La dernière promo dont j’ai profité est celle de Unbound: Worlds Apart encore et toujours sur Nintendo Switch.
Unbound: Worlds Apart vous propose d’incarner Soli, un petit personnage mignon encapuchonné de rouge qui a du mal à se faire des amis. Il vit avec ses parents dans un monde paisible autrefois relié à de multiples autres par des portails. Aujourd’hui son monde, comme tous les autres, est isolé, car les anciens ont scellé les portails par des cristaux afin d’endiguer la corruption qui dévorait les mondes les uns après les autres. Malheureusement le jour de la cérémonie du cristal de son village, celui-ci va céder et un portail vers un monde anéanti par la corruption va s’ouvrir. La corruption va alors se propager dans son propre monde en tuant et détruisant tout sur son passage.
Par chance Soli est un prodige qui maîtrise la création de portails, ce qui va lui permettre de s’enfuir. Il va alors partir à la recherche d’un moyen de vaincre la corruption qui ronge les mondes avec l’aide des conseils de Brom, un des anciens.
Un donjon crawler tout joli, mais dangereux:
Le jeu est une sorte de labyrinthe 2D aux graphismes soignés qui semblent dessinés à la main, contrées verdoyantes, mines sombres et chemins à travers de la lave… Soli va devoir parcourir ce labyrinthe composé de plusieurs environnements plus ou moins hospitaliers.
Chaque environnement représente une zone qui correspondra à un monde parallèle précis. Soli devra invoquer des portails afin de se créer un chemin dans chacune des zones, faire apparaitre des plateformes par exemple. Si la zone semble tranquille dans votre monde, la création d’un portail sur le monde parallèle correspondant révélera souvent une zone bien moins hospitalière, les monstres inoffensifs de votre monde sont souvent des créatures terrifiantes une fois sous l’influence du portail de Soli. Il faudra donc avancer avec prudence.
Les contrôles sont très simples, votre personnage peut avancer, sauter ou créer des portails. Là où le jeu se complexifie, c’est par son level design et ses puzzles qui mettront la mécanique liée au portail de la zone en avant. En effet, il vous faudra utiliser la création de portails à bon escient afin de pouvoir progresser dans chaque zone. Chaque zone vous proposera un portail à la mécanique différente du précédent, inversion de gravité, accélération du temps, création de sources de lumière…
De nombreuses mécaniques de jeu qui diversifient le gameplay:
Chaque zone vous proposera une nouvelle mécanique de jeu que vous devrez apprendre à utiliser. Mais le level design de chaque zone est vraiment bien réalisé et il vous permet progressivement d’appréhender chaque mécanique. Le jeu possède un côté die & retry assez prononcé, mais qui, grâce à des sauvegardes automatiques et de très nombreux points de restauration, enlèvera toute frustration au joueur, c’est un énorme atout, car vous allez mourir de nombreuses fois.
Chaque zone sera plus ou moins longue et exploitera la mécanique de jeu créée par le portail au maximum, vous proposant à la fin d’affronter un boss juste en utilisant cette capacité.
Dans chacune des zones, vous pourrez venir en aide à des habitants perdus dans le labyrinthe qui vous dévoileront quelques éléments d’histoire supplémentaires. A la fin de chaque zone, vous aurez accès à la suivante et découvrirez un morceau de l’histoire principale du jeu.
Afin de rendre le jeu plus dynamique et d’éviter les aller-retours à répétition, vous trouverez plusieurs points de téléportation qui vous permettront de vous rendre rapidement dans les différentes zones du jeu.
Musiques, bruitages, graphismes et scénario:
Comme je l’avais évoqué, les graphismes sont jolis dans un style crayonné qui dessert parfaitement l’ambiance du jeu entre « mignonitude » et danger. Le jeu propose également de belles cinématiques au début, et qui retracent l’histoire de base de notre petit personnage avec une voix off en anglais agréable, le tout sous-titré en français.
La musique du jeu est agréable, mais si comme moi vous mourez régulièrement, vous vous rappellerez plus des bruitages de votre trépas que de la musique du jeu… En parlant de bruitage, les monstres en possèdent des plutôt flippants qui vous indiquent leur présence avant que vous ne puissiez les voir. Ces bruitages s’avèrent souvent indispensables pour que vous puissiez vous préparer à utiliser votre pouvoir au bon moment. De ce fait, le jeu est très immersif et jouer sans le son serait bien dommage. L’inconvénient est que nous avons tendance à nous concentrer plus sur les bruitages que sur la musique d’ambiance…
Le scénario est bien annoncé grâce à la cinématique du début du jeu. Elle nous permet de nous attacher rapidement à notre petit personnage. La suite de l’aventure sera composée de plusieurs dialogues rencontrés à des points précis du vaste labyrinthe proposé par le jeu. Loin d’être ennuyeux, chaque dialogue vous en apprendra un peu plus sur l’histoire de votre monde et sur la corruption, mettant en lumière les erreurs des anciens. L’intrigue ainsi découpée en plusieurs courts dialogues pousse le joueur à avancer, et est une motivation supplémentaire pour venir à bout des défis que vous lance le jeu.
Pour terminer voici la partie 01 du jeu que je vous ai enregistrée.
Unbound: Worlds Apart #01: Partie 01.
Conclusion:
Unbound: Worlds Apart est un petit jeu de plateforme 2D en mode donjon crawler agréable qui propose une aventure intéressante avec des mécaniques de gameplay simples et mise en valeur par un level design de qualité. Les graphismes dessinés à la main, le scénario et les bruitages sont bien travaillés et ils vous plongent complètement dans l’univers de Soli, le petit mage solitaire créateur de portails. Le jeu vous propose une belle aventure d’une durée de vie entre 6 et 10h selon la manière donc vous appréhenderez chaque mécanique de jeu. Je vous conseille ce jeu au concept intéressant et bien appréhendé par le gameplay, mais si vous n’aimez pas les die & retry, vous pouvez passer votre chemin.