Je repris peu à peu connaissance. Le fait d’être complètement à l’envers n’aidait pas à mon retour chez les sains d’esprit. Heureusement que j’avais coiffé cette marmite, car sans elle…
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Bon, je n’avais peut-être pas encore complètement récupéré. J’avais comme des visions sombres et sans dessus-dessous. Mais au moins j’étais vivant.
– Il est sain et sauf ! poussa l’un des frères heureux.
– Youpi ! Voilà que nous avons évité un procès des plus gênants et financièrement catastrophique ! déclara l’autre.
Les Macaroni m’empoignèrent et me remirent sur mes pieds. Tiens ? Ma marmite avait disparu.
– Voilà ton argent ! dit Alfredo en déposant une grande bourse dans ma main la moins amochée. Tu l’as bien mérité !
– Une belle récompense pour nous avoir aidé, ajouta Bill satisfait.
Ils se mirent à regarder le pilier central du chapiteau. Bill frappa deux petits coups de poing sur le solide bois.
– On doit juste un peu changer l’objectif, déclara-t-il judicieusement.
– J’essaierai après toi, précisa Alfredo à son frère.
– Ah non ! C’est ton tour !
– Lâche !
– Espèce de raté !
– Brute !
– Snob !
Etc etc…