Les mémoires d’un pirate (047)

Il grimaça, cracha jaune, puis continua en baissant le ton de sa voix :
– A mon avis… le nouveau shérif est dans le…

La foudre tonna. On aurait juré que ça s’était abattu à trente-trois centimètres et demi de moi. Le plus bizarre, c’est qu’il ne pleuvait point. Pas l’ombre d’un nuage dans le ciel.

– … coup…
– Ca suffit, Otis ! lui hurla Shinetop qui se trouvait sur le pas de la porte de la prison.

Otis recula et retourna discrètement dans la pénombre du fond de sa cellule.
Le shérif s’approcha de ma personne (29), la main posée nonchalamment sur la poignée de son sabre. Il avait beau sourire, je savais que ce démon se questionnait sur le membre qu’il me découperait en premier. Mais finalement, il quitta le manche du sabre pour poser sa main sur mon épaule. Avec son autre main, il tentait de m’éloigner de la cellule d’Otis et de son influence négative à son sujet. Ses doigts… même à travers ma chemise Pierre Cradingue, je les sentais d’une froideur glaciale. D’un ton amical il me dit :
– J’espère que tu ne prends pas ce vagabond dégoûtant au sérieux. Il dirait n’importe quoi pour éviter de payer sa dette à la société.

D’un geste agressif, j’enlevai sa main de ma personne (30). Je ne me sentais pas souillé, mais j’avais un froid de canard.

– Tu ferais peut-être mieux de le laisser sortir, lui dis-je insolent. Il a l’air plutôt innocent.

Il dégaina vivement son sabre et me le pointa sous le nez. Ma pensée de cet instant ? « .. ?!… Jfdmfivmdca » !

– Toi, tu ferais peut-être mieux de t’occuper de tes affaires l’étranger. C’est moi qui décide qui est innocent et qui est coupable ici.

Mais pourquoi alors qu’il me parlait, voyais-je défiler dans ma tête toutes les étapes de ma vie ? Et pourquoi, lorsqu’il rengaina, le film s’arrêta net ? J’aurais bien aimé en connaître la fin ! Je déteste rater la fin de quoi que ce soit quand j’ai vu le début, et cela aussi nul que ce soit. Pas vous ?

– Ecoute, je ne sais pas quelles sont tes intentions mais d’après moi, elles sont probablement illégales. Alors tiens-toi bien.

Il s’éloigna en direction de la sortie. Dans l’encadrement de la porte il fit un volte-face impressionnant et pointa son sale index vers moi.

– Où que tu ailles sur cette île, je te surveille. Et si tu essayes de me singer, tu finiras ici pour de bon. Comme ce bon vieux Otis.

Et enfin, il quitta la prison. Otis par contre laissa enfin sa pénombre protectrice.

– J’te jure ! fit-il. Quel macaque celui-là ! Regarde-moi ce que je dois supporter en plus que d’être dans ce fichu trou !
– Moi c’est sa coupe de cheveux qui me gênerait le plus.
– Ouais. Mais après ce petit interlude, j’ai pu réfléchir à la situation : si tu n’es pas là pour me faire sortir, il vaut p’tet mieux que tu t’en ailles avant que nous ayons tous les deux des ennuis.
– Bon, très bien. Ravi de t’avoir connu.

Je pris la direction de la sortie. De toute façon, j’avais une petite commission à accomplir. Encore.

– Attends ! me cria Otis affalé sur ses barreaux. Si tu pouvais me rapporter quelque chose pour me débarrasser de ces rats ce ne serait pas de refus ! Je te donnerai un gâteau aux carottes que ma tante Tillie à fait. J’ai HORREUR du gâteau aux carottes.

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29. C’est un peu pompeux comme expression, mais ma mère trouvait que ça faisait classe qu’un pirate parle bien.
30. Bon, c’est la dernière fois, je vous le jure.

Ascenseur pour l’horreur

Voici une vidéo que vous n’avez pas pus rater tellement elle se répand massivement sur les réseaux sociaux, faisant mourir de rire les internautes. Les victimes de cette caméra cachée, elles, ont bien failli mourir de peur en vivant une scène digne de The Grudge ou de The Ring. Entre hurlements hystériques et yeux exorbités de terreur, la séquence, réalisée par une émission brésilienne de la chaîne SBT, baptisée « Silvio Santos », est allée loin dans son utilisation de la caméra cachée. Très loin même.

Les enregistrements ont eu lieu dans l’ascenseur de l’entreprise d’un pays très croyant, le Brésil. Loin d’imaginer ce qui les attend, ces salariés empruntent tranquillement l’ascenseur pour se rendre à leurs bureaux. A l’intérieur, alors qu’ils se recoiffent ou papotent avec leurs collègues, les lumières se mettent à grésiller, à clignoter de plus en plus belle, jusqu’à l’extinction.

Là, dans le noir, pendant que les employés appuient vainement sur les boutons de l’ascenseur, une petite fille au teint cadavérique et vêtue d’une longue robe blanche s’introduit par une petite trappe avec sa poupée. Une fois en place, la lumière se rallume et les victimes découvrent avec effroi la nouvelle passagère. En suit une série de cris, de tremblements et de recroquevillements sur le sol pour ces pauvres salariés, épouvantés aux larmes. Vous avez dit « sadique » ?

Ps: Postée sur YouTube lundi, la vidéo avait dépassé les 5,5 millions de vues ce matin, sans compter les multiples copies de la vidéo qui circulent sur d’autres plateformes.

Ma journée du 28 novembre 2012 – Matinée

Début – 13h 58min:

Bonjour tous le monde, je suis levé depuis 13h 30min (je m’étais déjà levé vers 09h mais je suis retourné me coucher), la nuit c’est bien passée, par contre la réveil un peu moins, ça n’a pas arrêté de sonner ici, quand c’était pas un gars pour qu’on lui ouvre la porte de devant, c’était le même gars qui venait frapper parce qu’il trouvais pas chez qui il devait aller, puis rebelote avec un autre qui me demande si je sais à qui est la voiture en face de mon appart.

Pour ce qui est de ma journée, la encore aucune idée de ce que je vais faire, j’ai rien prévu non plus et je doit en toute logique aller nulle part.

Ici je vais déjà aller voir si il y à du courrier à la boite aux lettres et puis je verrai bien.

Bon enfin voilà, je vous laisse pour l’instant et si il y à du neuf ou quoi, je vous met ça en mise à jour à la fin de cet article.

Fin – 14h 05min:

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Mise à jour – 14h 08min: Je viens d’aller voir à la boite aux lettres, j’avais bien du courrier, mais pas pour moi, ça doit être pour la dame qui habite au dessus je crois.