Arise: A Simple Story (Definitive edition) #02: Partie 01 (Nintendo Switch)

Après vous avoir mis une vidéo découverte de la démo (que vous pouvez retrouver dans cet article) voici la première partie du jeu Arise: A Simple Story (Definitive edition) sur Nintendo Switch.

Arise: A Simple Story (Definitive edition) #02: Partie 01.

Pokémon Unite: Tabassez-les tous ! (Nintendo Switch)

Je viens de télécharger le jeu Pokémon Unite sur Nintendo Switch, disponible gratuitement et ne nécessitant pas de Nintendo Switch Online.

A toutes fins utiles, rappelons brièvement ce qu’est un MOBA. Dans ce genre opposant deux équipes, de cinq dans ce cas précis, les joueurs s’affrontent sur une carte symétrique abritant différents objectifs. Ils doivent défendre leur base, mais aussi s’approprier des objectifs neutres qui leur donneront un net avantage. En battant des adversaires et des monstres contrôlés par l’IA, les avatars gagnent en expérience et débloquent des compétences de plus en plus puissantes. Pokémon Unite respecte ces codes à la lettre, mais allège la formule pour la rendre tous publics.

Le MOBA le plus accessible du marché:

Les Pokémon des joueurs doivent battre des Pokémon sauvages ou des adversaires pour gagner des points. Ils doivent ensuite aller « dunker » dans la base adverse pour valider ces points. Prudence, car plus le joueur a vaincu de Pokémon sauvage, plus cette manipulation lui prendra de temps. À ne pas faire en présence des ennemis donc. Une fois 100 points atteints, le goal est détruit et l’équipe peut progresser au goal suivant et ainsi de suite jusqu’à la base de l’adversaire. Il est primordial de faire tomber les goals adverses, car dans ces zones, les Pokémon ennemis récupèrent progressivement leurs PV. Comme dans tous les jeux du genre, la coopération est très importante et il faudra agir de concert pour accéder à la victoire. Pour cela, les joueurs peuvent compter sur un système de message rapide qui assure l’essentiel. Il faudra faire vite, car les parties ne durent que dix minutes maximum. La tactique commence dès la sélection de Pokémon, il est essentiel de bien choisir sa créature pour composer une équipe complète et équilibrée. Tank, attaquant, support… Du très classique pour qui a déjà touché à un MOBA. En connaissant la licence et les Pokémon, il est aisé d’identifier le rôle des créatures et la menace que représente un adversaire. Une fois en partie, il faudra se coordonner pour attaquer la base adverse au bon moment et vaincre les Pokémon légendaires en groupe. Ces derniers affaiblissent les goals adverses et permettent de marquer instantanément, ce qui est particulièrement décisif en fin de partie. En effet, les points sont doublés lors des deux dernières minutes. Cela permet de retourner un match en deux temps, trois mouvements. Finalement, on fait vite le tour du concept du jeu tant il est sage dans sa réadaptation des codes du MOBA. Pokémon Unite profite tout de même de spécificités tout droit tirées de l’univers de la licence culte de Nintendo.

Plutôt que de simplement améliorer ses sorts au fil de la partie, chaque Pokémon oublie sa capacité de base pour la remplacer par une autre. Au total chaque monstre de poche a 5 attaques différentes, mais n’a accès qu’à 3 par partie, car il doit faire un choix. Par exemple, Nigosier oublie Siphon qu’il remplace par Surf ou Plongée en fonction du choix du joueur. Au niveau 9, chacun débloque son attaque ultime qui inflige de lourds dégâts et peut aisément retourner un combat si elle est bien utilisée. Il est intéressant de noter que les Pokémon évoluent au fil de la partie ! Si tant est qu’ils le fassent dans le jeu d’origine. Sélectionner Dracaufeu nous fera entamer la partie en tant que Salamèche. Dans un premier temps, il faudra donc évoluer en Reptincel avant d’accéder à l’évolution finale. Chaque Pokémon peut être équipé de différents objets et peut tenir une potion. Cette dernière se recharge toutes les 30 secondes et peut avoir différentes utilités. Dans un premier temps, les joueurs ont accès à la Potion de Soin, mais ils peuvent ensuite débloquer des breuvages augmentant leurs dégâts ou leur vitesse, par exemple. Il est toutefois étonnant, et peut-être regrettable, que Pokémon Unite n’utilise pas le système de Faiblesses traditionnel de la série. Un Pokémon Feu aura toutes ses chances contre un Pokémon Eau. C’est compréhensible, car cette mécanique supplémentaire aurait rendu l’équilibre déjà précaire de l’expérience encore plus instable. Et si l’on en comprend la raison, c’est tout de même un point central de l’expérience Pokémon qui n’est pas utilisé dans ce MOBA. Une mécanique de ce type aurait pu amener des séances de « Picks et Bans » et des compositions très intéressantes.

Hormis ce grief, on ne peut nier que Pokémon Unite est agréable à jouer. Facile à prendre en main en docké ou en portable et très accessible, ce jeu compétitif dégage une atmosphère bon enfant très plaisante. Les contrôles sont bien pensés, les hitboxes sont généreuses et il n’y a que trois sorts à utiliser. Toutefois, ne vous laissez pas berner par son innocence apparente, car il est tout à fait possible de créer de réels exploits individuels. Sur nos différentes sessions, il n’a pas été rare de voir un joueur retourner un combat en une action bien pensée. S’il parait clair qu’il ne dispose pas d’une marge de progression infinie comme un League of Legend ou un DOTA, Pokémon Unite offre tout de même de vraies sensations et pourra motiver les joueurs à se lancer dans la file classée. En bref, le jeu de Tencent trouve un compromis très agréable entre accessibilité et profondeur de jeu.

Attrapez les 52 !

Il est bon de rappeler que ce MOBA est un free-to-play. Vous ne devrez donc pas passer à la caisse pour jouer. Si vous pouvez acheter des Pokémon avec de l’argent réel, je vous le déconseille, car en quelques matchs vous aurez déjà de quoi débloquer le Pokémon de votre choix et ce sans sortir la carte bleue. De plus, comme dans tous les jeux du genre, une rotation de monstres gratuite est disponible à l’essai. Malheureusement, on fait assez vite le tour du contenu disponible, car seuls 20 Pokémon étaient jouables à là sortie du jeu contre 52 à l’heure actuelle et que voici en image.

Pour tromper la répétitivité, les joueurs peuvent s’adonner au mode “Quick Battle” qui, comme son nom l’indique, propose des affrontements plus frénétiques. Ce mode secondaire est tout de même moins intéressant en termes de tactiques et mise sur des combats incessants pour divertir le joueur.

Le titre dispose évidemment d’un battle pass. Ce dernier coute à peu près 10 euros, est plutôt généreux en contenu et se débloque rapidement. Vous serez récompensé de pièces permettant l’achat de Pokémon, des objets cosmétiques, des pièces d’améliorations, etc. Tous les éléments de gameplay sont débloquables sans payer tandis que certains costumes sont uniquement achetables avec de l’argent réel. Que vous sortiez le portefeuille ou non, vous aurez accès à différents vêtements pour personnaliser votre dresseur. Sans être particulièrement poussée, cette personnalisation nous a séduit, car la direction artistique est très propre et les vêtements proposés sont modernes. Affichant une esthétique streetwear pas désagréable, les dresseurs des joueurs peuvent revêtir de très jolies tenues, ce qui dans notre médium est assez rare pour être noté.

Sans être un étalon graphique, Pokémon Unite est plutôt agréable à l’oeil et dispose d’une option graphique ô combien importante. Vous pouvez, au choix, verrouiller le Framerate à 30 images par seconde ou opter pour une fréquence plus élevée. Malheureusement, le mode “Framerate élevé” manque un peu de stabilité et occasionne des freezes ponctuels. Rien de dramatique, mais dans le feu de l’action, cela peut couter la vie. Nous n’avons pas rencontré ce problème dans le mode 30 FPS. On aurait tout de même apprécié que le titre tienne ses 60 images par seconde en toutes circonstances, surtout au vu de sa technique propre, certes, mais pas nécessairement impressionnante. Espérons que la version mobile profitera d’une meilleure optimisation.

Voici la bande annonce du jeu.

Pokémon Unite: Bande annonce.

Arise: A Simple Story (Definitive Edition): Je vous parle d’un temps… (Nintendo Switch)

Après vous avoir mis une vidéo découverte de la démo (que vous pouvez retrouver dans cet article) voici le test du jeu Arise: A Simple Story (Definitive edition) sur Nintendo Switch que j’ai fini par m’acheter.

Depuis le célèbre Journey, les titres oniriques faisant la part belle à l’exploration, la contemplation et la réflexion sont fréquents. C’est au tour d’Arise: A Simple Story, premier jeu des espagnols de Piccolo Studio, de s’inscrire dans cet héritage. L’occasion d’explorer des collines verdoyantes et des recoins enneigés, en passant par les sous-terrains les plus sombres.

Pas le temps pour les présentations. Arise: A Simple Story s’ouvre sur la mort du personnage principal, un vieil homme hirsute, dont le nom n’est jamais évoqué. Après une crémation en bonne et due forme, il est ranimé par une lueur étincelante sur une montagne couverte de neige. La lumière le conduira au travers de nombreux souvenirs, des moments d’insouciance communs à l’enfance à des instants plus tragiques. Entre-temps, le type a acquis une forme de super pouvoir, il est capable de faire avancer ou reculer rapidement le temps, ce qui lui permet de modifier le monde qui l’entoure. D’une saison à l’autre, un amas de neige permettra par exemple d’accéder à un rebord auparavant trop haut, et un rocher tombé au bon moment pourra être rembobiné pour franchir un gouffre. Cette mécanique, mixée à des passages de plateforme, constitue le core-gameplay d’Arise: A Simple Story. Elle se pilote en inclinant le stick droit vers la gauche ou la droite.

Dans Arise: A Simple Story, vous incarnerez un vieil homme dans un voyage au fin fond de ses souvenirs, et notamment ceux de l’histoire d’amour avec son âme sœur qu’il a malheureusement perdu. De votre rencontre, à vos premiers baisers, en passant par des moments plus difficiles (pour ne rien spoiler) vous voguerez sur l’océan de vos souvenirs au travers de 10 chapitres tous différents, tous uniques et disposant tous d’une thématique forte ainsi que d’une identité très prononcée. Que ce soit visuellement, par ses propos ou son ambiance sonore, le titre du studio Piccolo est enchanteur à tous les niveaux et devrait offrir une balade incroyablement romantique et poétique aux amateurs d’histoires touchantes. Arise: A Simple Story fait du bien au coeur et se permet même le luxe d’être fabuleusement addictif tant l’on se prend d’affection pour notre avatar, le tout sans jamais être ni répétitif ni rébarbatif.

Si Arise: A Simple Story est exceptionnel au point des vues des sensations qu’il véhicule aux joueurs, il n’en demeure pas moins un jeu vidéo. De ce fait, l’interactivité et le gameplay qu’il propose se doivent d’être divertissants ou tout du moins assez intéressant pour maintenir l’immersion et la concentration du joueur. Arise: A Simple Story prend donc la forme d’un jeu de plateformes dans lequel vous devrez progresser dans des niveaux variés et aux idées originales afin d’atteindre la fin de ceux-ci, le tout sans game over et sans stress puisque Arise: A Simple Story est là pour délivrer une histoire et non vous mettre au défi. Attention cependant, certains passages seront plus corsés que d’autres, en raison notamment de la lourdeur de votre avatar mais j’y reviendrais plus tard. Chaque niveau du jeu (au nombre de 10 rappelons-le) possède son propre gimmick. En effet, vous contrôlez votre personnage avec le stick de gauche et vous pouvez sauter avec le bouton B, mais le stick de droite possède une fonction particulière. Celui-ci ne gère pas la caméra (celle-ci se gère elle-même très bien dans la majorité du temps) mais gère la mécanique spéciale du niveau. Par exemple, dans un niveau celui-ci gérera la pluie et donc le niveau de l’eau présente dans le niveau vous permettant ainsi de naviguer sur des plateformes flottantes, dans un autre niveau le stick gérera le vent et sa direction, encore dans un autre niveau vous contrôlerez le mouvement d’abeilles sur lesquelles vous accrochez ou dans un autre niveau encore vous contrôlerez le feu et donc la lumière vous permettant de vous repérer. Vous l’aurez compris, chaque niveau du jeu est tout bonnement aussi original qu’enchanteur et le jeu se renouvelle constamment dans ses mécaniques de gameplay.

Visuellement le jeu est sublime et bien modélisé, cependant de l’aliasing est tout de même très présent et pourrait rebuter les joueurs les plus tatillons sur les graphismes. Il faut garder en tête qu’Arise: A Simple Story est un jeu indépendant qui ne possède ni le budget des jeux AAA ni le budget d’autres aventures indépendantes telles Journey. Concernant son gameplay, les niveaux pourront occasionnellement vous irriter quelque peu avec notamment des phases de saut assez précises dans lesquelles la lourdeur de votre avatar (qui est certes un vieil homme) vous pénalisera et pourra vous sortir quelque peu de son univers (mais aussi de vos gonds). Ne pas disposer d’une caméra libre peut s’entendre mais si l’on ajoute l’imprécision des sauts, l’aventure pèche dans son gameplay qui est loin d’être parfait. Certaines actions (comme l’escalade ou l’usage du grappin) manquent aussi de fluidité et seront assez pénibles à subir. Si pour autant rien ne vous donnera envie de simplement quitter l’aventure, il est à noter qu’Arise: A Simple Story n’est pas aussi excellent du point de vue de son gameplay que du point de vue artistique. De plus l’implémentation du gyroscope pour contrôler les éléments, en lieu et place du stick droit, nous paraît totalement gadget et anecdotique. Cet ajout spécialement créé pour la Nintendo Switch, aux côtés du mode photo fonctionnel mais qui comme tout bon mode photo ne s’adresse pas à tout le monde, ne méritait clairement pas une campagne marketing appuyée à lui tout seul.

Une des autres fonctionnalités du titre, à savoir le mode deux joueurs, est elle aussi totalement oubliable puisque à la manière du mode deux joueurs des derniers Mario 3D (excepté 3D World), le second joueur ne contrôlera qu’une portion du gameplay et ne pourra au mieux que handicaper le joueur principal, dans ce cas précis, le second joueur contrôlera à lui tout seul le second stick et donc les gimmicks des niveaux. En ce sens il ne pourra principalement que pénaliser l’autre joueur qui lui n’aura plus le contrôle total de son aventure. Une fonctionnalité sympathique certes mais dispensable, Arise: A Simple Story est surtout un jeu solo qui vous demandera environ 3 heures pour en voir le bout. Oui Arise: A Simple Story est une aventure plutôt courte qui se fera en seulement quelques sessions. Pour ceux qui ne voudraient pas refaire ses niveaux en boucle, sachez que le titre ne dispose malheureusement pas d’une grande rejouabilité à moins de vouloir collectionner toutes les petites illustrations trouvables dans les niveaux.

Arise: A Simple Story (Definitive Edition) est un excellent jeu. Bien qu’assez courte, l’aventure vous entraînera dans un univers poétique aussi original que débordant de bonnes idées de gameplay. Contrôler son héros peut cependant s’avérer quelques fois pénible tant celui-ci est lourd. Vous ne vous ennuierez pas en jouant à Arise: A Simple Story, mais n’attendez rien de son mode coopératif ni des supposés ajouts de cette version Nintendo Switch. Amateurs de jeux poétiques, Arise: A Simple Story saura vous faire voyager au pays des sentiments et sur les flots de la mer des souvenirs de son héros.

Pour terminer, voici la bande annonce de lancement du jeu.

Arise: A Simple Story (Definitive Edition): Bande annonce de lancement.

Concernant les autres ajouts de cette « Definitive Edition », l’artbook et la bande-son sont à télécharger sur mobile via des codes QR et ne sont pas intégrés dans le jeu, nous n’en tiendrons donc tout bonnement pas compte.

Arise: A simple story (Definitive edition) démo (Nintendo Switch)

J’ai aussi téléchargé la démo du jeu Arise: A simple story (Definitive edition) sur Nintendo Switch.

Description:

Embarquez pour un voyage émouvant où vous perdrez l’amour de votre vie dans Arise, acclamé par la critique. Une histoire simple, un jeu d’aventure en 3D amélioré pour Nintendo Switch, dans la version Director’s Cut.

Manipulez le temps, résolvez des énigmes et remodelez l’environnement tout en avançant dans les souvenirs doux-amers d’une vie passée. C’est une histoire de bonheur et d’épreuves, de joie et de peine. Une histoire que nous connaîtrons tous un jour.

Votre aventure d’amour et de perte:

Partez à l’aventure à travers les paysages changeants de souvenirs riches en sentiments d’amour et de perte. Chaque instant de ce tour de montagnes russes est un nouveau défi et une chance de voir votre vie sous un jour différent.

Style artistique inspiré:

Entrez dans le monde merveilleux des souvenirs et des sentiments animés par les talentueux artistes de Piccolo Studio. Découvrez la véritable magie à travers vos luttes personnelles et quotidiennes grâce à la musique émouvante du jeu et à une belle direction artistique.

La maîtrise du temps:

Manipulez le temps et changez votre environnement en basculant de quelques secondes à des saisons entières. Accélérez, revenez en arrière ou faites une pause pour revivre vos souvenirs et surmonter tous les obstacles de votre voyage.

Jouer ensemble:

Invitez un deuxième joueur à vous aider à contrôler le temps et à profiter du voyage ensemble. Arise est facile à prendre en main et maintient tout le monde engagé et leur permet de vivre pleinement cette histoire émouvante.

Arise: A simple story (definitive edition) est disponible uniquement sur Nintendo Switch et inclut:

  • L’édition digitale du jeu.
  • Suppléments digitaux téléchargeables:
  • ○ Livret d’illustrations.
  • ○ Bande originale.

Fonctionnalités disponibles uniquement sur Nintendo Switch:

  • Mode photo: prenez une photo de votre moment préféré dans le jeu pour la partager avec le monde.
  • Prise en charge du gyroscope, vous avez la possibilité de contrôler le flux de temps dans le jeu à l’aide des manettes Joy-Com ou d’un gyroscope.

Voici la vidéo de ma partie de gameplay découverte.

Arise: A simple story (Definitive edition) #01: Gameplay découverte.