Je viens de m’acheter le jeu The Wardrobe: Even Better Edition (le jeu n’existe qu’en version dématérialisée) sur Nintendo Switch.
Jeu sorti initialement sur ordinateur le 15 février 2017, The Wardrobe: Even Better Edition arrive sur nos consoles Nintendo Switch le 31 juillet 2018, soit un an plus tard. Jeu du studio indépendant CINIC Games, The Wardrobe n’est disponible qu’en dématérialisé.
L’histoire du jeu:
Au premier lancement du jeu, nous découvrons l’histoire sous forme d’une petite cinématique pourvue d’un narrateur, nous incarnons un garçon qui part pique-niquer avec son ami. Malheureusement, nous avalons une prune et découvrons ainsi que nous y sommes allergiques. Et ce n’est pas juste une petite allergie, car elle nous est directement fatale. Il n’aura donc fallu que d’une fois pour que nous décédions.
Témoin de cette scène, notre ami s’enfuit en pleurant. De notre côté, nous nous voyons reprendre vie, sous la forme d’un squelette, qui va rester dans une armoire à veiller sur son ami resté en vie. Puis, le jour où nous décidons enfin de lui parler, cinq ans plus tard, il va déménager, notre quête commence donc ici pour le retrouver !
Comment ça fonctionne-t-il ?
Comme tout point-and-click, nous pouvons nous déplacer à travers différents tableaux et interagir avec certains éléments du décor. Parmi les quatre actions possibles nous pouvons, observer, prendre, utiliser ou parler.
Nous passons du temps à tout explorer afin de trouver comment utiliser tel ou tel objet, de savoir si celui-ci a une utilité. Une fois qu’un objet est embarqué, nous le déposons au creux de notre cage thoracique.
Malheureusement, si fouiner les moindres détails et utiliser des dizaines d’outils ou actionner quelques interrupteurs improbables, sont les principes même des Point & Click, The Wardrobe pousse un peu le vice trop loin,… En effet, à force de multiplier les objets et les tableaux, difficile de savoir ce que nous devons faire faire à notre petit squelette. Pendant que lui continue à tenir son petit discours (plutôt fun et drôle par ailleurs). Cet aspect est d’autant plus prononcé sur console dans la mesure où les clics sont moins aisés que sur ordinateur. Ainsi, les déplacements sont assurément moins fluides et il devient fastidieux de revenir plusieurs pièces en arrière. Un détail qui pourrait passer inaperçu pour certain, tandis que d’autres seront assez agacés.
Le contenu:
L’inspiration du jeu provient des grands classiques des années 90, nous retrouvons donc des traits d’humour semblables à ceux présents dans Monkey Island, Day of the Tentacle ou encore Sam & Max: Hit the Road.
Grâce à ses multiples scènes (plus de 40) ainsi qu’à ses nombreux personnages (plus de 70), le jeu propose une durée de vie normale pour le genre, dans une découverte constante de contenu détaillé (amusez-vous à analyser chaque élément du décor, vous verrez des choses que vous pourriez avoir loupées).
Certains passages demandent une grande réflexion et nous devons passer du temps à explorer les différents tableaux pour comprendre comment avancer. Reste que la frustration de ne pas trouver comment avancer est présente après avoir bien tourné et tout essayé. Nous n’avons pas trouvé d’informations capables de nous aiguiller dans les moments où nous étions bloqués. Sans indice, nous devons reproduire tout ce que nous pensons avoir déjà fait sur chaque objet/personnage afin de trouver la chose qu’il nous manque, et de peut-être tomber dessus par un coup de chance.
Le confort de jeu:
Le titre dispose de textes et de sous-titres français, pour un audio en anglais. Il faut donc beaucoup lire, ce qui fait que nous puissions louper quelques mots lors d’un dialogue. Ces dialogues contiennent d’ailleurs divers choix de réponse, à vous de tous les essayer.
Les dessins sont jolis et les décors sont remplis de références diverses à la pop culture (Dragon Ball, Stranger Things, et bien d’autres que vous prendrez plaisir à débusquer). Les scènes ont toutes été dessinées à la main et colorées numériquement.
Pour ce qui est du côté musical, il tapisse le jeu, n’étant pas ce que l’on écoute le plus. Nous avons cependant différentes musiques liées aux scènes, ce qui crée un petit univers auditif.
En ce qui concerne les contrôles, nous préférons ici jouer au tactile, donc en mode portable avec un petit écran. En effet, se déplacer à la manette dans un point and click est fastidieux, et le tactile permet d’avoir une meilleure rapidité d’accès au point visé. (Notons que pour gagner du temps dans un changement de tableau, il suffit de taper deux fois sur la flèche, l’animation sera passée et nous accédons directement au tableau d’après.)
Voici le trailer du jeu.
The Wardrobe: Even Better Edition: Trailer.
Conclusion:
The Wardrobe séduira assurément les plus grands amateurs de Point & Click, et plus particulièrement ceux qui ont la nostalgie des grands classiques du genre. Armé d’une bonne dose d’humour et d’un sacré répondant, votre aventure ne manquera pas de vous faire tourner les méninges pour trouver tout simplement ce qu’il faut faire pour avancer… et il vous faudra chercher PARTOUT, PARTOUT DE PARTOUT !