jeu. D’autres défis vous sont également proposés avec un mode Time Attack où le principe est de parcourir chaque niveau en un minimum de temps. Là où la récolte de gemmes ne sera pas importante elle le sera dans l’autre défi proposé avec le Score Attack, où récupérer le plus de point sera votre objectif premier, à noter que les ennemis tués vous attribueront aussi des points.
Après cette petite parenthèse, revenons sur l’aventure principale. Nous remarquons que Giana Sister Twisted Dreams ne comporte que 3 mondes, ce qui peut paraître peu aux premiers abords, mais qui vous demandera un bon bout de temps avant d’en venir à bout. Chaque monde possède ses propres niveaux, le monde 1 en comporte 6, le monde 2 en a 7 et le monde 3 quant à lui est composé de 9 niveaux, sans compter qu’il reste un tout dernier niveau bloqué d’un cadenas. A vous de récolter le maximum de gemmes et de mourir le moins souvent afin de récupérer un maximum d’étoiles de réussite permettant de débloquer l’accès à ce dernier niveau.
Si vous pensez que cela fait peu, détrompez-vous car il vous faudra 10 à 12 heures de jeu pour combler cette aventure de toute beauté, graphiquement parlant. Tout dépendra de votre dextérité et perspicacité à vouloir aller jusqu’au bout, peu importe les difficultés rencontrées. Il se peut que l’on soit sceptique d’un point de vue maniabilité, quand on sait qu’il faudra switcher régulièrement d’un univers à l’autre. Certes, cela peut paraître difficile mais soyez sûr que vous prendrez vite coche. Vous aurez vite compris le principe et jouirez admirablement de voir à quel point Black Forest Games a soigné la transition lors de ces passages, la mécanique est ensuite bien huilée.
Tout se chevauche sans aucune faille ni accroche. La musique douce et mélancolique qui passe au punk rock dans la continuité de la ballade précédente est tout simplement grandiose. Alors certes, la bande son n’est pas des plus variées, car certaines musiques reviennent de temps à autre, mais il n’en reste pas moins que nous assistons là à un poème musical. Tout comme la beauté des décors, où l’on sent la présence d’un soin particulier quand on constate que le titre propose une profondeur de champ très détaillée. Cependant, on regrettera que les décors varient peu dans le sens où cela se passe quasi constamment en forêt, mais l’intérêt est de pouvoir changer d’univers à tout va et de profiter ainsi d’un visuel tout autre. On notera que par moment les niveaux se dérouleront dans un château, et que certains profiteront d’un décor enneigé alors que dans d’autre il faudra faire attention à la lave.
Voici maintenant mes vidéos de gamplay découverte (ou j’ai été lamentable) ainsi que le premier niveaux du premier monde.
Giana Sister Twisted Dreams: Owltimate edition #02: Niveau 1-1: Les prés mystérieux.
https://youtu.be/l5mbY3SrNrI
Conclusion:
Giana Sister Twisted Dreams ne s’avère pas être qu’un jeu de plateforme car il faudra faire preuve de doigté, de dextérité et de rapidité pour venir à bout des puzzles ou autres énigmes plutôt relevées. Savoir passer entre les cubes au bon moment, faire tourner les passerelles d’un univers à l’autre… le tout très rapidement en évitant les ennemis en face… accrochez-vous à vos joycon, vous en aurez besoin.
Lorsque l’on mentionne Hello Games, No Man’s Sky vient naturellement à l’esprit des joueurs. Mais ce n’est pas ce projet gargantuesque, qui a du effectuer un véritable périple avant d’acquérir ses nombreuses qualités, qui nous intéresse aujourd’hui. Loin de l’espace et de son infinité vertigineuse, The Last Campfire se situe à plus petite échelle mais entend bien se faire une place dans votre ludothèque. Permettez-moi ainsi de vous présenter cette belle expérience pleine d’émotion et de bonnes idées, portée par une touchante mission, donner le sourire.
C’est l’histoire d’un feu:
The Last Campfire vous propose d’incarner Ember, une étrange petite créature représentante de la communauté des Braises, sans que l’on comprenne exactement leur nature profonde. Affublée d’un épais manteau bleu à capuche, Ember est une calme voyageuse qui s’est visiblement égarée au cours de ses pérégrinations puisque nous la retrouvons au fond d’une étrange cave où règnent statues brisées, toiles d’araignées et… squelettes de pèlerins. Votre mission sera donc simple, mener cette âme esseulée à destination. Où se trouve-t-elle ? Excellente question à laquelle même notre adorable héroïne ne semble pas apte à répondre. Mais qu’importe, Ember sait seulement à quel point il est important qu’elle s’y rende. Cela ne sera pas si simple cependant car un long chemin vous attend, ce qui sera l’occasion d’explorer des environnements délicatement réalisés.
Ils sont peu nombreux certes, The Last Campfire étant pensé comme une courte expérience avec un prix bas en conséquence, mais la plupart d’entre eux offrent de jolis visuels bien plaisants à observer. La sombre forêt où vous ferez vos débuts est caractérisée par des jeux de lumières et des ensembles de couleurs saisissants qui créent une atmosphère calme mais quelque peu effrayante par endroit, des yeux invisibles scrutant chacun de vos pas. A l’inverse, certains endroits du marais sont un peu génériques et n’offrent pas grand intérêt tant on a le sentiment d’avoir déjà vu la même chose ailleurs. Dommage pour un jeu aussi court, mais cela ne gâche pas son intérêt pour autant. Si certains décors sont loins d’être inoubliables, on peut en revanche mentionner le chara design très réussi de la plupart des personnages ! Entre un cochon géant et insatiable, une tortue cuisinière et une grenouille pleine de sagesse, toutes sortes de rencontres incongrues vous attendent dans ce monde. Dommage que cette direction artistique soit ternie par de fréquents bugs d’affichage et les quelques crashs qui obligent parfois à redémarrer le jeu pour poursuivre l’aventure.
Et pourtant, ce sont les plus ordinaires qui marqueront et guideront votre voyage en la personne des braises dites mélancoliques. Paralysées par un évènement traumatisant, ces âmes damnées ont perdu espoir, en conséquence de quoi elles se sont pétrifiées. Tout n’est pas perdu pour elles cependant puisqu’Ember a la possibilité de leur venir en aide en leur redonnant le courage de vivre. Ceci prend la forme d’une petite énigme à résoudre, Ember entre dans l’esprit meurtri de la braise mélancolique et doit s’y frayer un chemin en déplaçant des objets, mettant ainsi vos neurones à contribution pour l’occasion. La force de ces petits casse-têtes résident dans leur capacité à utiliser des mécanismes simples mais savamment renouvelés, de sorte à ce qu’on ne ressent jamais une quelconque sensation de redondance. La finalité des puzzles de The Last Campfire est d’atteindre une petite flamme bleue emprisonnée dans une cage symbolisant l’espoir de la braise, une fois libéré, le feu permet de ramener la malheureuse à la vie et de lui permettre de surmonter le traumatisme qu’elle a subi antérieurement.
De ce principe simple et touchant, j’ai tiré une certaine satisfaction. Quelques indices donnés par la voix off, qui vous accompagne tout au long de votre aventure, vous renseignent sur le mal-être ressenti par la braise à laquelle vous venez en aide, ce qui permet de s’en rapprocher et de se sentir concerné par son désarroi. Sauver les braises mélancoliques alimente les feux de camp grâce à la flamme de leur espoir, ce qui vous donne accès à la zone suivante. En dehors de ces sauvetages spirituels, d’autres énigmes vous attendent puisque progresser dans le monde de The Last Campfire vous demandera tout autant de réflexion.
Avec ses visuels réussis et son concept délicat, The Last Campfire est caractérisé par une ambiance mélancolique très particulière. Certes, on ne ressent pas l’envie de faire des claquettes au vu de l’histoire, plutôt triste, qui est narrée, mais on ressent paradoxalement une certaine ferveur en libérant les braises mélancoliques. Avoir le pouvoir de répandre l’espoir et de redonner du courage à son entourage a quelque chose de grisant et d’apaisant. Les puzzles n’étant pas soumis à une quelconque limite de temps, on prend le sien pour venir en aide aux malheureux qui croisent notre route, analysant les environs de son esprit comme un ami lirait en vous pour comprendre vos émotions. On ressort de chaque épreuve avec un léger sentiment de fierté et d’accomplissement qui évoquera peut-être des vocations parmi certains. Quel dommage cependant que la narration du jeu soit si avare de détails ! Il est difficile de saisir pleinement les enjeux du voyage d’Ember tout comme de comprendre quel est ce « chemin » au bout duquel il n’y aurait rien, maintes fois mentionné par un certain personnage de l’aventure.
Ce constat est d’autant plus frustrant que l’émouvante conclusion parvient à éveiller un sentiment inconnu dans le coeur du joueur, grâce à des dialogues efficaces et une musique excellente, mais qu’il est impossible de nommer ce fameux sentiment sans plus de contexte. The Last Campfire est un jeu intrigant qui a su éveiller mon intérêt tout le long des courtes heures nécessaires pour en venir complètement à bout. La preuve la plus manifeste que son histoire est bonne malgré son manque de clarté est justement que j’ai souhaité en savoir plus pour la comprendre plus en profondeur. Tout dans ce jeu témoigne d’une réflexion de ses créateurs, mais on ne parvient pas à saisir le message qu’ils ont souhaité faire passer, s’agit-il d’une métaphore de la vie et de la mort ? De l’aspect vain de l’existence ? D’une philosophie sur le caractère éphémère de la vie ? Impossible d’isoler un angle d’attaque exact ! Peut-être s’agit-il d’une volonté d’Hello Games de pousser les joueurs à s’impliquer davantage dans cette histoire qu’en appuyant sur les boutons d’une manette, qui sait ? En tous cas, c’est réussi.
Voici ma vidéo de gameplay du début du jeu.
The Last Campfire #01: Partie 01.
https://youtu.be/cQfGtPP904w
Et en bonus, je vous met aussi la bande annonce.
Conclusion:
Un délicat mélange de réflexion et d’émotions qui produit un résultat tout à fait fascinant. Malgré des imperfections techniques et une narration parfois trop abstraite pour être comprise, The Last Campfire marque par sa direction artistique, son concept charmant et l’ingéniosité de ses énigmes. Rempli de douceur et de bienveillance, le jeu d’Hello Games accueille tendrement le joueur et l’accompagne dans une aventure simple, calme et infiniment apaisante. A recommander aux anxieux et aux amateurs de casse-têtes, mais également à ceux qui cherchent à se sentir humains et vivants manette en main.