Agent A: Casse-tête d’espions (Nintendo Switch)

J’ai aussi téléchargé la démo du jeu Agent A: Casse-tête d’espions là aussi sur Nintendo Switch.

Avant de commencer, voici déjà les différentes commandes du jeu si vous voulez jouer avec les joy-con ou avec l’écran tactile.

A l’inverse de bien des jeux, Agent A: Casse-tête d’espions a commencé en format épisodique uniquement sur iOS et Android avant d’apparaître sur consoles. Le jeu d’aventure alliant point and click et enquête d’espionnage a pris du temps avant d’être disponible en entier, mais voilà que c’est fait. La sortie sur console coïncide donc avec le lancement du 5ème et dernier épisode. J’en ai profité pour faire le tour de l’aventure sur Nintendo Switch aujourd’hui.

Serez-vous plus rusé que Ruby la Rouge ?

Agent A: Casse-tête d’espions nous place dans la peau d’un agent secret envoyé en mission. Celle-ci consiste à capturer Ruby la Rouge, une espionne ennemie qui a décimé presque tous les autres agents de l’organisation. Poursuivant sa trace, notre agent est témoin d’une explosion qu’elle cause sur un yacht où se retrouvait aussi notre patron. Finalement, on réussit à suivre ses pas jusqu’à son repère, mais malheureusement celui-ci est bourré e trucs rétrofuturistes, d’objets cachés, de gadgets et de casse-tête logiques. Alors, saurez-vous désarmer tous les pièges sous votre chemin et avoir le dessus sur cette grande espionne ?

L’aventure se divise donc en 5 épisodes d’environ une heure chacun qui nous amène de plus en plus profondément dans l’antre de Ruby. Bien sûr, on en apprendra un peu plus sur cette mystérieuse femme à force de s’approcher d’elle. Qui plus est, malgré le sérieux de la mission, on a aussi droit à quelques moments et situations cocasses. Bref, bien que légère, l’histoire est intéressante et met la table pour la suite des choses. Cependant, c’est beaucoup plus dans la jouabilité dont la variété des casse-têtes que le jeu se démarque.

Quelque chose vous semble étrange ou au mauvais endroit ? Faites fonctionner votre mémoire et votre sens de l’observation (comme tout bon espion qui se respecte) pour résoudre les énigmes corsées à venir. En explorant la cachette de Ruby, collectez les objets et utilisez-les au moment opportun pour débloquer une série de casse-tête qui vous rapprocheront de votre cible !

Piéger une grande espionne:

Comme tout bon jeu point and click, Agent A: Casse-tête d’espions nous amène a explorer chaque pièce afin de trouver les morceaux cachés des différents casse-tête. Usant d’ingéniosité et d’originalité, l’aventure nous force à nous creuser les méninges pour désarmer la maison de Ruby. De la première à la dernière scène, rien n’a été laissé au hasard et presque tous les éléments du décor auront un rôle à jouer. D’ailleurs, ce que j’ai bien aimé, c’est justement qu’on teste notre oeil d’observateur, notre mémoire et notre capacité de résolution.

De plus, le tout est fait sans complexité inutile. Plusieurs jeux du genre décident d’emprunter une voix plus difficile que ce qui est nécessaire. Souvent, c’est même fait au détriment de la logique ce qui ne leur permet pas de tenir parfaitement en place. Or, ce n’est pas le cas avec Agent A: Casse-tête d’espions. Tout est bien ficelé et il y a une raison derrière chaque interaction. Même la petite souris surnommée affectueusement Victor a son rôle à jouer. Bref, j’aime ça quand un jeu est logique du début à la fin.

Quand l’espionnage devient un art:

Le style visuel s’inspirant d’un mélange de cartoon et d’un look rétro des années 60 me faisait penser à d’autre titre. Cependant, le visuel a un meilleur polissage et, bien sûr, le jeu est aussi beaucoup plus complet. D’ailleurs, je trouve qu’il se prête particulièrement au genre en laissant de côté l’approche trop réaliste qui aurait paru inutilement violente. Il y a quand même quelques explosions et il faut parfois se salir les mains pour arriver au bout de l’énigme.

Puis, j’ai tout autant apprécié la trame sonore qui justement s’agence bien avec le look année 60. En l’écoutant, j’avais tout de suite en tête le thème du cartoon « La Panthère Rose » qui a justement été lancé dans cette même décennie. Ça nous plaçait d’ailleurs parfaitement dans l’ambiance du jeu. Or, même si je n’étais pas né, l’oeuvre a tout de même su traverser les époques et j’ai grandi en regardant souvent cette série animée à la télé. C’était donc bien agréable de retrouver un jeu qui s’en inspire de manière si réussie.

Agent A: le début d’une série ?

Certes, il aura fallu être patient avant d’avoir l’expérience complète, mais Yak & Co est arrivé au bout sans faire de compromis. D’un épisode à l’autre, je n’ai jamais ressenti de relâchement dans leur qualité ce qui est un exploit en soit. De plus, le titre a su piquer mon intérêt en faisant fonctionner constamment mes méninges sans me donner mal à la tête. Enfin, tout ce que je souhaite, c’est que la compagnie donne suite à la fin qui laisse justement sous-entendre un prolongement de l’histoire. Il suffira de s’armer d’un peu de patience et de souhaiter que le jeu connaisse le même succès que sur mobile. Bref, Agent A: Casse-tête d’espions est un bon jeu de casse-tête.

Voici quelques captures d’écrans du jeu.

La démo vous donne accès aux chapitre 01 du jeu, dont voici ma partie dont je vous ai enregistré le gameplay (j’ai volontairement omis certain détail en faisant la vidéo pour aller à la fin).

Agent A: Casse-tête d’espions #00: Démo (Nintendo Switch).

https://youtu.be/vgN5KIYPIgE

Conclusion:

Agent A: Casse-tête d’espions propose une très bonne aventure qui nous creuse les méninges grâce à des casse-têtes à la fois ingénieux et amusants. Avec une série de cinq épisodes bien ficelée, le titre offre tout ce qu’il faut pour nous donner une ambiance à la James Bond sans se prendre trop au sérieux. Bref, si vous cherchez une petite aventure divertissante qui se digère facilement, donnez une chance à celui-ci.

Ps: Ruby La Rouge est une espionne qui ne doit pas être prise à la légère ! Explorez un labyrinthe de casse-tête déroutants dans ce jeu décalé du chat et de la souris. Reste à savoir si vous jouez le chat… ou la souris !

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