The Gardens Between: Et c’est le temps qui court…

Le deuxième jeu que je me suis acheté est un puzzle-game du nom de The Gardens Between.

The Gardens Between nous propose de rencontrer Arina et Frendt, deux jeunes garçons, deux voisins et les deux meilleurs amis du monde. Ensemble, dans la cabane qu’ils ont construite au fond du jardin, ils se souviennent de quelques moments clés de leur amitié.

Pour le joueur, cette exploration passe par une série d’îles. Dix-neuf au total et autant de niveaux dont le but est toujours le même, amener une lanterne allumée au sommet de l’île. Un défi qui ne sera que rarement compliqué, le jeu misant plus sur l’originalité de son concept que sur la difficulté de ses énigmes.

En effet, The Gardens Between a trouvé sa mécanique originale. On ne contrôle pas les deux personnages, on contrôle le temps qui passe. Orientez un stick vers la droite et le temps s’écoule, les personnages se déplacent alors automatiquement, tant que le chemin est dégagé. Au contraire, orientez votre stick vers la gauche et le temps se rembobine et avec lui les déplacements des personnages. Une mécanique toute simple que le jeu décline tout le long des niveaux du jeu, sans jamais apporter de réelles modifications à ce concept de départ.

On joue donc avec l’écoulement du temps, avançant et reculant pour résoudre des énigmes simples, comme taper un code sur clavier sur lequel les enfants marchent ou encore figer une goutte d’eau le temps qu’elle provoque un court-circuit, ce qui allume une ampoule supprimant un mur de brume. On ne dépasse jamais ce stade de difficulté, même si certains niveaux font des usages plus amusant du principe. je citerai par exemple ce niveau où des blocs permettant de transporter la lanterne que porte Arina bougent au rythme de la musique d’une vieille radio dont Frendt peut changer la station. Ou cet autre où les modifications de l’environnement sont le reflet des modifications apportées à une peinture murale.

Puisqu’on parle de peinture, abordons ensemble la partie artistique. Le résultat est plutôt bon, dans un style simple et assez reposant. Les niveaux sentent bon la nostalgie des années 80-90, avec ses vieilles consoles, sa télé d’un autre âge et autres petits détails qui sembleront familiers à ceux ayant grandi durant cette période. j’apprécie aussi le clin d’oeil des jeux vidéo sauce retro qui se lancent sur certains écrans. La musique accompagne le jeu tout en tranquillité, à l’exception du niveau musical cité plus haut.

Hélas, si le concept du jeu est intéressant et le visuel réussi, on reste un peu sur sa faim. La faute d’abord à une absence relative de difficulté. Les îles ne sont pas bien grandes et elles sont de plus divisées en sous-zones séparées par des ponts lumineux qui s’éteignent une fois traversés. On ne reste donc jamais bloqué très longtemps et la durée de vie s’en ressent. On comptera entre deux et trois heures pour terminer le jeu et celui-ci n’a aucune replay-value à fournir. C’est peu et on quitte finalement le jeu avec l’impression que le jeu aurait été plus à sa place sur mobile plutôt que sur nos machines de salon. Ce n’est pas une surprise vu l’historique du développeur qui, sans rendre une mauvaise copie, risque d’avoir du mal à marquer les esprits avec ce titre.

Voici maintenant ma séquence de gameplay des premiers niveau du jeu jusqu’au moment ou je me suis retrouvé bloqué.

Je termine comme toujours par l’écran de chargement du jeu.

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