Legend of the Skyfish: Moonwhale (Nintendo Switch)

Un autre jeu que j’ai acheté est Legend of the Skyfish comme vous vous en doutez sur Nintendo Switch.

The Legend of…:

Legend of the Skyfish nous présente les aventures de Petit Hameçon Rouge, au travers d’un introduction misant sur l’aspect « légendaire » très graphique, présentant son peuple et sa ville de pêcheurs. A l’origine, créatrice de prospérité et richesse, la pêche est au centre de l’activité humaine… mais l’homme, toujours égal à lui-même et rempli d’avidité, se met à pêcher toujours plus loin et toujours plus profond. provoquant le réveil d’une créature maléfique, Skyfish, seigneur des abysses… et bientôt des cieux. Créant une horde de mutants, la bête s’apprête à conquérir et briser tout ce qui fait l’univers paisible de notre héroïne, à commencer par la séparer de son frère et la jeter à l’eau. Sauvée par MoonWhale, gardienne des océans, elle devra affronter les mutants et Skyfish dans un ultime combat afin de retrouver son frère et sauver son peuple.

C’est un long chemin, c’est une belle histoire:

Legend of the Skyfish ne s’encombre pas de longs romans et nous propose de petits dialogues qui viendront présenter les 3 « mondes » que composent l’univers du jeu. Chacun d’eux sera donc introduit par des monologues de MoonWhale, qui va nous présenter les aspects fondamentaux du jeu, se débarrasser des gardiens mutants, éviter les pièges, résoudre les puzzles, détruire les totems disséminés dans chacun des 15 niveaux de chaque monde et affronter un boss à la fin de chacun d’eux.

Dans cette histoire nous serons accompagné de Fizyx, un petit poisson volant à l’allure de fée clochette, qui sera toujours prêt à nous alerter et nous guider.

Le chemin que nous allons parcourir se dévoile ainsi sous forme de 3 cartes successives composées d’îles et de petits tracés en pointillés les reliant, que nous traverserons à dos de baleine.

Les options du jeu sont pour ainsi dire peu nombreuses et permettront principalement de régler les volumes de la musique et des effets, voir les crédits et relire la cinématique d’intro. Les textes sont directement en français et excellemment traduits, ce qui est un bon point dont on oublie souvent l’importance.

Twin Stick canne à pêche:

Si de prime abord, Legend of the Skyfish fait naturellement penser à un bon vieux Zelda en 2D vu de dessus (Links Awakening, A link to the past, pour ne citer qu’eux) arborant ici un aspect livre d’illustrations / bandes dessinées, c’est au niveau de son gameplay et de sa progression que celui-ci va principalement se démarquer.

Cette progression n’est pas de type « semi monde ouvert » mais segmentée et il ne sera pas nécessaire de faire des allers-retours d’une zone à une autre, non. Linéarité avant tout. Le gameplay est là aussi légèrement différent car il mettra en exergue une « arme » principale, ou plutôt un instrument peu exploité en tant que tel dans le monde des jeux d’aventures, une canne à pêche 2.0 !

Pour ce faire, utilisez le stick droit pour viser (merci la petite ligne en pointillets et le magnétisme des cibles) puis appuyez sur le bouton R (ou ZR) pour lancer votre hameçon. La cible peut être de plusieurs natures. Il peut s’agir premièrement d’objets en or que vous pourrez attirer comme un gros cube, mais également des plaques en or posées au sol qui serviront cette fois-ci de réceptacle à vos sauts (au-dessus de la terre, de l’eau, des dangers… qu’importe !). Visez les et rejoignez-les dans l’instant !

Sur chaque île/niveau nous ferons la rencontre d’ennemis qu’il faudra frapper avec notre canne (A, B, X ou Y) pour les faire disparaître. Chacun d’eux a ses spécificités et sera plus ou moins facile à dégommer. On pourra également utiliser notre canne en mode grappin afin de les faire venir à nous et éviter une attaque à distance difficile à parer. Cela permettra également de les étourdir et pourquoi pas les « téléporter » directement dans un piège. Dans tous les cas, ceux-ci ne sont pas bien difficiles à occire et serviront avant tout de prétexte pour vous faire perdre du temps dans la résolution des puzzles.

Vos cibles peuvent être inaccessibles selon votre situation, trop loin par exemple, ou si des obstacles faits de pierres, d’arbres ou de feuillages vous séparent. Ils peuvent également être en mouvement et donc plus compliqués à viser (sic !).

Les îles seront parsemées de puzzles de progression et de pièges qui mettront en avant des principes classiques de gameplay, dalles de pression, grilles, leviers, timers, pics, fléchettes, déplacement de blocs, tourniquets, etc.

Mais… ce ne serait pas très original s’il n’y avait pas le gros changement provenant de la présence de notre fameuse canne à pêche qui va littéralement ajouter une nouvelle dimension à ces éléments connus et reconnus. Le fait de pouvoir les activer à distance par exemple mais aussi de se « téléporter » rapidement d’un endroit à l’autre et ainsi défier les lois de la physique et du temps.

Vous aurez l’occasion de découvrir de petits coffres cachés qui contiennent des améliorations pour votre capuche, votre canne et votre hameçon. A chaque nouvelle découverte une nouvelle possibilité vous est offerte. Equipez la version qui vous conviendra le mieux de chaque objet, plus de coeurs, plus de rapidité, fil plus long, effets différents sur les ennemis, furtivité, etc.

Une direction… très artistique:

Si le gameplay m’a beaucoup plu, il en est de même des graphismes et de l’accessibilité du jeu.

La direction artistique est extrêmement soignée et à mon goût. Elle est davantage dans le registre des livres anciens, gravures ou livres de contes. Cela ne plaira peut-être pas forcément à tout le monde. J’ai particulièrement apprécié cette ambiance, ces détails et animations comme les arbustes qui frétillent quand on passe dessus ou quand on les secoue avec notre canne ou encore les petites levées de poussière quand on court. Ce sont ces petits détails mis bout à bout qui rendent le beau, vivant.

La bande son est globalement agréable et bien dans le thème, bien qu’essentiellement composée de 2 ou 3 musiques. Les effets sont eux aussi particulièrement bien choisis.

Variété, simplicité, amusement, longévité:

Les niveaux sont variés, que ce soit par leur composition ou par la mise en place des éléments de décors, pièges et « chemins ». Les puzzles sont également accessibles et variés, bien mis en scène… et tout cela se densifie tranquillement avec l’avancée dans les mondes de Legend of the Skyfish. Les petites animations d’ouvertures de grilles qui figent le temps et déplacent la caméra pour montrer l’impact d’une action sont réellement utiles à la lisibilité de la progression des puzzles, ce qui plaira je pense au plus grand nombre.

Je n’ai trouvé aucun niveau particulièrement difficile. Même si certaines énigmes sont très bien pensées, elles ne sont pas conçues pour frustrer le joueur mais pour lui donner un sentiment de satisfaction permanent. Seules les portions comportant de très nombreux pièges et des timers (via des leviers qui vont automatiquement se refermer au bout d’un temps donné) m’ont parfois stressé et fait perdre mes moyens (et ma capacité à viser juste) mais avec le temps ça a été de moins en moins le cas.

La durée de vie est d’environ 4 heures, peut être un peu plus, difficile d’estimer exactement sachant que c’est un jeu qui se joue très facilement par plus ou moins brèves sessions. Ce qui m’a le plus donné du fil à retordre au final a été la défaite des boss (intéressants et demandant de maîtriser le « saut ») le temps de trouver leur pattern, assez rapidement au final.

Je vous met ma vidéo de gameplay qui vous permettra de découvrir les trois premiers niveaux

Legend of the Skyfish #01: Partie 01.

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