Ma journée du 02 avril 2013 – Matinée

Début – 10h 27min:

Bonjour tout le monde, je suis levé depuis 10h, la nuit c’est bien passée et quelqu’un de blanc et gris c’est collé à moi pour dormir.

En fait si je suis déjà levé c’est parce que j’ai un ouvrier qui est venu sonner chez moi pour mon histoire de vitre brisée, il est venu prendre les mesures et va repasser début d’après midi afin de venir remplacer la vitre cassée par une plaque en bois le temps qu’il commande le nouveau vitrage, mais bon il m’a déjà prévenu que ça prenait du temps, bon enfin le principale est que je ne reste pas avec ma vitre comme ça, même si en attendant j’ai une plaque à la place.

Ici je vais aller me faire mon cappuccino et puis je vais attendre qu’il revienne pour faire ça.

Voilà, je vous laisse pour l’instant et si il y à du neuf ou quoi, je vous met ça en mise à jour à la fin de cet article.

Fin – 10h 31min:

Ma journée du 01 avril 2013

Début – 03h 38min:

Bonsoir tout le monde, comme chaque soir avant d’aller faire dodo, je viens vous faire le résumé de ma journée,… Voire au-delà.

Pour ce qui est d’aujourd’hui, pour finir je suis quand même allé à la cavalcade de Jemappes, par contre c’était nul à chier et il faisait super froid, de plus je ne m’étais pas trompé et c’était pareil que les autres année et en plus en moins bien, ça faisait un an ou deux que j’avais plus était et aucun changement, je crois bien que je vais laisser quelque année avant d’y retourner de nouveaux.

Pour ceux qui n’aurai pas lu cet article, j’ai eu une fameuse surprise quand je suis rentré, la voisine m’a annoncé qu’on m’avais pété la vitre de la chambre et bon de la j’ai sonné au flics pour déposer plainte, et plus tard dans la soirée j’ai sonné au service de garde qui me loue mon appart pour signaler ça et normalement on m’envoie quelqu’un demain matin pour venir voir ce qu’il en est et sécuriser ma vitre le temps qu’ils en commande une nouvelle pour la remplacer.

En soirée j’ai regardé Top Chef, c’était pas mal et certaine épreuve était originale, comme le dressage à la russe que je ne connaissait pas du tout.

Voilà, ici je vais vous laisser et aller faire dodo alors je vous dit bonne nuit.

Fin – 03h 43min:

Les mémoires d’un pirate (124)

Nous avançâmes l’un après l’autre dans l’église. Je vous l’avais dit que cette feinte était super. Mais soudain, alors que tout semblait bien se dérouler, le fantôme arrêta Otis.

– Otis ? dit le fantôme étonné.
– Oh ! Ca va Headaches ? Comment va ta migraine? Demanda Otis mal à l’aise.
– Beaucoup mieux depuis que tu me l’as guérie en m’enfonçant un sabre entre les deux yeux. Merci beaucoup.
– De rien.

Otis tenta d’avancer vers l’église mais Headaches le stoppa net. Bon sang ! Il avait fallu qu’ils se connaissent et qu’Otis soit en plus son assassin ! J’espérai que les spectres n’étaient pas rancuniers. Mais j’avais des doutes là-dessus. En général, s’ils errent toujours sur terre au lieu de faire la fête en enfer ou au paradis c’est pour embêter le monde.

– Je ne savais pas que tu étais mort ! dit Headaches ravi.
– Hé bien oui ! fit Otis. C’est la euh… vie.

Il tenta une fois encore de se faufiler dans l’église mais Headaches mit son bras osseux devant lui pour lui barrer le chemin.

– Pas si vite vieux.

Ca tournait mal. Le fantôme regardait son assassin d’une drôle de manière. Il l’observait sous toutes les coutures.

– Tu ne ressembles pas à un fantôme ! lui dit-il soudain.
– Ah toi aussi tu trouves ? lui répondit Otis.
– Tu es bien trop rose.
– Oh, ça ! C’est un coup de soleil.

Le pire c’est que c’était la vérité ! Mais Headaches ne semblait pas convaincu.

– Tu n’as même pas la voix d’un fantôme, lui dit-il d’un ton acerbe. Tu pourrais au moins gémir, ou hurler, ou agiter des chaînes ?

Otis poussa un gémissement ridicule :
– Bouhouhouhouhouaaaaaaaaah !
– On dirait mon chien… dit le fantôme.
– On fait ce qu’on peut !

C’est vrai qu’on aurait dit un chien ! C’était rigolo !

– Où sont tes chaînes ? continua de questionner le fantôme.
– Et les tiennes alors ? répondit intelligemment Otis ce qui ne lui ressemblait pas.
– Elles se font dégraisser à la teinturerie.
– Quelle coïncidence ! Les miennes aussi !

Otis faisait des pieds et des mains pour convaincre ce maudit spectre, lequel ne semblait pas décidé à se laisser berner aussi facilement. Et Headaches ne cessait de le harceler pour le forcer à se trahir.

– D’accord, admettons. Mais où est ton odeur d’outre-tombe, de pourriture et de moisi ? lui demanda-t-il.

Moi je trouvais qu’Otis sentait suffisamment mauvais comme ça. Jamais je n’aurais pensé qu’on puisse le piéger sur ça. Et ce ne fut d’ailleurs pas le cas :
– Oh, tu veux dire ça ! répondit Otis en pointant un doigt vers le bas. Je vais enlever mes bottes…

Mon dieu, pardonnez notre misérable petite âme !

– Non merci ! s’écria Headaches en reculant d’un grand pas.
– Je peux y aller maintenant ? fit Otis énervé.