Chez les Byzzhar, la vie continue normalement, dans l’amour, la joie et la bonne humeur habituelles.

Jean-Hubert : Allez boudin, un peu plus d’énergie !

Jean-Hubert : Rhaaaaa merde alors ! T’as vu un peu toute cette graisse que tu trimbales ? Fini le Macra’ Do, maintenant tu boufferas de la salade, comme les lapins.
Ginette : Pfff ! Pfff ! J’peux arrêter maintenant ?
Jean-Hubert : Nan, t’en fais encore 20 et après tu enchaînes avec 50 pompes.
Ginette : Mais heeeeuuu ! J’suis fatiguée !
Jean-Hubert : J’veux pas l’savoir !

Le virus que Jean-Hubert a fait ingurgiter à son collègue a eu une conséquence inattendue : le pauvre Louis se retrouve coincé entre deux mondes, en tant que fantôme.

Louis : ‘Tain ! Gisèle ! Gisèle t’es où ? Me laisse pas ici ! Je préfère encore aller en enfer que devoir rester chez Jean-Hub éternellement ! GISELE !!!!

Mais Gisèle la Faucheuse a fait son boulot, et elle ne reviendra pas… malheureusement pour Louis…

Louis : Jean-Hubert !
Jean-Hubert : …
Louis : JEAN-HUBERT !
Jean-Hubert : Rhaaaaa merde alors ! Quoi encore ?! On peut plus regarder le foot tranquillement ici ??!!

Louis : Jean-Hubert tu dois faire quelque chose pour moi ! Regarde ce que tu m’as fait !
Jean-Hubert : Ah mais regarde le bon côté des choses ! Tu as fait avancer la science ! J’appelerai ma potion « La potion Louis » si ça peut te faire plaisir. Bon maintenant pousse-toi, la télé est toute floue à travers toi.
Louis : JEAN-HUBERT !!

Charles : Ah tu vois ! J’avais raison ! Et tu voulais pas me le dire !

Charles : En même temps c’est zarb, t’as été enceinte que trois jours. J’croyais qu’ça durait plus longtemps. Faudra que je demande à ma maîtresse.

Depuis ce jour, et pour toutes les années qui suivirent, Charles prit enfin plaisir à venir chez Tata Ergondule. Maintenant, il s’ennuyait moins.

Et puis il l’aimait bien, sa petite cousine Gertrude.

Ainsi va la vie, à Monster City…

Charles : Tu veux toujours pas me dire c’est qui le papa ?
Ergondule : Mais enfin !
Charles : Ok, ok !

…

Le lendemain, le ventre d’Ergondule avait triplé de taille. Elle décida d’aller faire quelques brasses pour se détendre, mais il lui fallut ressortir de suite.

Ergondule eut tout à coup de grosses crampes, mais vraiment de TRES grosses crampes ! Elle aurait bien voulu aller jusque sur les toilettes, mais elle n’arrivait plus à faire un pas.

Quelques minutes plus tard, Ergondule se retrouva avec une petite fille dans les bras. Il lui semblait avoir eu une absence, elle se souvenait bien des crampes et puis… plus rien, jusque cette petite fille.

Charles avait peut-être raison finalement. Mais alors, qui était le tonton ?

Ergondule : Hein ? Quel tonton ?
Charles : Ben le papa de ton bébé. J’suis pas aveugle hein, j’vois bien qu’t’es en cloque !
Ergondule : Mais pas du tout ! Y’a pas de tonton ni de papa !

Charles : Qu’est-ce que tu me racontes là ? Hé c’est bon, tu crois que j’suis encore un bébé crétin ? Je sais comment on fait les bébés j’te signale !

Ergondule : Mais je te dis que je ne suis pas enceinte ! Je suis ballonée, c’est ce que j’ai mangé hier au restaurant, c’est tout.

Charles : Bon ça va ! T’as qu’à faire des secrets, j’m’en fous d’abord.

…

Et ce quelqu’un la surveilla un bon moment. Quand Ergondule finit par aller se coucher, ce quelqu’un passa à l’action.

Lorsqu’Ergondule se réveilla le lendemain matin, elle se sentait ballonée.

Ergondule : Ah là là, j’ai dû trop manger hier soir… Ou alors c’est une allergie. J’ai le ventre bien gonflé en tout cas.

Allergie ou pas, ce ventre ne passait pas inaperçu.

Charles : Hé hé ! Ben alors Tata ! C’est qui le Tonton ?