Mojito the cat (Nintendo Switch)

Je viens de m’acheter plusieurs jeux pour ma Nintendo Switch, voici le premier qui est Mojito the cat.

Le succès est à chaque coin de rue:

Aidez votre enfant (ou vous-même) à développer des compétences logiques aux côtés d’animaux mignons. Prenez votre temps et regardez autour de la carte pour les meilleurs itinéraires. Assurez-vous de considérer toutes les possibilités. Rappelles toi! La gravité n’est pas un problème si vous avez le bon état d’esprit.

Plusieurs caractères:

Découvrez plus de 10 personnages à débloquer pour vous accompagner. Vous pouvez devenir un requin féroce, un taureau en colère, un rhinocéros puissant ou un panda moelleux.

Voyage à travers le monde:

Découvrez tous les mondes uniques aux côtés de Mojito. Voyagez à travers un jardin élégant, une oasis désertique, un volcan actif, un iceberg ou même une forêt magique. Au cas où le dernier n’était pas à votre goût, vous pouvez également vous amuser dans une forêt ordinaire.

Principales caractéristiques:

  • 60 énigmes à résoudre.
  • Esthétique charmante.
  • 11 skins de cube 3D uniques.
  • Boucle de jeu satisfaisante.
  • Grands défis.

Voici pour terminer le trailer du jeu.

Mojito the Cat: Trailer.

Live A Live: 7 façons de jouer (Nintendo Switch)

Je viens de recevoir le jeu Live a Live sur Nintendo Swich dont je vous avez déjà présenté la démo dans cet article.

Avant de commencer, voici les photos du boitier ainsi que de la cartouche.

Sorti il y a 28 ans et uniquement au Japon, Live a Live nous fait l’honneur d’arriver sur Nintendo Swich dans le monde entier. Square Enix lui offre une nouvelle jeunesse en le parant de ses plus belles couleurs avec un style HD-2D des plus soyeux. Cependant, on dit que l’habit ne fait pas le moine alors regardons sans plus tarder ce que nous réserve ce titre.

Père Castor, raconte-nous des histoires:

Bien que les derniers trailers en aient révélés trop à mon goût, je vais essayer de ne pas aller trop loin dans les révélations pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte de ce titre. Au lancement de ma partie, Live a Live vous propose de jouer sept protagonistes, chacun appartenant à une époque précise et avec sa propre trame scénaristique. Vous pourrez alors découvrir dans l’ordre de votre choix les aventures liées aux personnages des époques suivantes, La Préhistoire, la Chine Impériale, la fin du Japon d’Edo, le Far West, le Présent, le Futur Proche, le Futur Lointain. Une fois les sept premiers scénarios achevés, une nouvelle époque s’offrira à vous comme huitième scénario, le Moyen Age. Chaque chapitre dresse un tableau complet et original de l’époque où l’histoire se déroule. Que ce soit les graphismes, les musiques, l’ambiance ou encore les clichés de genre et d’époque, rien n’est laissé au hasard et le rendu final fait mouche. L’immersion dans chaque récit est réussie et on s’attache très rapidement aux personnages. A côté de ça, tout en restant dans le registre du J-RPG avec des niveaux, de l’expérience et des combats, chaque histoire propose des mécaniques de gameplay différentes, diverses façon de se déplacer ainsi que des manières d’interagir avec ce qui nous entoure uniques.

Par exemple, dans le scénario du Présent, votre objectif sera d’affronter tous les combattants les plus forts dans leurs catégories respectives afin d’être l’Homme le plus fort du monde. Le jeu vous propose alors une interface de sélection d’adversaire à l’instar de Street Fighter, ce qui donne un charme fou à cette époque, tant dans les graphismes que dans sa bande-son. Dans le scénario du Futur Proche, votre personnage aura la capacité de lire dans les pensées, ce qui ajoutera des phases de recherches et des situations parfois gênantes à votre aventure. Son générique d’intro marquera les esprits de tous les fans de Goldorak. De son côté, la Préhistoire vous mettra en scène avec des personnages ne communiquant que très sommairement, ce qui apporte une autre approche et un charme distinct des autres époques. Chacun des scénarios a sa propre âme et propose des phases de gameplay différentes, à tel point qu’on a presque l’impression de jouer à un jeu différent à chaque fois.

Un gameplay simple et efficace:

Dans chaque scénario, vous serez amenés de manière plus ou moins fréquente à participer à des combats. Votre équipe et vos adversaires seront disposés sur une grille de 7 cases sur 7. Chaque unité est placée sur la grille et vous devrez déplacer vos personnages vers l’ennemi pour l’attaquer et le vaincre. Les attaques fonctionnent avec des compétences qui ont chacune une portée différente. Les cases à effet se mettent en surbrillance ce qui vous permet de voir si vous allez toucher un ennemi ou non. Certains personnages ont besoin d’être au corps à corps et d’autres non, tout dépend des compétences de chacun. Les attaques peuvent provoquer des bonus ou des malus ainsi que posséder des éléments et affinités, ce qui offre des résistances et faiblesses à tel ou tel type d’attaque. Rien de bien compliqué à prendre en main, le jeu est très lisible dans ses mécaniques et vous offre le luxe de vous proposer des tutoriels dès qu’un nouvel élément apparaît. Vous aurez même la possibilité de revisionner tous les tutoriels depuis le menu. Dans certains cas, vous aurez des groupes d’ennemis à affronter dont l’un sera le chef (indiqué avec un petit pictogramme). Si vous battez le chef, tout le groupe quittera le combat, ce qui peut s’avérer salvateur dans certaines situations périlleuses. A la fin de chaque combat, tous vos points de vie seront restaurés et les personnages KO ressuscités.

En dehors de ça, votre exploration est épaulée par une mini-map qui vous aide à retrouver les endroits que vous avez déjà visités, pas encore visités et là où vous devez vous rendre. Bien qu’elle soit très très sommaire, elle convient parfaitement et remplit son rôle sans problème. Certains chapitres proposent une carte un peu plus détaillée qui viendra en complément de la mini-map.

Bien que j’ai annoncé en début de test que je n’irai pas loin dans les révélations, il est très difficile de vous parler du potentiel de Live a Live sans parler du scénario ultime, lorsque vous avez terminé l’ensemble des huit scénarios. Je tairai son nom pour que vous puissiez le découvrir par vous-même mais il vient chambouler tout ce que vous venez de vivre au travers des huit précédentes époques. Il est par ailleurs le scénario le plus long de tous puisqu’il faut compter approximativement une bonne petite vingtaine d’heures pour faire les huit scénarios, contre un peu plus de cinq heures pour cet ultime scénario à lui tout seul (si vous souhaitez obtenir toutes les fins et les secrets cachés). Sinon, une à deux heures devraient suffire si vous y allez en ligne droite. Ce qui nous emmène en moyenne sur une durée de vie de vingt-cinq heures à peu près. Un poil court mais chaque minute les vaut largement.

Une DA aux petits oignons:

Lorsque nous jouons à Live A Live, la première chose frappante est clairement la HD-2D qui vient sublimer le jeu. Tout comme Triangle Strategy et Octopath Traveler, les décors sont sublimes, les effets de profondeur et des techniques de combat offrent un joli spectacle et un beau contraste avec les personnages. Si vous avez aimé ces deux titres, Live a Live risque de vous plaire également. Cerise sur le gâteau, même le menu pause de chaque chapitre est personnalisé avec sa petite pointe de couleur et ses effets visuels, ce qui apporte un charme supplémentaire. Côté musique également, rien à dire, c’est une masterclass. L’ambiance de chaque chapitre colle aux clichés que nous nous faisons de l’époque et l’immersion est totale. Absolument toutes les musiques sont vraiment sublimes et vous plongent totalement dans le jeu et dans l’histoire de vos protagonistes. Pour parachever le tout, la traduction française du jeu est d’une qualité rare et exceptionnelle. Il y a eu un gros travail d’adaptation qui se ressent et qui fait vraiment plaisir. Il y a aussi beaucoup d’humour bien dosé, que ce soit dans les descriptions des objets ou dans les répliques de certains personnages. Pour citer un exemple, dans le scénario de la Chine Impériale, le personnage principal se voit proposer de nombreuses récompenses dont celle venant d’une fille de maison close. L’allusion avec les miches de pain n’aurait pas pu être mieux trouvée qu’à ce moment-là.

Voici une vidéo de gameplay découvèrte.

Conclusion:

Live a Live est un excellent jeu dans lequel on ressent l’énorme travail, tant sur le jeu d’époque que sur la remasterisation en HD-2D. Chaque scénario dispose réellement d’une âme propre et qui le rend à la fois complètement différent des autres scénarios tout en gardant la ligne conductrice pour rappeler qu’il s’agit bien du même jeu. A côté de ça, le boulot d’adaptation en français est exceptionnel et vient ajouter une petite touche d’excellence supplémentaire. Très soigné sur tous les aspects, Live a Live est un incontournable de tout fan de J-RPG à l’ancienne qui ne se prend pas la tête avec des mécaniques compliquées. Immersion garantie.

The Legacy: Prisonnière démo (Nintendo Switch)

Je viens de me télécharger la démo du jeu The Legacy: Prisonnière sur Nintendo Switch qui est la suite de The Legacy: Les passages oubliés.

La recherche d’un artefact perdu vous emmènera dans un autre monde ! Commencez un voyage passionnant dans le Royaume d’une ancienne civilisation.

The Legacy: Prisonnière est un jeu d’aventure d’objets cachés, avec un grand nombre de mini-jeux et puzzles passionnants, qui vous emmènera directement dans un tourbillon d’événements fantastiques dans un monde lointain !

Quand Diana, une jeune employée au Musée d’Histoire Naturelle, remarque un gardien emportant un rare buste Maya, elle se précipite sur ses pas sans réfléchir. Mais la poursuite prend une tournure inattendue. Diana se retrouve dans un autre monde et ce n’est pas la première fois… Et le chemin du retour s’est refermé ! Découvrez qui va aider Diana à relever les nombreux défis qui l’attendent. Accompagnez-les dans leur voyage jusqu’à la toute fin ! Afin de sauver un prisonnier d’un temple antique et de rentrer chez elle, Diana aura à compléter de nombreuses tâches dangereuses, rechercher des temples et des donjons, conduire des rituels anciens et nouer quelques amitiés inhabituelles qui pourront l’aider. Une aventure inoubliable vous attend !

  • Aidez Diana passer à travers ces épreuves et à trouver le chemin du retour !
  • Découvrez un nouveau monde mystérieux et rencontrez ses habitants !
  • Testez-vous avec plus de 40 mini-jeux et puzzles amusants.
  • Recherchez des objets provenant de collections cachées et des objets métamorphes.
  • Profitez de superbes endroits, de belle musique et d’art magnifique.

Voici ma vidéo de gameplay découverte.

The Legacy 02: Prisonnière 01: Gameplay découverte.

Eqqo: Une aventure narrative et poétique (Nintendo Switch)

Je me suis acheté un nouveau jeu sur la Nintendo Switch, c’est le Eqqo que je vais vous présenter aujourd’hui.

« Mon nom est Seada. Je suis tisserande. A l’aide de mon fil, je conte les petites et grandes histoires de mon peuple. Des histoires comme celle de l’enfant qui sauva notre vallée… L’histoire de mon fils Eqqo à qui la vie avait tout donné, sauf le sens de la vue. Ses oreilles, cependant, étaient avides des légendes dont je tissais les tapisseries sacrées pour les temples de nos villages. Sa favorite était celle du Dieu Serpent, qui descendait du ciel pour déposer un Oeuf sacré au cœur d’un arbre sans âge… L’Arbre-Mère. Hélas, malgré la beauté des légendes, le monde oubliait les dieux. Bientôt, on parla d’un homme venu d’une autre vallée et qui levait une armée pour asservir et voler. Ce n’était pas une légende, mais une réalité brutale qui frappa notre village, parmi bien d’autres. Eqqo restait un enfant. Un jour il sortit jouer… Et ne revint jamais. Depuis je n’ai cessé de le chercher, l’appeler, le pleurer… En vain. Mais il y a toujours un moyen… un espoir… et cela commença avec un simple fil. » ainsi commence votre aventure dans Eqqo

C’est donc l’histoire d’Eqqo, un petit garçon aveugle et de sa mère tisserande. Ce jeu se déroule sous la forme d’une histoire interactive dans laquelle vous incarnez Seada la tisserande qui va guider son fils tout au long de son aventure à la manière d’un narrateur omniscient en l’aidant notamment à résoudre les mystères d’un immense temple. A l’origine, le jeu est développé par Parallel Studio pour la réalité virtuelle sur smartphone grâce à des casques spécifiques. Eqqo a bénéficié d’une adaptation sur Nintendo Switch qui est très réussie et qui utilise au mieux les fonctionnalités de la console écran tactile, gyroscope… Ce test a d’ailleurs été réalisé essentiellement en mode nomade afin de pouvoir en bénéficier au mieux . Un mode docké existe, mais vous prendrez moins de plaisir à suivre les aventures d’Eqqo qu’en mode nomade, là où le jeu prend du sens.

Un gameplay unique sur Switch !:

Eqqo propose un gameplay encore unique sur Nintendo Switch puisque le gyroscope vous permet de visualiser le monde qui entoure le petit garçon, et ce à 360°. Merci à l’adaptation de la VR ! Vous pourrez ainsi visualiser avec précision tout ce qui vous entoure et découvrir les mécanismes cachés et les fresques partiellement effacés qui recouvrent les murs du temple d’Issa. Un menu constitué de simple point blanc vous permettra de changer la vue dans la pièce afin d’améliorer votre visibilité dans les différents endroits et afin de suivre la progression d’Eqqo.

Pour ses déplacements, vous devrez tapoter l’écran afin de faire du bruit et ainsi de guider le petit garçon aveugle au travers de plaines ou d’un temple. Eqqo a une démarche mal assurée, mais il contournera sans problème les obstacles se dressant sur son chemin ou les escaladera. Il possède peu de capacité, se déplacer, porter l’oeuf sacré et activer quelques mécanismes. L’oeuf, bien que fragile et vulnérable, vous sera utile, car il sera la clé de nombreuses portes et mécanismes. Toutes les autres actions seront effectuées par Seada, c’est-à-dire, vous. Vous pourrez déplacer des objets, faire apparaître des fresques, actionner des leviers et des rouages. Grâce à ces 3 « personnages », vous devrez résoudre les énigmes qui vous barrent la route et éviter les ennemis qui essaient de voler ou de manger l’oeuf sacré, les ombres et le sonneur de cloches.

Une ambiance assez triste mais poétique:

Eqqo est un jeu triste. Dès la bande-annonce, diffusée avant l’apparition du menu, vous vous rendez compte que l’ambiance ne sera pas à la fête. A l’image de Rime, les musiques et les décors que vous traverserez seront poétiques, les mélodies d’ambiance et les bruitages accompagnant parfaitement l’histoire du jeu et vous permettant de réfléchir aux différentes énigmes tout en gardant à l’esprit l’importance de votre quête et la fragilité de votre équipe.

Seada sera toujours présente même si elle n’apparaît pas, ses actions étant omniprésentes et nécessaires pour avancer dans le jeu. Sa voix vous accompagnera, vous contant l’histoire de son fils et de l’oeuf sacré au fur et à mesure de votre progression. Une voix off en français ou en anglais est disponible accompagnée, si vous le souhaitez, de sous-titres. Il est vraiment très agréable d’avoir une narration en français d’autant qu’elle contribue à l’ambiance générale du jeu, entre conte et énigme. Cette dernière, bien que volontairement triste, vous donnera envie d’avancer pour connaître la fin de la légende « de l’enfant qui sauva son village ».

Je vous ai enregistrée la séquence de gameplay que voici.

Eqqo: Gameplay (partie 01).

Conclusion:

Eqqo est un conte interactif touchant qui vous offrira une très belle, mais triste histoire. Celle-ci est intéressante et vous transportera dans un pays lointain où les légendes sont encore bien présentes pour leurs habitants. Le gameplay est innovant et bien pensé. Il vous permet de vous immerger dans le jeu et d’utiliser votre Nintendo Switch autrement. Les graphismes, les musiques et la voix off en français vous offriront une expérience poétique au cœur de cette épopée. Le seul bémol vient des énigmes un peu répétitives, mais Eqqo est un très bon jeu entre réflexion et conte interactif. Il vous faudra entre 5 et 6h pour finir le jeu. Il coûte seulement 6 euros sur l’eshop.

Leisure Suit Larry: Wet Dream Don’t Cry (Nintendo Switch)

Je me suis aussi acheté le pack avec les deux jeux Leisure Suit Larry sur Nintendo Switch à commencer par Wet Dream Don’t Cry qui est le premier.

S’il y a bien un nom parmi tant d’autres qui ont marqué la culture des point’n click, il s’agît bien de ce bon vieux Larry Laffer. Le protagoniste d’une série encore et toujours destinée à un public mature créé par Sierra fait un comeback après une dizaine d’aventures étalées sur les 30 dernières années. Cette dernière bien nommée Wet Dream Don’t Cry porte déjà avec ce titre un jeu de mot salace que l’on peut facilement rattacher à la personnalité de ce cher Larry.

Papy Larry découvre Internet:

Alors qu’a l’accoutumée, les aventures de Larry se passent dans un décor des années 80, avec des pantalons pattes d’éléphant et des chemises ouvertes laissant dépasser des buissons de poils encerclés d’une chaîne en or, cet épisode joue la carte de l’avancée dans le temps. En effet vous commencerez l’histoire en vous réveillant après plusieurs années dans un complexe étrange et insalubre avant de retrouver la lumière du soleil. Larry n’aura pas pris une seule ride pendant ce long sommeil. Ainsi une fois fraîchement arrivé dans le présent, vous ferez la rencontre du running gag qui vous suivra pendant toute la durée du jeu, une critique mêlée à une parodie de notre société actuelle du point de vue d’une personne venant du passé. Notez là qu’il s’agît bien d’un reboot et non pas d’une suite quelconque, de sorte que n’importe qui pourrait commencer le jeu sans ne jamais avoir entendu parler de la franchise sans être dépaysé (bien entendu il y aura des références aux anciens pour faire plaisir aux fans).

Notre protagoniste se retrouve tel un adulescent complètement dépassé par les nouveaux usages de la drague moderne et va donc faire face à des jeunes absorbés par leurs téléphones qui postent des photos sur Instacrap et Farcebook ou draguent sur Timber au lieu de se rencontrer physiquement. Vos aventures vous emmèneront dans une suite de rendez-vous sur Timber après avoir trouvé accidentellement un smartphone dans les toilettes d’un bar, une quête pour rattraper le retard technologique et augmenter votre note afin de pouvoir avoir un rendez-vous avec Faith, une cible de plus dans le tableau de chasse de Larry. Vous croiserez sur votre route une entreprise technologique malveillante appelée Prune et faisant office de parodie non cachée d’Apple avec un vagin en guise de logo… Préparez vous pour environ 8 heures d’allers-retours et de collecte d’objets pour progresser.

Bien (mal)heureusement, la touche Leisure Suit Larry est toujours présente et l’écriture des différents dialogues ne vous épargnera pas une bonne pelletée de blagues salaces qui vous feront probablement souffler du nez de temps en temps tant elles sont ridicules (même forcées parfois). C’est un point qui pourrait être handicapant et qui dépendra vraiment de votre humour, mais sachez que le jeu, se basant complètement la dessus, sera du quitte ou double. Fort heureusement, il y a quelques moments où le jeu brille, notamment un passage vous mettant dans un environnement complètement pixelisé en hommage aux premiers jeux de la série et se concluant dans un dialogue avec le président Donald Trump.

Au niveau du gameplay, c’est un point’n click tout ce qu’il y a de plus classique, vous pouvez, selon vos préférences, vous déplacer et pointer des objets avec les 2 sticks ou  avec l’écran tactile en mode portable. Les nombreuses interactions avec le décor laisseront l’occasion à Larry de sortir des petites blagues et les puzzles ne sortent pas de l’ordinaire avec des combinaisons d’objets que vous cumulerez dans votre inventaire et qui vous permettront de passer à la situation suivante. On appréciera, pour les néophytes ou ceux qui en ont marre de chercher, qu’au bout d’un moment, une pression sur la flèche du bas mette en surbrillance la totalité des interactions possibles dans la pièce dans laquelle vous vous trouvez.

Le style graphique est intégralement réalisé sous forme de dessins réalisés à la main par les équipes de CrazyBrunch pour un rendu très propre, le tout affublé d’animations qui n’ont rien à envier aux dessins animés de ces dernières années. Vous visiterez une vingtaine de lieux entre des clubs de strip tease, la plage de Cancun ou encore le centre ville de New Lost Wages. Les voix sont très bien réalisées et, chers francophones, nous avons le droit à des sous-titres ! Même si bien sûr, la plupart des blagues sont difficiles à traduire et que je ne peut que vous recommander d’avoir le tout en VO.

Voici ma vidéo de gameplay du debut du jeu.

Leisure Suit Larry: Wet Dream Don’t Cry #01: Partie 01.

Conclusion:

Leisure Suit Larry Wet Dreams Don’t Dry fait honneur à son héritage laissé par Sierra et fait peau neuve après une demi-douzaine d’années d’absence. Son humour très porté sous la ceinture ainsi que la personnalité attachante de ses personnages, autant anciens que nouveaux, donnent beaucoup d’occasions de décrocher des sourires. Le but principal de ce point’n click humoristique est bien atteint. On pourra noter cependant quelques blagues forcées et un type d’humour qui parlera plus facilement à des grands enfants ou adolescents qui poufferont à la moindre référence sexuelle, mais cela reste la signature de la franchise. Les puzzles restent classiques, à base d’inventaire et de combinaisons d’objets, et l’intégration du tactile est la bienvenue pour une expérience un peu plus fluide que manette en mains.