Bienvenue à Monster City !!! (061)

Steven : Mais ma petite amie est très belle aussi ! Et je l’aime ! Bon allez, circulez maintenant, je dois reprendre mon travail.
Paulette :

Paulette : Pauv’ con ! T’es nuuuuul !

Steven : Bizarre cette fille ! Mignonne, mais bizarre !

Ainsi va la vie, à Monster City.

Et ainsi se termine mon récit, sur la vie à Monster City…

Chacun en tirera sa propre moralité. D’ailleurs, n’hésitez pas à me laisser les vôtres.

Mais ouvrez les yeux et regardez bien : on a tous un Jean-Hubert dans notre entourage !

Fin

Bienvenue à Monster City !!! (060)

Paulette : Steven ?
Steven : Oui ? Pardon, on se connait ?

Paulette : Oui, on se connait. Alors, comment tu me trouves ?
Steven : Pardon ?
Paulette : Comment tu me trouves ? Est-ce que tu me trouves jolie ?

Steven : Oui bien sûr, vous êtes très jolie ! Mais excusez-moi j’ai du mal à vous re-situer. On se connait de heu… du lycée ?

Paulette : Bon, on peut sortir ensemble alors ?
Steven : Pardon ?
Paulette : Tu veux bien être mon petit ami ?

Steven : Heu… J’ai déjà une petite amie.
Paulette : Oui mais moi je suis très belle, tu viens de le dire !

Bienvenue à Monster City !!! (059)

Paulette : Nan maman, j’ai fait de la chigurgie… de la gichurg… de la chichur… j’ai refait mon visage avec une opération !
Yvonne : Ah bon ? Mais tu ne vas plus ressembler à ta maman alors ?
Paulette : C’est pas grave ! Je vais être beeeeelle !

La semaine fut longue pour Paulette. TRES longue !
Et puis le jour où elle put enlever ses pansements arriva. Pour cette occasion, elle avait refait sa garde-robe (avec les sous de papa, qui trouva une occasion de râler une fois de plus), et avait passé une heure et demie à se faire un beau brushing.

Elle était très fière du résultat.

C’est donc une nouvelle Paulette, ambitieuse et sûre d’elle, qui prit le bus ce matin-là, afin de se rendre au Mixte.

Paulette : Steven, tu es à moi aujourd’hui ! (Si si ! C’est bien elle !)

Steven était bien là, à son poste. Forcément, puisque Paulette connaissait ses horaires par coeur.

Paulette : Pfff ! Regardez-moi un peu avec qui il discute. Elle ne m’arrive même pas à la cheville cette rouquine !

Bienvenue à Monster City !!! (058)

Paulette : Et ça laisse des cicatrices ?
Antoinette : Non. Tu devras juste porter un pansement pendant une semaine, le temps que la peau sèche et adhère bien aux os. Bon, on y va ?

Paulette : Ouais, c’est parti.

Deux longues heures après…

Paulette : Alors, ça donne quoi ?
Antoinette : Ben… C’est difficile à dire pour l’instant, c’est un peu sanguinolant encore. Je vais te mettre ton pansement. Et il ne faudra pas y toucher avant une semaine hein !
Paulette : Et si ça n’a pas marché ? Si je suis ratée ?
Antoinette : On aura essayé au moins !
Paulette : Génial…

Paulette rentra chez elle tout excitée.

Paulette : Papa ça y est ! J’ai fait une opération, je vais être belle !
Jean-Hubert : Rhaaaaa merde alors ! C’est quoi ce pansement ? On dirait une momie ! Ha ha ha !
Ginette : Mais heu ! Tu me fais peur comme ça, va t’en !!

Louis : Hou la momie heu ! Gna gna gna gna gna !
Paulette : Ah mais dégage toi ! T’es nuuuuul !
Yvonne : Ben ? Qu’est que tu as fait à ton visage ? T’es tombée ?

Bienvenue à Monster City !!! (057)

Le jour J pour Paulette est enfin arrivé. Antoinette la fit entrer « en fraude » dans le laboratoire : en effet, Paulette n’avait pas d’assez grosses économies pour payer l’opération, alors Antoinette, avec son bon coeur, lui a proposé de lui faire gratuitement. Mais chut !

Antoinette : Voilà, c’est ici.

Paulette : C’est ça ? C’est cette machine ?
Antoinette : Oui. Elle n’est pas encore au point, mais il faut bien faire des essais. Normalement, c’est miraculeux.

Antoinette passa l’heure qui suivit à expliquer à Paulette ce que l’opération allait changer.

Antoinette : Les minis marteaux piqueurs à injection hydraulique vont casser les os de ton visage. Ensuite, les bras mécaniques vont tout remodeler et tout recoller.

Antoinette : Ces mêmes bras vont ensuite fondre ta peau pour pouvoir la travailler et la retendre sur ton squelette nouvellement formé.

Antoinette : Comme je te l’ai dit, c’est vraiment novateur. C’est la machine du futur !