Ma journée du 18 décembre 2012 – Matinée

Début – 13h 50min:

Bonjour tous le monde, je suis levé depuis 13h 05min, la nuit c’est bien passée et une fois encore quelqu’un de blanc et gris c’est collé à moi pour dormir afin de me réchauffer.

Pour ce qui est d’aujourd’hui, je n’ai toujours pas de chauffage, c’est d’ailleurs la raison pour la quelle je suis resté au lit si longtemps vu que c’est encore le seul endroit ou il fait « chaud » en dessous de mes couvertures, et bon j’ai resonné pour qu’il se bouge pour venir me réparer ça mais en attendant je suis quand même bloqué ici.

Sinon à part ça, j’ai reçu le calcul de loyer pour 2013 et il passe de 182 euros à 193 euros, ce qui est pas encore dramatique car je m’attendais à pire que ça avec les travaux qu’ils ont fait partout.

Bon enfin ici je vais aller me faire un cappuccino histoire d’essayer de me « réchauffer » un peu.

Voilà, je vous laisse pour l’instant, et si il y à du neuf ou quoi, je vous met ça en mise à jour à la fin de cet article.

Fin – 13h 55min:

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Mise à jour – 14h 05min: Je viens de sonner à la responsable pour mon histoire de chauffage et j’aurai encore pus attendre longtemps qu’on vienne car le gars qui est venu à rien transmis du tout, ici elle m’a dit qu’elle allait transmettre tous ça mais qu’elle ne sais pas si on va venir aujourd’hui, mais bon ça je m’attendais pas non plus à ce qu’on me dise qu’on m’envoie quelqu’un direct, me reste plus qu’à attendre qu’on vienne enfin me réparer ça,… pour de bon.

Mise à jour – 16h 57min: Je viens de revenir du Carrefour, j’ai juste acheté deux paquets de chips et avant ça je suis parti faire un tour en vitesse à Dreamland comme d’habitude mais j’ai rien acheté.

Ma journée du 17 décembre 2012

Début – 02h 56min:

Bonsoir tous le monde, comme chaque soir avant d’aller faire dodo, je viens vous faire le résumé de ma journée,… Voire au-delà.

Pour ce qui est de ma journée d’aujourd’hui, je suis resté toute la journée chez moi, je suis juste sorti pour aller chercher à boire à Carrefour fin de matinée, vu que j’étais bloqué chez moi à cause qu’on était supposé venir me réparer le chauffe eau mais bon bloqué entre guillemet car je me doutais bien qu’on serai pas venu aujourd’hui, ça sera peut-être pour demain, enfin j’espère car je ne vous ai pas dit mais une demi heure après que les ouvrier qui sont venu ce matin était parti, j’avais encore plus de chauffage, conclusion j’ai passé une fois encore ma journée dans le froid.

Quand à ce que j’ai fait de ma journée, je me suis emmerdé comme un rat mort, j’étais sur le net et je m’ennuyai, après je me suis de jouer un peu avec l’iPhone mais bon ça me disait rien non plus, la télé c’est seulement en soirée que je l’ai allumée pour regarder l’émission Comment ça va bien que Leedee m’avais dit d’enregistrer et puis après ça j’ai regardé les trois épisodes (enfin les deux premier surtout) de New-York: Unité spéciale.

A part ça rien grand chose à raconter mis à part que j’étais moins fatigué qu’hier et que j’ai pas eu d’impression de fatigue.

Voilà, je vais vous laisser et aller faire dodo alors je vous dit bonne nuit.

Fin – 03h 08min:

Les mémoires d’un pirate (058)

– Les choses touchent à leur fin pour toi, mon petit pote en pantalon, me dit-il en achevant un double noeud magique sur ma jambe.

Il serra si fort que le sang cessa de passer par cette jambe pour se consacrer uniquement au reste de mon corps. Je devais avoir un ton plus rose. Il posa l’idole attachée sur le ponton, juste au bord, à proximité de mes pieds.

– Tes secondes de révolte sur l’île de Mêlée sont comptées, dit-il me posant amicalement la main sur les épaules. J’ai des choses fort importantes en tête pour le gouverneur… et elles sont trop proches de se réaliser pour qu’un pirate amateur comme toi fasse tout tomber à l’eau. Adieu Gabroche, hum, Fripouille… Je ne me rappelle jamais de ce nom !

Il donna un grand coup de pied irrespectueux dans l’idole aux mains vraiment pas nombreuses. Alors que je m’apprêtais à me jeter dessus pour sauver une telle atrocité, je fus subitement attiré avec elle au fond de l’océan ! Aaaaah… c’était donc à ça que servait la corde…

– Ca fait du bien, déclara le shérif avant de se retirer.

Comme je l’avais confié au conseil des pirates, je possédais l’extraordinaire capacité de retenir mon souffle pendant dix minutes. C’était pas des blagues ! Ce qui me laissait un peu de temps… Nom d’un bougre, mes forces m’abandonnaient dans un moment critique ! Impossible de défaire un des noeuds ou de soulever cette maudite idole !

Parbleu ! Jamais vu une mer aussi sale ! Le fond était parsemé d’armes en tout genre, avec comme par exemple une scie à métaux, une hache, un poignard, un coupe-viande, des ciseaux tranchants… L’embarras du choix. En effet la mer était un bon endroit pour se débarrasser de l’arme d’un crime, personne n’irait risquer de prendre un bain pour aller les chercher. Mais ça ne m’arrangeait pas tant que ça. Elles étaient toutes inaccessibles ! La corde n’était pas si longue que ça en fait ! Ah si ! Je m’emparais d’un couteau… superbement rouillé et donc parfaitement inutilisable.

– Bloub, bloug glouglougloub ! lançais-je vulgairement.

Et puis l’évidence ! Que Lady Voodoo soit à jamais bénie ! Le Black Hole me sauverait bien sûr la mise ! Tirant l’idole dans ma poche, je faillis m’arracher au passage la jambe qui y était attachée. Heureusement que le Black Hole n’aspirait pas d’êtres vivants et la corde finit par se délier toute seule pour finir avec l’idole dans une autre dimension couturière. J’étais libre ! Avant de remonter à la surface, je récupérai mon épée, toujours flambant neuve, malgré son stage au fond de l’océan. J’en aurais peut-être besoin.

Je jaillis hors des eaux. Mes poumons étaient prêts à exploser ! Ca ne faisait pas dix minutes pourtant ? C’était probablement dû au décalage horaire.

Etendus sur le ponton, je me concédai une courte pause. Elle fut interrompue par des cris.

Quelle agitation tout à coup ! Les pirates courraient dans tous les sens, leurs mines étaient peu réjouies. L’un d’eux trébucha sur mon corps. Il semblait terrifié, comme s’il avait vu un fantôme ou bien ma tante Edna complètement nue. Il se releva et partit comme ses collègues en direction de la forêt. Avait-il découvert la demeure de Carla ? Peu probable, leurs mines auraient été plus enjouées. Le flux de ces pirates continua pendant quelques minutes, je tentai de me renseigner sur leur hâte mais je n’obtins rien si ce n’est un « Il est de retour ! Il est ressuscité ! » bien énigmatique. Mon dieu… parlait-il de Jésus ?

Et c’est alors que je vis au loin sur l’océan un gigantesque bateau qui s’éloignait. Un navire fantôme, tout blanc et translucide à vous glacer le sang. Il filait au grès du vent malgré ses voiles déchiquetées et disparut bien vite à l’horizon. Et quand je dis disparut, il faut le prendre au mot. Pouf, pouf ! Le bateau était parti comme par enchantement. Impossible ! Je devais avoir rêvé !

Et alors que mon regard ne pouvait se détacher complètement du point où avait disparu
cette diablerie, j’entendis une voix lugubre dans mon dos :
– Attendez-moi les mecs ! J’étais au p’tit coin !

Je tournai la tête dans sa direction : un homme à la peau plus blanche que la lessive de ma mère avec des reflets bleus ! Il n’avait pas de jambes ! Il flottait ! Il fallait me rendre à l’évidence : ce type avait soit de graves problèmes de santé, soit plus de santé du tout et était bel et bien mort ! En bref, un cadavre vivant ou pour les profanes un spectre… un fantôme.

Alors qu’il zigzaguait de droite à gauche en direction de son bateau, il me heurta violemment en s’excusant, envoyant ainsi ma tête s’écraser contre une grosse poutre de bois. Je tournai de l’oeil et mes paupières me parurent soudain si lourdes… trop lourdes. Le cauchemar pouvait commencer.