‘The brain » around the world

Pour aujourd’hui voici le DVD que j’ai regardé avec ma copine le films le tour du monde en 80 jours dans sa version de 1956.

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Voici aussi quelque information sur le film qui vous donneront peut-être envie de le visionner.

Genre : Aventures Pays : USA (1956) Durée : 175 Min

L’histoire : A Londres, dans les années 1880, Phileas Fogg, riche clubman rentier, lance un pari aux membres de son club : faire le tour du monde en 80 jours. En compagnie de Passepartout, son valet français, le gentleman va vivre de folles aventures. Mais remportera-t-il son pari ?

La critique : Voici une des plus grandes comédies d’aventure qui s’est vue récompensée, excusez du peu, par 5 Oscars pour huit nominations dont, celui du Meilleur Film. Alors que dire de plus sur cette invitation au voyage enlevée de main de maître par un David Niven (Phileas Fogg) si « So British » qu’il perce admirablement l’écran. Son flegme naturel sied à ravir au personnage principal de Jules Verne. Haut en couleurs, charismatique, il nous emmène avec lui à travers des paysages naturels plus merveilleux les uns que les autres, nous fait côtoyer différentes cultures au contact de tous ceux qui se trouvent sur son itinéraire subtilement réfléchi. Mais il ne faut pas oublier qu’à ses côtés un autre acteur de talent rivalise de facéties et de pitreries pour notre plus grand bonheur. Ainsi, sous les traits de Passepartout, le dévoué valet, vous retrouverez la véritable vedette mexicaine de l’époque, Cantinflas. C’est sans demi-mesure qu’il se livre à son jeu préféré de personnage de comédie jonglant aussi bien avec le verbe qu’avec une gestuelle digne des plus grands acrobates. Transportés dans les airs avec ces deux complices pourtant si différents l’un de l’autre, vous rebondirez de continent en continent et serez comblés par ce film qui se pare de deux attraits en se présentant comme un véritable divertissement enrichissant. Mais Michael Anderson ne s’arrête pas là puisqu’il invite dans son oeuvre d’autres célébrités qui pointent leur nez plus ou moins discrètement au détour d’une séquence. Ainsi, ne soyez pas surpris de la présence de Fernandel en cocher, de celle de Frank Sinatra en pianiste ou encore …..non, n’en disons pas plus, laissons là à chacun cet autre plaisir de la découverte.

Autant dire que Jules Verne aurait été ravi de cette adaptation de son roman qu’il voulait tout aussi enlevé, drôle, fantaisiste et plausible à la fois. En prenant son temps pour filmer l’évolution de ce ballon au-dessus des paysages, le réalisateur a lui aussi relevé brillamment le challenge (si tant est qu’il y en ait eu un) de la réalisation d’un véritable album photos de voyage aux vues d’une beauté époustouflante.

La conclusion : C’est donc sans conteste que ce chef d’oeuvre (aux antipodes de la comédie infantile avec Jackie Chan) est à visionner pour le plus grand plaisir des plus jeunes comme des plus anciens. Un très bon moment d’évasion à ne pas laisser s’envoler…