Ma journée du 16 mars 2013 – Matinée

Début – 09h 42min:

Bonjour tous le monde, je suis levé depuis 09h 30min, la nuit c’est bien passée, par contre j’ai eu un peu froid cette nuit.

Une fois encore tous comme hier, je me suis levé tôt, en fait je me suis dit de continuer sur ma lancée et de ranger mon appart.

Par contre aujourd’hui pas de cappuccino car j’en ai plus, il faudra que j’aille en chercher tantôt si je suis pas trop fatigué vu que j’ai pas dormi des masse depuis avant hier.

Voilà, je vais vous laisser pour l’instant et si il y à du neuf ou quoi, je vous met ça en mise à jour à la fin de cet article.

Fin – 09h 50min:

Ma journée du 15 mars 2013

Début – 02h 41min:

Bonsoir tout le monde, comme chaque soir avant d’aller faire dodo, je viens vous faire le résumé de ma journée,… Voire au-delà.

Pour ce qui est d’aujourd’hui, j’ai passé la matinée à ranger mon appart (non vous ne rêvez pas, je me suis décidé à ranger mon appart) bon enfin c’est surtout que je vais bientôt avoir de la visite et que je me dit que dans un sens c’est pas non plus un luxe que j’arrange un peu mon appart vu le foutoir qui est dedans. ^^

Ensuite j’ai passé le début d’après midi (enfin 1h en fait), à Mons pour aller faire l’essayage de mes bottes, et j’ai rarement vu quelqu’un d’aussi consciencieux de son travail que le cordonnier chez qui j’ai été les porter, en fait le gars me les à fait essayer et ma proposé ensuite quand je lui ai dit que j’avais l’orteil qui touché très très légèrement sur le haut de la botte, de me les « retravailler » sans payer le moindre supplément (pour ceux qui n’aurai pas suivi, j’ai demandé à ce qu’il me prenne mes bottes en 43 et m’en fasse du 44 avec), cad que pour 4 euros, je me retrouve avec des bottes à ma taille alors qu’à la base elle était une pointure en moins.

En fait j’avais essayé des chaussures en 43 à Cora l’autre jour ainsi que des baskets et ça me posé pas de problème pour les garder au pied, par contre vu que je n’avais pas de bottes sous la main ce jour la, j’ai supposé que cela serai pareil, et bien que mon pied rentre dedans sans aucun problème, que je peu les garder et marcher avec pendant 1h ou 2, je saurai pas les garder une journée entière, car au bout d’un moment ça commence à me faire un peu mal au pied puis ensuite un peu plus, et bon me connaissant je vais vouloir les laisser du matin au soir et je préfère prendre mes précautions pour éviter de me retrouver avec les pieds en compote, quoi qu’il en soit, je sais maintenant que si je vois des chaussures ou des bottes qui me plaise je peu les acheter sans soucis en 43 et les porter chez ce cordonnier pour qu’il me les mettent en 44.

En soirée j’ai regardé La boite à musique des enfoirés, par contre cette fois j’ai été « tristement » étonné du concert, ça trainé en longueur, c’était lent, et nul à chier, de plus ça parlait plus que ça ne chantait, et pour vous dire j’ai passé plus de temps à Tweeter mes commentaires de l’émission sur Twitter qu’à regarder tellement je m’emmerdais pendant l’émission.

Après ça, j’ai regardé l’émission sur les Restos du coeur, et j’y ai appris que Matt Pokora était un enfant des restos, j’entends par la qu’en fait il est né le jour ou Coluche à décidé (ou du moins annoncé officiellement) que les réstos était créé.

Une fois l’émission terminée, je suis parti me laver, et quand j’ai eu fini j’ai continué encore un peu à ranger mon appart jusque maintenant.

Voilà, je vais vous laisser et aller faire dodo alors je vous dit bonne nuit.

Fin – 02h 55min:

Les mémoires d’un pirate (109)

Mes camarades m’aidèrent à descendre. Je n’avais vraiment pas de chance, pensais-je tout en glissant dans la gorge du singe. Mes rêves de grog et de vaisseaux pirates en étaient réduits à ça. Je ne pouvais m’empêcher de penser à ce que m’avait dit quelques jours plus tôt le conseil des pirates : « Trois petites épreuves et vous serez un pirate comme nous ! ». Il y avait une échelle en forme de colonne vertébrale entourée d’une épaisse cage thoracique qui menait aux bas-fonds. Un vent chaud soufflait, et je ne tardai pas à suer comme un porc. Je portais sous mon bras la tête du navigateur, Lady Voodoo m’ayant averti que nul être vivant ne pouvait entrer dans le Black Hole. Me souvenant de l’effet que ça avait eu avec le ramasse-bananes ™ de Toothrot, je préférais ne pas tenter l’expérience. Je doutais qu’il ait la tête aussi dure que les matériaux qui constituaient ce fabuleux objet. Il me fichait un peu mal à l’aise à me regarder avec son air de chien battu et j’avais bien du mal à croire qu’il puisse m’aider en quoi que ce soit, et surtout pas à me guider dans un labyrinthe diabolique.

L’échelle était longue, et me demanda quelques minutes avant que je puisse en voir la fin.

Mais enfin, je touchai terre. Ou plutôt pierre. De la pierre noire, comme du charbon. Il faisait de plus en plus chaud et j’arrivais à peine à respirer. Il me fallut du temps pour m’habituer à ces conditions. La tête ne sembla pas souffrir plus qu’à l’accoutumée. Au contraire, elle sentait monter en elle une chaleur qu’elle n’avait pas connu depuis un bon moment et reprenait même quelques couleurs.

C’était un véritable enfer ici. Le sol n’était que dizaines de chemins différents qui partaient dans tous les sens et qui dépassaient d’une rivière de lave en fusion. Pas étonnant qu’il fasse si chaud. Des cascades de lave coulaient, c’était un spectacle magnifique mais dont je me serais aisément passé. Je n’avais pas intérêt à faire de faux pas ici.

Mais le plus terrifiant provenait de tout ce qui dépassait du sol et des parois : des nez géants, des coeurs, des yeux, des mains, des crânes et même des champignons géants tachés de rouge. C’est étrange, mais j’avais eu comme l’intuition qu’il y aurait eu des champignons en enfer. Je hais ça !

Je pris mon guide par les cheveux comme me l’avaient indiqué les cannibales, et laissai faire son travail à la petite tête desséchée de navigateur. Elle se tourna vers l’un des chemins qui se proposait à moi. Je me mis en route. Le chemin était long et tortueux. Mais aussi de plus en plus étroit. Il descendait de plus en plus au niveau de la lave, ce qui n’était guère agréable. La chaleur ne me donnait pas de répit, et la sueur qui coulait le long de mon corps commençait à me rendre glissant. Le rêve en somme. Puis, je parvins à une grotte extrêmement sombre, où je n’y voyais que couic. La tête me faisait signe de continuer la route mais je n’étais pas rassuré pour autant. Tiens ? Il me semblait entendre quelque chose. Je m’arrêtai. Rien, juste un grand silence. Ce devaient être les nerfs. Je me remis en route. Mais non ! J’avais bien entendu quelque chose ! Une espèce de bruissement ! Et cette ombre qui venait de me passer rapidement devant, je l’avais rêvée aussi ? D’autres bruits… plus intenses, plus nombreux, plus rapides… plus proches… Je me retournai de tous les côtés mais je n’y voyais rien. Il faisait trop sombre. La tête m’indiquait de continuer ma route vers la sortie de la grotte mais j’étais comme paralysé.

Qu’était-ce donc que ces bruits ? Enfin je les reconnus : des battements d’ailes. Je sentis quelque chose qui se posait sur ma tête. De mon bras libre je tentai de m’en dégager.

Qu’est-ce qui me tirait les cheveux ? Des morsures ! On m’attaquait par tous les diables !

Je me mis à gesticuler comme un fou, tout en courant vers la sortie. Une horde de chauve-souris géantes me coursait ! Je les avais dérangées dans leur sommeil, et elles semblaient plutôt en pétard !

La tête de navigateur m’aida à me débarrasser de celle que j’avais dans les cheveux en la mordant férocement. Mais je n’en avais pas fini avec ces sales bestioles pour autant.

Elles me fonçaient toutes dessus comme des météores, avec leurs sales gueules de vampires, crocs en avant. Je criai de terreur. Mon hurlement raisonna dans toute la grotte et déclencha un éboulement. Si la tête ne m’avait pas indiqué de reculer, j’aurais moi aussi terminé mon aventure sous ces stalactites. Comme ces pauvres chauve-souris. Les quelques survivantes repartirent dans leur grotte qu’elles n’auraient jamais dû quitter. Je devais avoir poussé ce que l’on appelle le cri qui tue !