Super Kirby Clash: Des missions héroïques par dizaines ! (Nintendo Switch)

Nouveau jeu téléchargé, encore un free-to-play cette fois c’est Super Kirby Clash cette fois encore sur Nintendo Switch.

Un Kirby en Free-To-Play ?

Pour la première fois, la petite boule rose de chez HAL Laboratory se met au free-to-play dans un titre orienté action et RPG. Basé sur « Team Kirby clash » un mini jeu de Kirby: Planet Robobot sur Nintendo 3DS, Super Kirby Clash met en scène 4 Kirby partis à l’aventure pour occire du Boss à la pelle ! Fini la plate-forme, cette fois-ci, nous sommes face à un boss rush en coopération dans lequel chaque joueur pourra incarner son propre petit Kirby, affublé d’un équipement acquis à la sueur de son front.

Au choix, le joueur pourra opter pour 4 classes différentes, Héros à l’épée, Maestro Marto (la brute de l’équipe), Docteur Prodige (healer) et Roi des Rayons (sorcier).

Le travail d’équipe et l’entraide sont particulièrement valorisés dans ces combats de boss, très dynamiques et distrayants où il est nécessaire de comprendre les patterns et de s’adapter en fonction des difficultés de nos collègues. En cas de victoire, on gagne de l’expérience pour faire monter nos statistiques et des médailles en fonction de notre capacité à pulvériser nos ennemis rapidement. On récolte également des cristaux de différentes couleurs et raretés qui permettront de fabriquer de nouveaux équipements.

Seulement » des combats de Boss ?

Super Kirby Clash peut paraître répétitif. Le jeu ne propose en effet pas d’autres formes de gameplay que du combat en coop, cependant la complémentarité des différentes classes à incarner permet d’envisager les combats de manière très différentes. Pour ajouter de l’intérêt à notre quête, de nombreux défis héroïques vous attendent, il s’agit de petits challenges à accomplir permettant de pimenter le tout.

Loin d’être une tâche de seconde zone, la réalisation de ces très nombreux défis est indispensable pour progresser. Le titre exige d’avoir un certain nombres de défis remportés pour débloquer l’accès aux niveaux supérieurs de votre personnage. Il n’est heureusement pas obligatoire de farmer de la sorte pour chaque classe, le joueur va simplement incarner le même Kirby, qui dispose pour ceux qui ne le savent pas, de la capacité de changer d’apparence et de pouvoirs.

Les Kirby, ça se clash en multi !

Le titre est jouable en solo. Vous répondrez aux offres de primes sur les montres, tel un Sorceleur et vous serez alors accompagné par 3 personnages contrôlés par l’IA. Jouer seul est la meilleure manière d’apprendre les subtilités de chaque rôle mais c’est à plusieurs que le titre révèle tout son fun ! Le titre se veut accessible, il est  jouable en local avec plusieurs manettes, ou plusieurs Nintendo Switch reliées entre elles, mais aussi en ligne, avec vos amis ou d’illustres inconnus. Nul besoin de rappeler qu’il vous faudra un abonnement pour accéder au jeu en ligne. Le soft est clairement destiné au jeu en ligne, le gain d’expérience y est d’ailleurs plus important à quête identique et il permet également de gagner davantage de ressources et d’y dénicher des cristaux rares introuvables en solo.

Manette en main, l’amusement est bien là, on s’entraide, on sauve ses équipiers K.O, on crée des zones de soins, certains se servent de leur boucliers pour protéger les classes moins défensives, etc… Une vraie dynamique de groupe se crée très vite, y compris avec des joueurs au hasard.

Kirby veut-il aspirer votre argent ?

Eh bien il propose quelque chose de très classique, mais très équilibré pour le moment. Participer à une quête en solo ou en multi coûte des points d’Ardeur qui diffèrent en fonction de la difficulté de celle choisie. Une fois à court de points, il faudra patienter jusqu’à ce que la jauge se reconstitue suffisamment. Pour éviter de nous faire trop patienter, chaque fois que l’on passe un niveau, nos jauges d’ardeur se remplissent à 100%. Oui, vous avez bien lu « Nos » jauges. En effet, le joueur dispose d’une jauge réservée au mode solo et une deuxième est réservée au multi. Ainsi il suffit d’alterner d’un mode à l’autre pour maximiser son temps de jeu. Pour l’instant, le titre ne lasse pas et on ressent une vraie montée en puissance graduelle de notre personnage, il faudra bien sûr voir sur le long terme si la lassitude ne s’installe pas.

Mais que propose vraiment le modèle économique de Super Kirby Clash ?

Au niveau des micro-transactions, Super Kirby Clash repose sur un système de Pommes-Joyaux qui nous serviront de monnaie pour acheter du nouveau matériel et ainsi remporter des quêtes de plus en plus difficiles, mais plus lucratives. Il est possible de récolter des pommes toutes les 12 heures grâce à l’arbre magique situé dans le hub du jeu, mais on en récupère en remportant les combats et en réalisant les défis dont je vous parlais plus tôt. Il y a bien sûr la possibilité de payer pour obtenir des pommes en échange, mais l’incitation ne se fait que peu ressentir jusqu’à présent. Il existera toujours des joueurs milliardaires pour dépenser toutes leurs économies pour s’offrir des épées légendaires, mais ce n’est absolument pas nécessaire pour s’amuser. Le titre est uniquement basé sur de la coopération, pas sur l’affrontement de joueurs, donc le besoin d’être plus fort que son voisin n’est pas une priorité. En multijoueurs random, on apprécie que certains se soient ruinés à notre place et soient déjà level 60 moins d’une semaine après la sortie du titre….à ceux là, notre portefeuille leur dit « Merci » !

Voici la vidéo de ma séquence de gameplay.

Super Kirby Clash #01: Partie 01.

Conclusion:

Super Kirby Clash est une bonne surprise que l’on n’attendait pas. Le jeu est très simple mais fonctionne bien. Incarner différents rôles est amusant, on peut changer de style de jeu comme bon nous semble, le titre est tout public, permet de jouer avec ses enfants ou ses frères et soeurs, en plus d’être prenant. Avec ce titre, Nintendo prouve qu’on peut faire du free-to-play intelligemment, tout en proposant une expérience de jeu sympathique. Super Kirby Clash n’est pas le jeu du siècle, mais sa gratuité et sa simplicité procure une dose de fun bienvenue qu’on a envie de partager !

Guardian Tales: Un zelda-like, et plus encore (Nintendo Switch)

Le quatrième jeu que j’ai ajouté à ma collection est lui aussi gratuit Guardian Tales et toujours pour la Nintendo Switch.

Avec sa taille poids plume de 57 Mo indiquée sur sa fiche eShop, ce n’est clairement pas le titre qui devrait encombrer votre Nintendo Switch au départ. Mais attention, ce poids va très rapidement gonfler et il faut en réalité compter jusqu’à 2,4 Go d’espace libre pour accueillir correctement ce jeu. Guardian Tales est un jeu jouable en solo sur sa console, mais également en ligne jusqu’à quatre. Développé par le studio Kakao Games Corp., il est édité par Kong Studios et ne vous coûtera rien pour l’acquérir. En effet, s’il est gratuit au lancement, des micro-achats sont intégrés dans le jeu pour permettre d’aller plus vite dans l’histoire, des achats non obligatoires même si le modèle économiques favorisera les joueurs payants. Une démo est disponible sur l’eShop pour tenter l’aventure en mode découverte en cas de doute.

Tout le jeu de Guardian Tales se déroule à Kanterbury, un royaume attaqué par un grand nombre de démons-envahisseurs. On y incarne un personnage, le Gardien légendaire ou l’Élu, dont le rôle est de retrouver les 12 autres Gardiens éparpillés suite à l’assaut du château et de partir à la reconquête du trône. Le prologue nous introduit ainsi dans cette intrigue, tout en nous apprenant les premières mécaniques du jeu (déplacements et interactions avec les objets).

Le joueur rencontrera divers camarades dans les nombreux mondes diversifiés qu’il peut explorer dans le jeu. Avoir des camarades aux côtés du joueur lui sera utile pour combattre des ennemis plus grands et plus maléfiques tout au long de sa quête.

Au fur et à mesure des missions réalisées, le joueur peut débloquer de nombreuses activités, arène en PvP, guilde avec ses amis, personnalisation de son château. Lorsque tout est disponible, on peut facilement se perdre dans la multitude de menus et d’options disponibles et il sera intéressant de vérifier si l’interface du jeu sur mobile a été correctement transposée sur Nintendo Switch, si possible remaniée en mieux.

Encourageant les joueurs à pratiquer des sessions de jeux relativement courtes, les missions nécessitent en général moins d’une dizaine de minutes pour être pliées. Ce titre semble parfait pour les possesseurs de Nintendo Switch qui emportent régulièrement leur console en déplacement. Le contenu est plus que généreux et le pixel art soigné.

Je vous met ici la bande annonce du jeu.

Guardian Tales: Bande annonce.

Description:

  • Jeu de résolution de casse-têtes
    Soulevez de lourds rochers, lancez des bombes explosives et lancez-vous à l’assaut d’obstacles pour découvrir les passages cachés qui mènent à d’incroyables trésors !
  • Combat d’action stratégique:
    Esquivez, baissez-vous, immergez-vous, plongez et tracez votre route jusqu’à la victoire contre des adversaires puissants et des boss colossaux !
  • Boss et donjons stimulants:
    Explorez des donjons sombres et dangereux pour défier les boss mastodontes qui y demeurent ! Monstres cochons maléfiques, tremblez, le héros est arrivé !
  • PVP intenses et classements:
    Rassemblez et mettez en synergie votre meilleur parti de 3 héros afin d’affronter pour la gloire d’autres joueurs lors de combats en temps réel !
  • Collection de héros et d’armes:
    Il est dangereux de partir seul ! Récupérez et choisissez parmi plus de 50 héros et 100 armes différentes – avec chacun(e) ses propres caractéristiques uniques !
  • Créez une guilde avec des amis:
    Faites-vous de nouveaux amis, mettez en valeur vos héros et fêtez cela dans la Maison de guilde ! Oh, et allez-y doucement avec l’épouvantail de guilde…
  • Personnalisez votre château flottant:
    Vous aimez les pancakes ? Construisez une Maison des pancakes ! Vous aimez les clowns ? Construisez un cirque ! Personnalisez votre île comme vous le souhaitez pour vous et vos héros !
  • Parodies hommages:
    Vous aimez les « easter eggs » ? Il y a des tonnes d’easter eggs dans le jeu. Mettez-vous au défi de tous les trouver !
  • Et bien plus encore !!!
    Histoires, missions, quêtes, événements, récompenses, et bien plus encore !!

Voici la vidéo du prologue complet que je vous ai enregistrée.

Guardian Tales #01: Prologue.

Conclusion:

Comme c’est gratuit, il faut surtout le voir comme un petit jeu simple et addictif, n’espérez pas cependant un scénario digne d’un Oscar. Mais bien réalisé, et avec cet aura de très bon jeu Nintendo Switch, il devrait se montrer suffisamment séduisant pour de nombreux joueurs en ce moment. Bon point, le jeu est traduit en plusieurs langues dont le français, aucun souci à craindre niveau compréhension donc.

Tricky Doors: Frappez avant d’entrée (Nintendo Switch)

Le troisième jeu que j’ai téléchargé gratuitement est Tricky Doors pour Nintendo Switch.

Description:

Tricky Doors est un jeu dans le genre évasion avec de nombreux mini-jeux et des quêtes compliquées.

Vous pouvez ouvrir beaucoup de portes différentes. Derrière chaque porte, vous trouverez des mondes hostiles ou amicaux, ainsi que des paysages familiers ou exotiques. Votre tâche est toujours la même, vous devez quitter l’endroit où le jeu vous a envoyé à travers un portail pour avancer.

  • Résolvez les énigmes et ouvrez toutes les portes complexes pour trouver une issue!
  • Trouvez une façon créative de sortir de chaque pièce.
  • Résolvez des énigmes et trouvez des objets cachés. Beaucoup d’entre eux vous seront familiers. Vous verrez certains d’entre eux pour la première fois. Pouvez-vous tous les utiliser pour trouver une issue? Défiez votre vivacité d’esprit!
  • Des emplacements fantastiques et graphismes impressionnants.
  • Des scénarios d’évasion uniques.
  • Une recherche passionnante d’objets cachés.
  • Des mini-jeux stimulants.
  • Ce jeu est intéressant pour les débutants et les joueurs expérimentés.

Voici ma séquence de gameplay découverte que je vous ai enregistrée

Tricky doors #01: Gameplay découverte.

Sky: Enfant de la lumière: Beau, gratuit et généreux (Nintendo Switch)

Le deuxième jeu que j’ai téléchargé est encore un jeu gratuit Sky: Enfant de la lumière sur Nintendo Switch.

Après avoir enchanté les joueurs iOS, Sky: Enfant de la lumière se pose depuis 2021 sur nos Nintendo Switch et les appareils Android. Le successeur spirituel de Journey nous avait séduits lors de sa sortie, mais vaut-il toujours le coup sur la transportable de Nintendo ? Réponse dans ce test.

Une version Switch pratiquement identique:

Sur iOS, Sky: Enfant de la lumière n’était pas forcément un étalon graphique, cette version Nintendo Switch souffre des mêmes écueils. Il est toutefois possible de changer de mode graphique à la volée, sans devoir recharger la partie, ce qui est plutôt pratique. Le mode graphisme vise du 30 FPS et affine légèrement les modèles tandis que le mode performance vise du 60 FPS et baisse la résolution. Difficile d’en recommander l’un plutôt que l’autre, car bien que le gain visuel soit visible en docké en mode graphisme, le framerate manque de stabilité. Le mode performance, quant à lui, n’est pas à l’abri d’une chute ponctuelle, mais s’avère tout de même bien plus fluide de manière générale. Le choix revient à la préférence du joueur.

N’oublions toutefois pas que Sky: Enfant de la lumière est un jeu qui mise avant tout sur la contemplation. Les mouvements rapides de caméra sont pour ainsi dire inexistants, les baisses de framerate sont donc bien moins dérangeantes que dans d’autres titres.
D’un point de vue strictement visuel, le titre n’affiche pas des textures et des modèles d’une finesse incroyable, mais l’excellente direction artistique suffit à enchanter. Pouvoir en profiter sur grand écran fait plaisir, notamment lorsque l’on survole des mers de nuages tumultueuses. Malgré la technique en retrait, on est régulièrement soufflé par les panoramas et les étendues nuageuses impressionnantes. Le support manette est également un plus appréciable qui permet d’apprécier cette aventure dans de très bonnes conditions. Notre héros répond au doigt et à l’oeil et les raccourcis bien pensés permettent de communiquer rapidement avec d’autres joueurs.

Un voyage social:

Quelques minutes suffisent à savoir que l’on pose les doigts sur une expérience imaginée par thatgamecompany. Sa patte artistique rappelle de suite celle de Journey, tout comme la fluidité de ses déplacements ou sa bande-son onirique. Mais plus qu’une simple balade émotionnelle, Sky: Enfant de la lumière est avant tout un jeu, avec des objectifs, des secrets à dénicher et un système de progression invitant le joueur à s’aventurer toujours plus loin dans ses différents niveaux. Le titre embrasse avec fougue sa composante multijoueur et propose une série d’interactions originales et positives, aussi intelligentes que discrètes pour quiconque souhaiterait vivre ce périple aérien aussi bien à plusieurs qu’en solitaire.

Souvenez-vous de ces silhouettes inconnues croisées au fil de vos glissades dans Journey. D’autres joueurs anonymes qui, comme vous, partageaient l’espace d’un moment un bout de chemin sans un surplus d’informations sur l’identité de son binôme. Résumée à quelques interactions basiques comme de petites mélodies ou le langage implicite du mouvement, il n’en fallait pourtant pas plus pour en dire beaucoup et créer une véritable connexion, éphémère certes, entre deux inconnus. Sky: Enfant de la lumière reprend à son compte cette idée et la place en fer de lance de son concept. Vous allez croiser des dizaines d’autres joueurs durant vos explorations et communiquer avec eux aux moyens de petites mélodies, d’emotes, de cadeaux, voire de dialogues bien plus directs en vous asseyant en duo sur un banc pour échanger librement par écrit.

La somme de ces échanges créée assez vite un sentiment d’empathie de tous les instants, une atmosphère positive où l’entraide est favorisée par de multiples récompenses. Jusqu’à huit joueurs peuvent se regrouper de manière spontanée dans l’idée de s’entraider, il suffit de s’approcher d’un autre personnage et d’appuyer dessus pour choisir de le suivre automatiquement. Loin d’avoir la désagréable sensation de traîner un boulet derrière soi, on prend plaisir à venir en aide aux autres tant la coopération est plaisante et utile dans certaines situations.

L’exploration récompensée:

Mais au fait, on fait quoi dans Sky: Enfant de la lumière ? Le joueur incarne ici un enfant de la lumière, un petit être nimbé de clarté avec une cape sur le dos. Cette dernière fait écho à l’écharpe de Journey puisqu’elle permet de prendre son envol dans les cieux. Mais la liberté de mouvement est ici bien plus importante que dans le précédent jeu du studio. Votre quête consiste à restaurer la lumière au travers des sept royaumes oniriques de ce pays flottant dans les cieux. Chaque zone, distinguée de la précédente par une ambiance visuelle unique et captivante, est séparée des autres mondes par une épaisse mer de nuages à parcourir avec la grâce d’un oiseau. On se sent pousser des ailes dès les premières minutes de l’aventure grâce à une prise en main simple et intuitive pensée pour les contrôles tactiles. Le pouce gauche émule un stick virtuel tandis que le droit sert à faire pivoter la caméra ou à interagir avec l’environnement.

D’apparence basique et sans grand challenge, notre exploration de ces landes magiques a pour but de retrouver la trace des esprits ancêtres perdus dans les ténèbres afin de les conduire vers différentes constellations où ils pourront trouver la paix. Cette quête fait peu à peu progresser une barre d’objectifs où chaque étape débloque de nouvelles récompenses comme des emotes, des options de personnalisation ou de nouvelles mélodies d’interactions sociales. En tant qu’être de lumière, vous aurez la possibilité de réactiver certains flambeaux sur votre route ou encore de collecter des bougies nécessaires à l’amélioration de vos capacités de déplacement. Une barre d’énergie lumineuse, située en haut de l’écran représente à la fois votre jauge de santé ainsi que votre aptitude à voler durant un temps limité. Les phases de plateforme sont ainsi soumises à la bonne gestion de cette ressource qui se recharge dès que le personnage s’approche d’une source de lumière ou de tout être nimbé de clarté. Certains niveaux, comme la forêt ancienne, sont plongés dans les ombres et obligent donc le joueur à planifier au mieux ses déplacements pour atteindre des zones plus dérobées.

Et c’est ici que Sky: Enfant de la lumière surprend le plus, dans cette capacité à se montrer bien plus profond qu’il n’y paraît au premier coup d’oeil. Car s’il est possible de terminer l’aventure sans trop se soucier de ses à-côtés en un peu plus de quatre heures, une telle approche vous privera de l’élément le plus intéressant du titre, l’exploration et la découverte de secrets. Allumer des brasiers, retrouver des étoiles, faire sonner des cloches, ces multiples interactions parsemées au fil des mondes confèrent au joueur des possibilités accrues de déplacement et d’interactions avec ses semblables. Tout ne s’offre pas dès les premiers pas dans un environnement, certains éléments sont cachés avec soin, d’autres nécessitent des séquences plus avancées de plateforme et certains requièrent la coopération de deux joueurs pour dévoiler leurs mystères. Ne vous attendez néanmoins pas à des énigmes de haute volée, la plupart demandent simplement d’allumer des interrupteurs ou de collecter un nombre donné d’esprits dans les niveaux. Il en résulte toutefois un agréable sentiment de progression, jamais forcé où artificiellement bridé par des mécaniques restrictives propres à de nombreuses expériences free-to-play sur mobile.

Un vrai jeu free-to-play ?

Et oui, Sky: Enfant de la lumière reste bel et bien un jeu à télécharger gratuitement sur Nintendo Switch. On pourrait alors redouter un modèle de progression limité par divers paywalls. Et pourtant, après avoir parcouru l’intégralité du titre sans ressentir un instant le besoin de faire chauffer la carte bleue afin d’accélérer ma progression. Le jeu contient des microtransactions sous la forme d’achat de bougies et autres pass d’aventure permettant de débloquer des récompenses exclusives. Ces monnaies sont, pour la plupart, identiques à celles que le joueur récolte au fil du jeu. Elles servent à personnaliser divers aspects de son apparence comme sa cape, sa coupe de cheveux, son visage ou encore obtenir de nouvelles emotes. Le cashshop n’est donc pas intrusif et ne favorise en rien les acheteurs par rapport aux joueurs free-to-play.

Beau, gratuit et généreux:

Après chaque fin de niveau ou déconnexion, le joueur retourne dans une sorte de HUB central doté plusieurs lieux d’interactions sociales et de portails directs vers les mondes qu’il a déjà visité. Si, tout est pensé pour une simplicité d’utilisation totale. Les graphismes bénéficient d’un rendu admirable pour le support, colorés, éclairés et animés avec un grand soin, c’est un véritable successeur spirituel de Journey qui s’offre à nos yeux avec ces mêmes séquences de glissades somptueuses dans des décors grandioses pleins de poésie à l’allure de tableaux vivants.

Voici la partie 01 du jeu que je vous au enregistrée

Sky: Enfant de la lumière #01: Partie 01.

Conclusion:

Tout aussi recommandable que sur mobile, la version Nintendo Switch de Sky: Enfant de la lumière gagne en magie une fois la console posée dans le dock. On peut profiter de l’excellente direction artistique sur grand écran et apprécier les contrôles à la manette. Les étendues de nuages à perte de vue impressionnent et donnent envie de s’y perdre. Ce free-to-play n’a pas perdu de sa superbe et mérite toute votre attention, surtout si, comme moi, vous avez adoré Journey.

Asphalt 9: Legends: A plein gaz (Nintendo Switch)

Je viens de me télécharger le jeu free-to-play Asphalt 9: Legends sur la Nintendo Switch.

Le free-to-play est un modèle économique qui existe depuis quelque années dans l’histoire du jeu vidéo. Il s’agit de proposer un jeu gratuitement au public basé sur une longue évolution plus ou moins lente et maîtrisée, mais addictive, avec un système économique de micro-transactions qui vous permet une évolution beaucoup plus rapide ainsi que du contenu ou des bonus exclusifs en échange de quelques Euros. Une formule qui, forte de son succès, a amené certains gros éditeurs à intégrer ces transactions dans des AAA afin de faire sortir encore de l’argent aux joueurs en plus de la valeur d’achat de leur jeu, ce qui a soulevé la grogne d’une partie des gamers. Gameloft propose un portage Nintendo Switch d’Asphalt 9: Legends, qui est un jeu développé en premier lieu pour les smartphones basé sur ce modèle économique.

De l’arcade fun et exigeant:

Fans de simulation, soyez prévenus ! Asphalt 9: Legends est un jeu de course automobile qui se veut résolument arcade et qui s’assume entièrement. Ici pas de week-end de course avec essais libres et qualifications, vous êtes lancé dans diverses courses courtes mais intenses en contre la montre ou contre d’autres concurrents. La conduite joue beaucoup sur le boost qui se remplit de diverses façons, en ramassant des bonbonnes de nitro, en dérapant, en effectuant des cascades via des tremplins ou encore en détruisant les véhicules des concurrents.

Le gameplay se veut très intuitif. Le freinage et l’accélération s’effectuent avec « ZL » et « ZR », il suffit de presser une fois le frein pour mettre la voiture en dérapage constant puis d’appuyer une seconde fois sur le frein pour cesser la glissade. Un peu à la façon d’un Burnout Paradise, si vous appuyez deux fois consécutivement sur « ZL », votre voiture partira en toupie lors de laquelle tout contact avec une autre voiture la détruira dans un ralenti du plus bel effet et fera perdre du temps à votre adversaire. L’activation du boost s’effectue avec « Y », une pression active le boost, deux pressions de suite active un boost extrême qui vous permet d’aller encore plus vite en accélération mais sur une plus courte durée alors qu’une seconde pression dans une zone définie de la barre de boost vous permet d’activer un boost amélioré sur une durée plus longue. La prise en main est immédiate et la conduite est grisante. Un autre mode de pilotage est proposé, le Touchdrive. Dans celui-ci, la voiture roule toute seule, vous ne contrôlez que les dérapages, les boosts et les toupies. Cela offre une accessibilité totale aux plus jeunes enfants qui s’amuseront à coup sûr mais ne présentera pas d’intérêt pour les habitués de jeux de course.

Un spectacle de tout instant:

Techniquement, Gameloft effectue quasiment le sans faute. Avec une palette de couleurs vives que ce soit dans les menus ou durant les courses, une modélisation fidèle des nombreux véhicules de concessionnaires connus et des courses variés, animées et très détaillées, avec des graphismes vraiment de très bonne facture. L’effet de vitesse est une réussite absolue avec une déformation du paysage et des traînés lumineuses partout. Le plus impressionnant est la fluidité à toute épreuve du jeu, surtout avec tous les effets visuels sur la piste et les animations qui s’y déroulent, avalanches, trains, tornades, véhicules lambda, véhicules de police… L’aspect sonore n’est pas en reste avec des musiques entraînantes qui collent parfaitement au rythme des courses, des bruits de moteur convenables ou encore de très bons sons émanant du nitro, de l’environnement ou des froissements de tôles. Asphalt 9: Legends est un véritable spectacle visuel et auditif permanent.

Des kilomètres de bitume à parcourir:

En plus d’être beau et d’avoir une jouabilité jouissive, Gameloft vous offre énormément de choses à faire. Tout d’abord, un mode carrière dans lequel vous enchaînez des courses avec divers objectifs (terminer dans les trois premiers, déraper sur tel distance, effectuer un certain nombre de cascades…). Vous avez aussi des événements quotidiens qui vous permettent de récolter de nombreuses récompenses selon vos résultats et votre classement au niveau mondial. Le multijoueur est bien évidemment de la partie en local (jusqu’à 4 joueurs en écran splitté) comme en ligne. Enfin, il est possible de faire une course rapide.

Le multijoueur en ligne est stable et fonctionne par saison avec un classement par points selon vos résultats qui vous fera évoluer dans une ligue supérieure ou inférieure. Plus vous terminerez dans un ligue élevé, plus les récompenses de fin de saison seront de qualités. Il existe un petit aspect communautaire avec la possibilité d’intégrer un « club » incluant un tchat, des courses entre membres, une réputation de club avec un classement et de nombreuses récompenses uniquement disponibles via votre club.

Free to play oblige, la cinquantaine de véhicules, qui est divisée en 5 catégories, se débloque en accumulant un certain nombre de cartes d’une même voiture que vous obtiendrez via des packs aléatoires qu’il est possible d’acheter ou d’obtenir en récompense de courses et de compétitions. Pour ce faire, une boutique est disponible dans le menu principale et vous pourrez y dépenser les deux monnaies du jeu, les jetons et les crédits. Les premiers servent exclusivement à acheter du contenu dans la boutique alors que les seconds permettent de payer des améliorations de véhicules nécessaires pour pouvoir continuer à gagner. Le jeu vous donne l’une et l’autre monnaie gratuitement en récompense de vos résultats ou d’objectifs quotidiens accomplis, mais votre garage se remplira effectivement plus vite si vous utilisez votre carte bleu, ce qui n’est pas du tout nécessaire.

Chaque participation à une course avec un de vos bolides consomme un point d’essence. Chaque véhicule a un certain nombre de points d’essence disponibles, lorsque la jauge est vide, il vous faut attendre quelques minutes pour qu’elle se remplisse entièrement et que vous puissiez réutiliser votre véhicule. Il en va de même pour votre participation aux événements quotidiens qui se fait par utilisation d’un ou plusieurs de vos dix tickets qui se remplissent après utilisation avec le temps.

Un pack « pilote débutant » , dispensable, incluant des plans pour débloquer cinq supercars, 200 000 crédits et 300 jetons est disponible dans l’e-shop pour 19.99 Euros.

Voici ma vidéo de gameplay découverte

Aphalt 9: Legends #01: Gameplay découverte.

Conclusion:

Testé sans réelles attentes, Asphalt 9: Legends m’a très agréablement surpris. Assurant un spectacle de tout instant pour le joueur ou les spectateurs avec des graphismes de qualité couplés à des effets visuels du plus bel effet tout en gardant une fluidité exemplaire, accompagné d’une musique parfaite au rythme des courses, offrant une conduite arcade intuitive, accessible et très technique qui se montre très agréable, le titre de Gameloft ne vous oblige en aucun cas à passer à la caisse pour pouvoir avancer et les micro-transactions ne sont pas intrusives. Avec un contenu solide, des courses qui ne se ressemblent pas et du fun à revendre, vous avez là un indispensable sur Nintendo Switch pour passer du bon temps gratuitement !

Pour finir, je vous met en bonus l’écran qui s’affiche pendant le chargement.