Ma journée du 26 mars 2013 – Matinée

Début – 10h 54min:

Bonjour tous le monde, je suis levé depuis 10h 25min, par contre nuit ne c’est pas trop bien passée, mais j’ai quelqu’un de blanc et gris qui c’est collé à moi pour dormir.

J’ai pas vraiment passé une bonne nuit car j’avais encore plein de chose en tête, comme cela m’arrive assez souvent ces dernier temps.

Par contre j’ai de nouveau essayé de retrouver le compte Facebook dont je vous parlait hier et rien, la seul chose que j’ai est un écran qui me dit que la page n’est pas disponible, ce qui me laisse une fois encore penser qu’elle à vraiment supprimé son compte.

Pour ce qui est du reste, mon ongle, ça ne va pas vraiment en s’arrangeant et j’essaie de pas trop chipoter car je me dit que pour l’instant ça ne fait pas mal mais bon si je continue à regarder ce que ça donne et voir si l’ongle tien encore ou pas, je sens que je vais vraiment finir par avoir mal.

Voilà, je vais vous laisser pour l’instant et si il y à du neuf ou quoi, je vous met ça en mise à jour à la fin de cet article.

Fin – 11h 06min:

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Mise à jour – 12h 48min: Bizarre, je viens de voir qu’il y à encore un commentaire envoyé à 12h 11min qui c’est perdu et qui ne c’est pas posté.

Ma journée du 25 mars 2013

Début – 01h 32min:

Bonsoir tout le monde, comme chaque soir avant d’aller faire dodo, je viens vous faire le résumé de ma journée,… Voire au-delà.

Pour ce qui est d’aujourd’hui, j’ai pas passé un très bonne journée, j’ai pas arrêté de broyer du noir, de penser à plein de choses et d’avoir plein de souvenir qui revenait les uns après les autres.

Je suis quand même sorti un peu après midi pour aller faire quelque courses mais sans plus, car j’avais pas trop le moral.

Quand je suis revenu ça n’a pas était beaucoup mieux, je n’ai d’ailleurs quasi pas était sur le pc de la journée, et il y à qu’en soirée que j’ai allumé la télé pour tenter de regarder Top Chef mais bon j’avais tellement la tête ailleurs que je n’ai même pas regardé d’un demi oeil.

Après ça je suis parti me laver, et depuis que je suis revenu je suis la à repenser encore et encore, de plus alors qu’hier elle était encore sur Facebook, et aujourd’hui impossible de la trouver, je ne sais pas ce qui c’est passé mais bon je m’y attendais un peu car elle avait mis qu’elle avait trouvé comment résoudre un certain problème (je suppose qu’elle parlait de moi qui pouvait voir certaine de ses publications), qu’il y avait des choix douloureux à faire et bon je suppose qu’elle à du supprimer son compte, ça expliquerai pourquoi je ne la trouve plus depuis aujourd’hui alors qu’hier ça ne posé aucun problème.

Pour ce qui est du reste, j’ai un autre petit soucis, en fait j’ai l’ongle de mon gros orteil droit qui est en train de s’arracher, en fait on voie très bien qu’il est cassé genre comme ci il aurai était découpé avec une lame, sur toute la base ou il tien, ce qui fait que j’ai pas trop intérêt à marcher si je veux pas commencer à me taper une infection ou quoi, parce que la on voie vraiment la chair qui est en dessous de l’ongle et un espace vide entre l’ongle qui tien encore et la base de l’orteil (pour les âmes sensible, j’ai quand même évité de publier la photo), quand on voie le truc au début c’est quand même assez impressionnant mais bon ça ne fait pas du tout mal en fait, enfin tant que j’essaie pas de marcher trop longtemps, car il tien plus qu’avec la peau qui est en dessous et même plus avec l’orteil (je sais pas ci vous avez compris mais bon), et ce qui m’inquiète c’est qu’à voir comme il est là, il y à pas vraiment l’air qu’il pourrai repousser, bon enfin pour l’instant je sais marcher dans mon appart sans que cela ne me fasse mal, aller jusqu’au Carrefour ça peu aller aussi et ça commence juste à faire mal quand je suis en train de revenir mais bon je penser pas que je saurai marcher une journée entière ou même faire des kilomètres comme ça, ce qui fait que me voilà en gros cloué chez moi (ça va pas me changer de d’habitude), le temps que ça se soigne un minimum et je m’attend à ce qu’il finisse par tomber complètement mais j’espère quand même qu’un autre ongle aura quand même eu un peu le temps de pousser entre temps.

Bon enfin je vais vous laisser car je ne vais pas très bien et le moral est pas vraiment au beau fixe, je vais essayer d’aller faire dodo, alors je vous dit bonne nuit.

Fin – 01h 39min:

Les mémoires d’un pirate (117)

Après une longue marche, un petit tour en bateau rapide, et une courte randonnée, mes fidèles compagnons et moi retournâmes voir nos amis les cannibales. Otis boudait comme un gamin, reprochant à Carla d’être une sale tricheuse. Carla lui répondit qu’il était mauvais joueur, et que s’il n’était pas content, elle allait lui mettre son sabre là où il le pensait. Otis ne pensant jamais, il ne comprit pas l’effroyable menace, et ne sut jamais qu’il avait été tout proche d’une terrible opération de proctologie.

Les trois cannibales nous accueillirent aimablement :
– Vous tombez bien ! Nous allions passer à table ! déclara Requin.

Comprenant qu’il ne faisait pas bon s’attarder dans le coin, je sortis la racine de ma poche et la leur tendis fièrement.

– Tu n’es pas aussi incapable que tu en as l’air ! me dit Monstre Rouge éberlué.
– Si, il l’est, mais il a eu de la chance, dit la tête de navigateur avant que je ne lui cloue le bec.

Lemonhead me prit la racine des mains. Son regard en disait long : jamais il n’aurait pensé la revoir un jour. Il se demandait tout comme nous, pourquoi les méchants sont assez stupides pour nous garder bien au chaud l’arme de leur destruction ?

– Venez, dit Monstre Rouge aux deux autres indigènes. Allons préparer la potion de racine fermentée. Attendez-nous ici, nous dit-il, nous revenons tout de suite.

Ils partirent dans une hutte.

– J’espère que ça va marcher ! Car je suis à court d’idées pour aujourd’hui ! déclarais-je à mes hommes, à Carla aussi d’ailleurs.
– Dieu soit loué ! s’exclama Meethook les crochets pointés vers le ciel.

Puis Carla me rassura :
– S’ils sont aussi bons sorciers que photographes, il n’y aura pas de souci à se faire.
– Aaah ! Les photos ! soupirâmes-nous tous en même temps.

L’attente, bien que fort brève, m’était insupportable. Il ne s’était passé que cinq minutes mais il me semblait attendre depuis au moins six minutes ! J’eus même le temps de me remémorer ce qui avait bien pu me conduire dans ce pétrin. Quand mon radeau avait coulé au beau milieu de l’océan, j’étais bien loin de me douter de ce que j’allais vivre dans les jours à venir. D’accord, ma carrière de pirate avait mal commencé, mais de là à m’imaginer que j’affronterais une armée de fantômes ! Mon arrivé sur Mêlée n’avait pas été terrible non plus quand j’y repense. Le premier pirate rencontré avait été cet idiot de guetteur myope. J’aurais dû me douter que pour avoir choisi un tel zigoto le shérif ne pouvait pas être parfaitement honnête.

Et puis il y avait eu ces trois épreuves initiatiques à la noix qui auraient dû faire de moi un vrai pirate ! Aaah, j’avais rencontré bien des gens étranges sur cette petite île de pirates : le conseil des pirates, le vieux boutiquier, les frères Macaroni, Lady Voodoo, Stan… et le shérif Shinetop. Notre rapport avait immédiatement pris un pli : tendu, c’était la moindre chose que l’on puisse dire ! Et penser que depuis le début c’était LeChuck que j’affrontais d’égal à égal ! Mais la plus inoubliable des rencontres s’était produite avec Elaine, le gouverneur de l’île de Mêlée. Ce n’était peut-être pas la plus belle femme du monde comme j’essaie de vous en convaincre depuis le début de mes mémoires, et pourtant elle m’avait littéralement ensorcelé.

A part pour mon chien et pour le gâteau aux bananes, je n’avais jamais ressenti pareil amour. Il y avait bien eu Ginette Piquette avec qui j’allais en cours à l’école, mais quelle ne fut pas ma douleur lorsque je découvris que je n’étais pas dans une école mixte et que c’était un garçon ! Je savais bien que les filles n’avaient pas de barbe. Ah, Elaine ! Pour toi, j’ai risqué tant de fois ma vie ! Dire que j’ai même failli me retrouver au fond d’une marmite ! Pour qui d’autre aurais-je osé braver tant de dangers et me serais-je aventuré sur l’île aux singes ? J’étais un pirate, un vrai de vrai ! Comme l’avait été avant moi, non pas mon père, mais le père du fils du cousin du voisin de ma tante par alliance de son beau-père. Il fallait bien qu’un membre proche de la famille reprenne ce glorieux flambeau!

Pendant bien des années, j’avais caché à tous mon rêve de devenir pirate, ceci afin d’éviter les moqueries et découragements de mes petits camarades. En fait, je n’étais malgré tout pas encore un véritable pirate dans ma tête de pauvre niais. J’avais été fidèle à mon rêve, mais mon apprentissage ne se terminerait vraiment que lorsque j’aurais délivré la femme que j’aimais. Peu importait si sa poitrine n’était pas aussi grosse que ça.