Ma journée du 28 novembre 2012

Début – 04h 41min:

Bonsoir tous le monde, comme chaque soir avant d’aller faire dodo, je viens vous faire le résumé de ma journée,… Voire au-delà.

Une fois encore je viens à une heure tardive vous faire le résumé de ma journée, car en fait j’arrive pas à trouver le sommeil. 😕

Pour ce qui est de ma journée d’aujourd’hui, la encore j’ai pas fait grand chose, je sais pas vraiment à quoi cela est du mais depuis quelques jours, j’ai plus envie de rien, j’arrive pas à garder mon attention sur un truc ou l’autre pour m’occuper et le temps passe à une vitesse folle genre j’ai 1h qui passe en 5min, et j’ai comme l’impression que ma « faculté » à « contrôler » le temps est quelque peu déréglée. ^^

Quoi qu’il en soit j’ai quand même rien fait grand chose de ma journée, il y à qu’en soirée que j’ai regardé les deux dernier épisodes de la série Fais pas ci, fais pas ça et ensuite La parenthèse inattendue, et la encore j’ai passé une très bon moment en compagnie des invités de l’émission.

Pour ce qui est du reste, j’ai toujours mes questions qui sont sans réponses, des choses que je n’arrive toujours pas à comprendre et j’ai beau retourner tous ça dans tous les sens rien n’y fait, de plus ce sont toujours les mêmes choses qui reviennes, les mêmes choses qui me font souffrir et me font mal,…

Ici ça fait des heures que je suis la avec cette impression que le temps s’écoule très vite tous en étant arrêté en même temps, et la encore j’arrive pas à définir exactement ce que c’est comme impression.

La je suis en train d’écrire des paragraphes entier, et je sais pas pourquoi, je les effaces ensuite en me disant que ça n’intéresse personne, et que c’est pas la peine que j’écrive ce que j’écris, c’est comme ça que j’en arrive a écrire un truc et puis me dire « non ça va pas » et que je l’efface juste après.

Bon enfin il va bientôt être 5h alors je vais quand même vous laisser et essayer d’aller faire dodo alors je vous dit bonne nuit.

Fin – 04h 58min:

Les mémoires d’un pirate (047)

Il grimaça, cracha jaune, puis continua en baissant le ton de sa voix :
– A mon avis… le nouveau shérif est dans le…

La foudre tonna. On aurait juré que ça s’était abattu à trente-trois centimètres et demi de moi. Le plus bizarre, c’est qu’il ne pleuvait point. Pas l’ombre d’un nuage dans le ciel.

– … coup…
– Ca suffit, Otis ! lui hurla Shinetop qui se trouvait sur le pas de la porte de la prison.

Otis recula et retourna discrètement dans la pénombre du fond de sa cellule.
Le shérif s’approcha de ma personne (29), la main posée nonchalamment sur la poignée de son sabre. Il avait beau sourire, je savais que ce démon se questionnait sur le membre qu’il me découperait en premier. Mais finalement, il quitta le manche du sabre pour poser sa main sur mon épaule. Avec son autre main, il tentait de m’éloigner de la cellule d’Otis et de son influence négative à son sujet. Ses doigts… même à travers ma chemise Pierre Cradingue, je les sentais d’une froideur glaciale. D’un ton amical il me dit :
– J’espère que tu ne prends pas ce vagabond dégoûtant au sérieux. Il dirait n’importe quoi pour éviter de payer sa dette à la société.

D’un geste agressif, j’enlevai sa main de ma personne (30). Je ne me sentais pas souillé, mais j’avais un froid de canard.

– Tu ferais peut-être mieux de le laisser sortir, lui dis-je insolent. Il a l’air plutôt innocent.

Il dégaina vivement son sabre et me le pointa sous le nez. Ma pensée de cet instant ? « .. ?!… Jfdmfivmdca » !

– Toi, tu ferais peut-être mieux de t’occuper de tes affaires l’étranger. C’est moi qui décide qui est innocent et qui est coupable ici.

Mais pourquoi alors qu’il me parlait, voyais-je défiler dans ma tête toutes les étapes de ma vie ? Et pourquoi, lorsqu’il rengaina, le film s’arrêta net ? J’aurais bien aimé en connaître la fin ! Je déteste rater la fin de quoi que ce soit quand j’ai vu le début, et cela aussi nul que ce soit. Pas vous ?

– Ecoute, je ne sais pas quelles sont tes intentions mais d’après moi, elles sont probablement illégales. Alors tiens-toi bien.

Il s’éloigna en direction de la sortie. Dans l’encadrement de la porte il fit un volte-face impressionnant et pointa son sale index vers moi.

– Où que tu ailles sur cette île, je te surveille. Et si tu essayes de me singer, tu finiras ici pour de bon. Comme ce bon vieux Otis.

Et enfin, il quitta la prison. Otis par contre laissa enfin sa pénombre protectrice.

– J’te jure ! fit-il. Quel macaque celui-là ! Regarde-moi ce que je dois supporter en plus que d’être dans ce fichu trou !
– Moi c’est sa coupe de cheveux qui me gênerait le plus.
– Ouais. Mais après ce petit interlude, j’ai pu réfléchir à la situation : si tu n’es pas là pour me faire sortir, il vaut p’tet mieux que tu t’en ailles avant que nous ayons tous les deux des ennuis.
– Bon, très bien. Ravi de t’avoir connu.

Je pris la direction de la sortie. De toute façon, j’avais une petite commission à accomplir. Encore.

– Attends ! me cria Otis affalé sur ses barreaux. Si tu pouvais me rapporter quelque chose pour me débarrasser de ces rats ce ne serait pas de refus ! Je te donnerai un gâteau aux carottes que ma tante Tillie à fait. J’ai HORREUR du gâteau aux carottes.

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29. C’est un peu pompeux comme expression, mais ma mère trouvait que ça faisait classe qu’un pirate parle bien.
30. Bon, c’est la dernière fois, je vous le jure.