Ma journée du 27 mars 2013 – Matinée

Début – 12h 59min:

Bonjour tout le monde, je suis levé depuis 12h 45min, la nuit c’est bien passée, par contre quelqu’un de blanc et gris qui était collé à moi pour dormir n’a pas arrêté de me faire chatouille dans les oreilles avec ses moustaches.

Pour ce qui est d’aujourd’hui, je n’ai rien de spécial de prévue, je ne  pense pas que je vais sortir aujourd’hui, non pas que je ne suis pas bien mais les ongles de mes gros orteils ne  vont pas en s’arrangeant, et je sens que c’est pas un que je vais finir par perdre mais les deux (en espérant que ça repousse normalement après).

Ici je vais déjà aller me faire mon cappuccino, et puis je verrai ce que je ferai.

Voilà, je vais vous laisser pour l’instant et si il y à du neuf ou quoi, je vous met ça en mise à jour à la fin de cet article.

Fin – 13h 06min:

Ma journée du 26 mars 2013

Début – 02h 17min:

Bonsoir tout le monde, comme chaque soir avant d’aller faire dodo, je viens vous faire le résumé de ma journée,… Voire au-delà.

Pour ce qui est de ma journée d’aujourd’hui, ça ne vas pas grand chose à raconter ni de beaucoup mieux qu’hier, j’ai pas fait grand chose, je ne suis pas non plus sorti, et j’ai surtout repensé à pas mal de choses.

Il y à qu’en soirée que j’ai regardé un peu la télé avec Les experts: Manhattan et ensuite Homeland.

Après ça j’ai été me laver et puis j’ai essayé quelque démos sur la PS3 pour essayer de me changer un peu les idées dont celle de Resident Evil 6 qui m’a vraiment fait une impression bizarre, je suppose que c’était le but recherché avec ce jeu, mais ce que je peut déjà vous dire c’est celui-là ne fera pas partie de ma collection.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui, ici je vais vous laisser et aller faire dodo alors je vous dit bonne nuit.

Fin – 02h 23min:

Les mémoires d’un pirate (118)

Monstre Rouge, Requin et Lemonhead refirent enfin leur apparition. Ce dernier tenait un gros flacon avec vaporisateur dans les mains. Il contenait un liquide couleur pêche. Il me le tendit en me souriant. Voir sourire un citron est une expérience que je recommande à tous, cela dit en passant. Enfin je tenais en mes mains l’arme fatale !

– Avec une goutte de ce truc, l’ectoplasme va fondre comme de la neige au soleil ! me promit Monstre Rouge.
– Et s’il en reste après, c’est délicieux avec un peu de glace à la vanille, ajouta Lemonhead.
– Par contre, s’il vient à t’en manquer, en mélangeant quelques gouttes de ce produit avec de l’eau et en agitant le tout, tu peux en reproduire à volonté, continua Requin.
– Oui mais quand c’est coupé à l’eau, ça n’est plus aussi bon avec de la vanille, m’avertit Lemonhead en bon gourmet qu’il était.
– Bonne chance, me dit Monstre Rouge. Ne nous revenez pas trop maigres d’accord ?
– C’est promis les amis, lui dis-je. Merci pour tout, jamais je ne vous oublierai.

Goodnight et Carla se mirent à pleurnicher comme des madeleines.

– C’est beau ! dirent-ils.
– Moi je trouve ça franchement ringard, nous confia Otis alors que personne ne lui avait rien demandé.

Lemonhead se dirigea vers Carla.

– Toi non plus nous ne t’oublierons jamais, lui dit-il. Nous vénèrerons tes photos tous les jours, au même titre que la tête sacrée de singe !
– Tu parles d’un honneur… déclara la Reine du Strip-tease peu emballée. Si tu pouvais les envoyer à un producteur ça m’arrangerait plutôt.

Requin empoigna Meethook, de loin le plus gros de nous tous.

– Faute de mieux, je te garderai toujours dans ma mémoire, lui confia-t-il en pleurs.

C’est drôle, mais Meethook fut le premier à vouloir s’en aller d’ici. Peut-être parce qu’il avait la désagréable impression que Requin aurait préféré le garder dans son estomac.

En tout cas, il nous jura devant dieu qu’une fois rentré à la maison, il se mettrait au régime.

Plus tard, après avoir ramé furieusement, après nous être perdus à deux reprises dans la jungle, puis après avoir erré une petite demi-heure dans les profondeurs de l’île aux singes, nous arrivâmes enfin au promontoire qui dominait le bateau fantôme de LeChuck. J’étais fin prêt à partir à l’attaque avec ma bière de racine à la main, mais il y avait pourtant un hic qu’Otis ne manqua pas de souligner :
– J’ai comme l’impression que notre bateau est parti sans nous.

Le navire n’était plus là ! Envolé ! Oh, misère ! Oh rage ! Oh désespoir ! Comment une telle chose pouvait-elle être possible ! Où diable étaient-ils partis ? Ils auraient pu au moins laisser une note ! Il fallait que je me défoule ! Jeter Otis à la lave ? Bonne idée. Mais j’avais une meilleure idée : désintégrer le second du navire qui était assis seul au bord de la falaise et qui marmonnait je ne sais quoi dans son coin. Je lui tapais sur l’épaule, ce qui le fit sursauter comme un ressort. Il fit jongler sa tête de sa main à son cou tellement il fut surpris. On aurait dit qu’il avait vu un fantôme.

– Horreur ! J’ai failli mourir de peur ! hurla-t-il.

Je sortis ma bière de racine et la secouai pour éviter que la pulpe reste en bas.

– Tiens, bois un coup de bière de racine, esprit satanique !

Le squelette comprit que sa mort était en danger.

– Attends ! Si c’est des fantômes que tu cherches, je peux te dire où ils sont !

Le lâche. Vendre les os de ses amis ainsi. Remarque, ça m’arrangeait assez.

– Bon, lui dis-je. Mais j’ai une envie folle de te faire disparaître…
– Mais qu’est-ce que je t’ai fait ? bredouilla-t-il.
– Rien, mais j’en ai envie. Et puis j’ai eu une rude journée.
– Je suis un fantôme sympa ! Sans rire !