Né à Groslay, mort à Deuil la barre. C’est dans son merveilleux petit village (95), à des kilomètres de l’avenue Foche que France Ortelli. a retrouvé l’homme qu’elle aime : Mickaël Vendetta « Brad Pitt pour le physique, Napoléon pour l’ambition, Christophe Colomb pour la conquête ».

Depuis fin octobre, le mot clé « Vendetta » a dépassé « Sarkozy » dans les mots recherchés sur Google. Avec ce style percutant, et cette élégance qui n’appartiennent qu’à lui, Mickaël Vendetta a dit un jour : « je suis un peu une légende. Un mec qui n’existe pas et qu’on aimerait qu’il existe. Et c’est ça le pire, c’est que j’existe réellement ». Mais France Ortelli est une street reporters et elle a retrouvé la trace de l’homme de sa vie. Groslay : zone pavillonnaire, 9000 âmes, une boulangerie ouverte presque toute la journée, un PMU avec des gens qui discutent.

Pourtant, ce jeudi 14h 00, Gare du nord (direction Montsoult Maffliersay), c’est une femme éprise, survoltée qui attendait le RER. Et franchement, elle en menait pas large. Mais elle a retrouvé sa tanière, le lieu qui a vu naître ce mythe. France a pu voir son pharmacien, son épicerie « relais des mousquetaires », sa coiffeuse qui tient le « fan à tifs ». Mais lui n’était pas là. « Les moches ont été méchants avec moi. Je suis arrivé à un stade où je ne rencontre que des gens beaux. J’ai supprimé tous mes potes moches. Je leur ai dit: cassez-vous, vous ne servez à rien. Les gens qui me critiquent ne ressemblent à rien ».