La dernière démo que j’ai téléchargée pour la Nintendo Switch aujourd’hui est celle de Ori and the blind forest: Definitive Edition.
Initialement sorti en 2015 sur PC et Xbox One, Ori and the blind forest s’est vu doté d’une Definitive Edition un an plus tard, mouture qui agrémentait un titre particulièrement réussi de nouvelles zones, de compétences inédites ou encore d’un mode théâtre, incluant des cinématiques et des bandes-annonces. Jusqu’alors, seuls les possesseurs d’une machine de la gamme Xbox ou ceux équipés d’un PC pouvaient découvrir un des meilleurs Metroidvania encore à l’heure actuelle. Mais c’était sans compter sur une annonce faite en 2019 année qui allait bousculer l’ordre établi. Les géants Microsoft et Nintendo lancaient un partenariat, impliquant notamment de voir portées des exclusivités du premier sur la plateforme du second. Après Cuphead en avril 2019, tandis que New Super Lucky’s Tale est annoncé pour l’automne 2019, c’est donc au tour de Ori and the blind forest de venir s’essayer sur la Nintendo Switch. Le titre, qui a connu un succès aussi bien critique que commercial, s’ouvre ainsi à tout un pan de la communauté des joueurs.
La magie de Ori nous transporte sur Nintendo Switch:
Cette version Nintendo Switch est un portage brut de la Definitive Edition, ceux qui ont déjà expérimenté le titre sur l’une de ses plateformes d’origine ne vont y trouver aucun changement. Mais l’intérêt de l’opération se situe ailleurs, il est évident que l’opportunité offerte par ce portage se situe bien plus dans l’accès au titre donné à un plus grand nombre de joueurs, que dans la possibilité pour les Pcistes ou amateurs de Xbox de pouvoir repartir à l’aventure avec Ori and the blind forest, Nintendo Switch en poche. Bien sûr, une partie de ceux qui connaissent déjà le titre peuvent souhaiter bénéficier des avantages du mode portable de la console, mais contre toute attente, l’exigence du titre et l’ergonomie des joycons greffés à la tablette ne font pas bon ménage. En effet, même si le choix du niveau de difficulté va permettre à chacun d’y trouver son compte, Ori and the blind forest reste un titre qui nécessite une précision d’orfèvre et ne laisse pas place à l’approximation. Or, la position des manettes, celle des boutons ainsi que leur taille implique un inconfort qui rend la tâche plus difficile. Certes, on s’y habitue et le succès finit par être au rendez-vous, mais cela pourrait s’avérer décourageant et en laisser certains sur la touche. Dans l’idéal, privilégier les sessions confortablement installé devant son téléviseur, manette classique ou mieux, pad Pro en main, améliore l’expérience de jeu.
L’autre avantage, et pas des moindres, que permettent les moments passés devant Ori and the blind forest dans notre salon, est de profiter plus amplement des superbes direction artistique et bande son du titre. Ce portage parvient à déployer le potentiel du jeu que ce soit en mode portable ou console dockée, malgré une résolution qui ne peut pas rivaliser avec celle permise par un bon PC, mais qui s’avère plus que satisfaisante. Ori and the blind forest est décidément un titre absolument splendide et on retrouve dans cette version Nintendo Switch la qualité du travail réalisé par Moon Studios sur la lumière et ses effets. On peut également noter quelques ralentissements, d’ailleurs ponctuellement présents sur les autres plateformes, mais rien qui ne vienne gâcher l’expérience globale, le titre ayant bénéficié d’une optimisation soignée.
Pour ce qui est du gameplay, je me suis contenté pour l’instant de vous faire la vidéo du prologue.
Ori and the Blind Forest: Definitive Edition #01: Prologue.