Bienvenue à Monster City !!! (012)

Alphonse Zhaarbie, éternel célibataire. 29 ans, employé dans le Lavomatic de Monster City.

Alphonse aime :
– Etre en vacances et aller à la plage.
– Regarder Le Seigneur des Anneaux et voir Gandalf le mage.
– Acheter un grand cahier et y coller des images.

Alphonse n’aime pas :
– Fêter son anniversaire et que ses amis ne se souviennent plus de son âge.
– Lire un gros bouquin et perdre sa page.
– Se faire mordre par un chien qui a la rage.

Phrase préférée : « C’est clair ! »

Alphonse aime les vêtements. Il aime avoir du style (prononcer « staïle »). Il aime tellement ça qu’il ne sait jamais quel style choisir. Alors des fois, il les mélange (pourquoi pas après tout ?). Aujourd’hui il a donc opté pour la coupe de cheveux à la Sitting Bull, les Santiags à la Lucky Luke…

… Et les nombreux bijoux en or à la Al Capone.

De temps en temps, quand il a bien fait le ménage dans son salon, il invite Pierre-Alain, son meilleur pote (mais c’est plus souvent lui qui va chez Pierre-Alain, parce que le ménage, il aime pas trop ça). Ensemble ils parlent de tout et de rien, surtout de rien. Leurs sujets de prédilection sont les femmes, ce qui est naturel pour ces deux célibataires de longue date, et Jean-Hubert, un autre voisin.

Pierre-Alain : Oh l’autre jour j’ai fait une gaffe, tu peux pas savoir !

Alphonse : Quoi ? T’as fait quoi encore ?

Pierre-Alain : Ben j’ai vu Jean-Hubert qui sortait sa poubelle, et je lui ai dit : « Hé ! Pourquoi tu portes ta femme, elle sait pas marcher toute seule ? »

Alphonse : Arf arf arf ! T’es con !

Pierre-Alain : Ha ha ! C’est toi qui est con enfoiré ! Ha ha !

Comme vous l’avez compris, ce ne sont que des conversations très enrichissantes, culturellement parlant.

Tous les matins, Alphonse a un petit rituel. Il se lève, fait son lit, se coiffe, puis descend voir s’il a du courrier. Cela fait dix ans que ça dure. Et en dix ans, il a eu deux lettres. Une carte postale de Pierre-Alain qui s’ennuyait à l’hôpital quand il s’est fait opérer du cerveau, et une lettre qui ne lui était pas destiné, le facteur s’étant trompé de maison. Mais les habitudes ont la vie dure, et apparemment l’espoir fait vivre, donc il vérifie bien minutieusement chaque matin.

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